[Note de modération: Ce nouveau sujet a été scindé à partir d'une discussion sur le déménagement du lycée franco-japonais.]
Oui, vous avez raison, je vais "enlever mes enfants" (vous n'aviez pas imaginé qu'ils ne vivaient pas avec moi) et leur imposer de vivre en France. Le hic, c'est que "culturellement", ils sont plutôt japonais. Ils ont d'ailleurs fait toute leur scolarité en système japonais et 2 sont actuellement en université à Tokyo. Donc, vous voyez que ce n'est pas comme cela qu'on peut poser le problème car si j'essayais seulement de faire ce que vous préconisez, ne disposant pas de l'autorité parentale, je me retrouverais derrière les barreaux d'une prison japonaise !nsa a écrit :...Mais si. Vous pourriez décider d'habiter dans une petite ville française où logement, fromage et lycée sont vraiment bon marché. Vous pourriez décider de mettre vos enfants dans l'enseignement public japonais.bcg a écrit :En tant que père de 4 enfants, dont 3 métis franco-japonais, pensez-vous vraiment que le choix de ma résidence m'appartient?
Vous pourriez vous regrouper avec d'autres familles pour créer un lycée francophone dans une banlieue de Tokyo qui soit moins cher que le LFJT en centre-ville (difficile à mettre en oeuvre, soit, mais pourquoi n'y aurait-il pas 2 petits lycées plutôt qu'un grand, c'est une solution à creuser).
Et de plus, vous êtes responsable du nombre d'enfants que vous avez décidé d'avoir, et le coût du LFJT est public, connu d'avance. Là aussi je suis étonné, comme généralement on parle de sa progéniture comme s'il s'agissait d'un accident ou d'une fatalité qui mérite ensuite compensation financière et avantages divers, car si les gens décident de procréer malgré les coûts c'est qu'ils y trouvent qque chose de positif qui les compensent, mais qu'ils se gardent bien d'avancer quand il s'agit de négocier des allocations. Sur ce point je suis d'accord avec le système japonais qui accorde très peu d'avantages monétaires pour les enfants. Enfin bref, si vous avez un nombre d'enfants tel que le budget éducation devient trop lourd, et bien le seul fautif c'est vous-même, et je trouve curieux d'aller ensuite tenter d'alléger la facture en montrant du doigt ceux dont on croit qu'ils ont plus de moyens.
Et si je me sens particulièrement précoccupé par l'avenir du lycée, c'est que j'envisage d'y mettre la petite dernière (franco-française, mais en crèche japonaise depuis 3 ans, francophone et japonophone).
Qu'est-ce qui vous fait croire que je ne suis pas responsable du nombre d'enfants que j'ai décidé d'avoir??

Je vous fais enfin remarquer que je ne me suis plaint à aucun moment de ma vie au Japon! J'ai une vie passionnante, dénuée de monotonie, avec une grande richesse affective, etc. etc. !

Et vous?