Voulant rendre visite à un ami, j’ai recherché sur Google le nom de l’établissement où il avait été hospitalisé. En regardant les menus du site, j’ai découvert qu’on pouvait envoyer des vœux de guérison par courriel en précisant le nom du patient et le numéro de sa chambre. Il s’agit d’un service gratuit. À sa réception, le courriel est imprimé et transmis à son destinataire.
Qu’est-ce qu’on mange aujourd’hui? – La lune!
Bon, on se fait un petit chinois, un italien, un sushi? Oh non! on reste à la maison, un coup de téléphone et… 出前! (demae). « Démaé », c’est la livraison à domicile, pour le même prix que celui que vous auriez payé au restaurant! Ce service existait bien avant l’explosion des livraisons de pizzas!
Aujourd’hui, nous avons commandé deux 月見そば « tsukimi soba », c’est à dire des bols de pâtes de sarrazin avec un œuf cru et divers ingrédients pour 1200 yens. « Tsukimi » signifie « admirer la lune », ici, l’œuf qui surnage…
À peine le temps de raccrocher le téléphone que déjà le livreur arrive… Hem, on se demande comment ils font…
Une fois le repas terminé, vous lavez votre plat et le déposez devant chez vous. Il sera récupéré le lendemain, car, bien entendu, personne n’aurait l’idée de chaparder cette vaisselle. Pratique…
Comment retourner chez soi en cas de séisme?
Le 1er septembre est la date anniversaire du grand séisme de la région du Kantô de 1923. La journée est consacrée aux grandes manœuvres de secours par les pompiers et bénévoles de tout poil. Pendant une bonne semaine, les médias consacrent de nombreuses émissions ou articles aux séismes, aux produits et objets de première nécessité et à la préparation de la population.
Cette année, le thème le plus souvent abordé semble être « l’aide au retour au domicile » (帰宅支援 kitaku shien).
Il s’agit de faciliter le retour chez elles des personnes surprises par un séisme alors qu’elles se trouvaient sur leur lieu de travail, en train de faire des achats, ou, pour des élèves ou des étudiants, à leur école ou leur université.
Les premiers services proposés sont des cartes classiques ou sur des sites web comme celui de la société Pasco qui proposent des trajets évitant les zones à fort risque et jalonnés de divers commerces s’engageant à fournir une aide aux passants en cas de séisme (par exemple, en prêtant les toilettes pour une station-service ou en proposant de l’eau pour certains magasins de proximité (kombini). Tout ceci fleure bon l’opération publicitaire…
Les bons comptes font les bons amis!
Suite à la plainte déposée par des professeurs de français contre le gouverneur de Tokyo, Shintarô Ishihara, pour ses propos insultants sur la langue française (voir cette page), on a assisté à des micros-trottoirs et des commentaires assez stupides et insupportables à propos du nombre 80 sur la plupart des chaînes de télévision.
Pourtant, si on s’attaquait à la langue japonaise de cette manière-là, qu’en penseraient nos amis nippons?
Leur système de comptage avec des mots pour toutes les catégories d’objets est en effet on ne peut plus complexe.
Mais il est comme ça, c’est tout. Et quand nous apprenons le japonais, nous l’acceptons tel qu’il est.
un objet long = ippon 一本
un objet plat = ichimai 一枚
un véhicule = ichidai 一台
un animal = ippiki 一匹, ichiwa 一羽…
etc, etc…
Il y en a plus de 120 sortes.
Le plus amusant, c’est que ce thème fait parfois l’objet de devinettes (entre Japonais) sur la manière de compter tel ou tel objet. Demandez par exemple à un Japonais comment il compte les armoires (tansu), il sera la plupart du temps bien embarrassé. C’est dire la complexité de la chose.
Ce n’est pas pour autant que des gens militent contre l’enseignement du japonais en France! Il ferait beau voir…
Un peuple fier ou modeste?
En 23 ans de séjour au Japon, j’ai souvent entendu dire par les Japonais, à propos des Anglais ou des Français, qu’ils sont « un peuple très fier » (プライドの高い国民).
En Occident, on a généralement une image des Orientaux modestes, les Japonais n’échappant pas à ce cliché.
Il faut bien sûr se garder des généralités et je pense de plus en plus que les êtres humains sont les mêmes partout dans le monde. Simplement, leurs codes culturels étant différents, les peuples expriment leurs qualités et leurs défauts de différentes manières.
Les Japonais, qui qualifient volontiers les autres peuples « d’orgueilleux » le sont-ils eux-mêmes? Ou sont-ils réellement modestes?
Eh bien, en me basant sur ma « modeste » expérience, je dirais volontiers qu’ils sont modestes mais… qu’ils sont fiers de l’être!
5, 10, 15, 20, 25, 30 Que signifient ces nombres?
J’aime bien discuter avec les chauffeurs de taxi. Ils m’apprennent presque toujours quelque chose d’intéressant. Quelquefois, c’est l’adresse d’un bon restaurant, quelquefois une anecdote historique sur un quartier.
Aujourd’hui, les routes étaient un peu plus encombrées qu’à l’accoutumée. Je demande au chauffeur pourquoi et il me répond: « C’est un jour qui se termine par 5 et, de plus, la veille d’un week-end ».
L’expression utilisée, « gotôbi » ( 五十日 ), représente en fait les dates citées dans le titre de cet article.
Pour les entreprises, ces jours – dates d’échéance des transactions- constituent des points de repère pour la stimulation de leur activité et, plus que les autres jours « ordinaires », elles vont lancer sur les routes leurs commerciaux et autres employés pour améliorer leur chiffre d’affaires.
Les lieux de rendez-vous célèbres à Tokyo : la gare de Tokyo
Sur le site « Machiawase » ( 待ち合わせ ) (lien disparu), vous trouverez la liste des principales gares des lignes Yamanote et Chûo avec leurs points de rendez-vous. Il y a même un mini-forum en ligne pour les messages de rendez-vous.
« Gin no suzu » (le grelot d’argent) est le point de rendez-vous de la gare de Tokyo. Il est situé au sous-sol, est spacieux et pourvu de sièges.
La courbette de la caisse automatique
Au Japon, même les caisses automatiques ou les distributeurs de boissons font des courbettes pour vous accueillir et vous remercier.
Desserts japonais
Les lieux de rendez-vous célèbres à Tokyo : la gare de Ueno
Nous inaugurons aujourd’hui une série de présentation des lieux publics de rendez-vous célèbres de la capitale nipponne, avec deux photos de la gare de Ueno.
Tout d’abord, la « statue des ailes » (Tsubasa no zô de Asakura Fumio), située dans le grand hall.
Cette statue est bien moins célèbre que le panda géant qui a déménagé il y a quelques années pour être placé à l’extérieur de l’enceinte de la gare, côté Asakusa.
Petite précision: il fait environ 2 m de hauteur! (assis!)