菖蒲園 (shōbuen), un jardin consacré à la culture et à l’exposition de l’iris japonais appelé « hanashōbu » (花菖蒲)

Un 菖蒲園 (shōbuen) est un jardin ou un parc paysager consacré à la culture et à l’exposition de l’iris japonais appelé “hanashōbu” (花菖蒲). Ces jardins sont particulièrement populaires au Japon pendant le début de l’été, notamment au mois de juin, lorsque les fleurs sont en pleine floraison.

L’iris japonais – 花菖蒲 (hanashōbu)

 • Nom botanique : Iris ensata

 • Famille : Iridacées

 • Caractéristiques : Grandes fleurs aux teintes variées — bleu, violet, blanc, rose — souvent nervurées de lignes fines.

 • Floraison : Principalement de fin mai à fin juin.

 • Origine : L’iris japonais a été largement cultivé et amélioré à partir de l’époque d’Edo (17ᵉ–19ᵉ siècle).

 • Types : Trois grandes lignées traditionnelles :

 • Edo (東京系) : à Tokyo

 • Ise (伊勢系) : dans la région de Mie

 • Higo (肥後系) : dans la région de Kumamoto

Ce que l’on peut admirer dans un jardin d’iris

 1. Des massifs colorés et élégants : Les iris sont souvent plantés en bordure d’étangs, créant un effet miroir avec l’eau.

 2. Des parcours de promenade : Chemins en bois ou en pierre traversant les zones marécageuses pour admirer les fleurs de près.

 3. Un cadre typiquement japonais : Les jardins sont souvent associés à des pavillons de thé, des ponts, et des éléments de jardin zen.

 4. Des festivals :

 • Nombreux jardins organisent un festival des iris (菖蒲まつり / shōbu matsuri) au moment de la floraison, avec des animations, des concerts ou des illuminations nocturnes.

 5. Activités culturelles :

 • Cérémonies du thé, calligraphie, kimonos, concours de haïku, etc.

 

Exemples de célèbres jardins d’iris au Japon

Région | Nom du jardin | Particularités

Tokyo

Horikiri Shōbuen (堀切菖蒲園)

Jardin historique datant de l’époque d’Edo, 200 variétés, accès gratuit.

Tokyo

Le jardin d’iris du parc Mizumoto

Le jardin d’iris (はなしょうぶ園) du parc Mizumoto est l’un des plus grands et des plus impressionnants de Tokyo. Il abrite environ 14 000 plants d’iris répartis sur une superficie de 9 500 m² . Ces iris, principalement de l’espèce Iris ensata (hanashōbu), offrent une palette de couleurs variées, allant du blanc pur au violet profond, en passant par le bleu et le rose.

Tokyo

Koiwa Shōbu Park (小岩菖蒲園)

Plus de 50 000 iris, festival très populaire en juin.

Osaka

Jardin de Shirokita (城北菖蒲園)

Le plus grand du Kansai, environ 250 variétés.

Kanagawa

San-kei-en (三溪園, Yokohama)

Jardin paysager traditionnel avec vue sur l’étang.

Aichi

Jardin de l’Onsen Katahara

Mélange d’hortensias et d’iris, atmosphère romantique.

Le temple 帝釈天 Taishakuten, à Shibamata (Tokyo)

Le temple 帝釈天(たいしゃくてん), officiellement nommé 経栄山 題経寺(きょうえいざん だいきょうじ), est un temple bouddhique situé dans le quartier de 柴又(しばまた), dans l’arrondissement de Katsushika, à l’est de Tokyo. Ce temple est affilié à l’école Nichiren-shū du bouddhisme japonais.

1. Histoire

Le temple a été fondé en 1629 (ère Kan’ei), sous le nom de Daikyōji, en tant que lieu de culte dédié au Sūtra du Lotus(法華経), texte central du bouddhisme Nichiren. Le nom “Taishakuten” fait référence à l’une des divinités protectrices du bouddhisme, l’équivalent du roi des dieux Indra dans l’hindouisme, vénéré ici en tant que protecteur du Dharma.

Le temple s’est popularisé à l’époque d’Edo et encore davantage à l’ère Meiji grâce à sa réputation de lieu où l’on prie pour la santé, la prospérité familiale et la protection contre les calamités.

2. Architecture et points d’intérêt

a) La porte principale(仁王門)

Un portail impressionnant gardé par deux puissantes statues de Niō (divinités protectrices). Cette porte marque l’entrée dans l’espace sacré du temple.

b) Le bâtiment principal(本堂)

Vous y trouverez la statue du bodhisattva Taishakuten, ainsi que de nombreux objets rituels du culte Nichiren.

c) Les panneaux en bois sculptés(彫刻ギャラリー)

L’un des attraits majeurs du temple est la série de sculptures en bois somptueusement ouvragées, qui ornent le pavillon principal. Elles illustrent des épisodes du Sūtra du Lotus et d’autres récits bouddhiques. Ces panneaux, œuvre d’artisans de l’ère Taishō, sont considérés comme un chef-d’œuvre de l’art religieux japonais.

d) Le jardin Suikeien(邃渓園)

Un jardin traditionnel japonais, paisible et raffiné, accessible depuis le pavillon des sculptures. Il invite à la méditation et à la contemplation.

3. Accès et ambiance

Le temple est situé à quelques minutes à pied de la gare de Shibamata (柴又駅) sur la ligne Keisei Kanamachi. L’atmosphère rétro du quartier est célèbre : vous y trouverez de vieilles boutiques, des vendeurs de dango et des ruelles rappelant le Japon d’autrefois.

4. Culture populaire

Le temple est particulièrement connu grâce à la série de films 「男はつらいよ」 (“Otoko wa tsurai yo”, ou “C’est dur d’être un homme”), une saga populaire mettant en scène Tora-san, un personnage attachant originaire de Shibamata. Le temple apparaît fréquemment dans les films, et une statue de Tora-san se trouve à la sortie de la gare.

Tora san(寅さん)dans le quartier de Shibamata (柴又, Tokyo)

Aujoud’hui, nous avons rencontré une personne très sympa, « Tora san »(寅さん)dans le quartier de Shibamata (柴又, Tokyo).
Le personnage de Tora-san (litt. « M. Tigre »), l’un des plus populaires du cinéma japonais, fait son apparition en 1968 sur la chaîne Fuji, dans une série télévisée de vingt-six épisodes, jusqu’à ce qu’une astuce de scénario mette fin à ses jours en mars 1969. Mais les téléspectateurs prennent très mal sa disparition et ainsi naît, en août 1969, sous les auspices de la compagnie Shōchiku et la direction du réalisateur Yōji Yamada, la première apparition cinématographique de la série, « C’est dur d’être un homme ».
La série compte 48 films, a commencé en 1969 et s’est terminée en 1995. Tous les films, à l’exception du troisième et du quatrième opus, ont été réalisés par Yōji Yamada. Le rôle de Torajirō Kuruma (車 寅次郎, Kuruma Torajirō), Tora-san, a été joué dans tous les films par Kiyoshi Atsumi, sa mort en 1996 provoquant la fin de la série. Elle entre dans le livre Guinness des records comme la plus prolifique série de cinéma.

Le Musée national de Tokyo

J’habite à deux pas du Musée national de Tokyo. Aujourd’hui, j’ai pris une carte d’abonnement qui me donne un accès illimité à ce Musée pendant un an. J’ai aussi accès aux Musées de Kyôto, de Kyûshû et de Nara !
Ça m’a coûté seulement 2000 yens, soit environ 15 euros !

Lien vers la page wikipedia du Musée :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Musée_national_de_Tokyo

Opération chirurgicale : ça fait mal… au portefeuille !

Je dois me faire opérer courant juin et dois donc me faire hospitaliser pendant une semaine environ m’a annoncé la ravissante chirurgienne qui m’a examiné.
J’ai demandé à l’infirmière combien coûtait une chambre particulière. Réponse : 40 000 yens par jour ! Ils ont aussi des chambres sans douche, juste un lavabo, à 17 000 yens mais elles sont rarement disponibles.
« Et les chambres ordinaires comprennent combien de lits ?
– 8 lits… »
Alors j’ai dit : « Bon je prends seulement 2 ou 3 jours de chambre particulière et après, je voudrais être transféré dans une chambre ordinaire… »
Réponse de l’infirmière au bout du fil :
« Monsieur, nous ne pouvons pas vous garantir que nous pourrons vous changer de chambre en cours d’hospitalisation. »
– Ah bon? Alors, je sortirai au bout de 3 jours, tant pis! Je signerai une décharge, ai-je répondu !
Voilà ce que j’avais écrit hier.
Aujourd’hui, nouvelle consultation, cette fois avec un jeune chirurgien très sympa qui me dit que dès le lendemain de l’opération certaines personnes sont déjà en train de trotter dans les couloirs et donc que la durée d’hospitalisation peut être considérablement réduite. Notez bien le « certaines personnes ». Ça dépend quand même de leur état…
Donc, si mon état est satisfaisant, ça m’arrange bien parce qu’à ce tarif je me voyais pas rester plus de 3 jours ! Enfin… j’ai pas eu tout le détail des prestations, j’aurai peut-être droit à des « private dances » chaque soir…
Ensuite, revue de détail avec l’infirmière qui me dit que « pas de problème pour l’attribution d’une chambre mais qu’on ne pourra pas me la garantir vu que cela dépend des admissions en urgence. » Vu comme cela, c’est parfaitement compréhensible. Je ne voudrais pas qu’on laisse par ma faute, à la porte ou dans l’ambulance, un pauvre diable ayant besoin d’un lit. Le Japon a défrayé la chronique ces dernières années pour avoir refusé aux urgences des malades. Certains en sont même morts.
Bref, c’est la veille de l’hospitalisation qu’on me téléphonera pour m’annoncer mon sort. Génial, hein !
Je m’attends à quelque chose du genre : « Ah ben… on n’a plus que des chambres à 80000 yens/jour » . J’ai vu la grille des tarifs aujourd’hui, il y en a ! À ce prix-là, on doit avoir la revue du Crazy Horse et son équipe au grand complet!

Photos du Japon : album « En bateau entre Kasai rinkai kôen et Odaiba »

Depuis quelque temps, je mets beaucoup de photos en ligne dans cet album. Les dernières photos ont été prises depuis le bateau-bus qui va de Kasai rinkai kôen à Odaiba.

Obama soutient la candidature de Chicago aux JO 2016

Moi aussi! J’espère bien que Tokyo n’accueillera pas les prochains jeux olympiques après l’attitude indigne à l’égard de la langue française de son gouverneur, Shintarô Ishihara. Il a aussi voulu rouler des mécaniques en faisant des déclarations infamantes aussi bien vis à vis des femmes que des Coréens, eh bien, qu’il assume maintenant! Son attitude a largement été à l’encontre de l’esprit olympique. Il doit le comprendre.

Lu sur RTL le 7 novembre : Tokyo, Madrid et Rio de Janeiro ne voient plus la candidature de Chicago pour les Jeux Olympiques de 2016 comme avant. Fraîchement élu, Barack Obama a apporté son soutien à sa ville natale. Un soutien qui ne rassure pas les villes concurrentes, quand on connait les qualités d’orateur du nouveau président des Etats-Unis. Le comité d’organisation de Chicago travaille déjà pour faire intervenir Obama devant le CIO l’année prochaine lors de la décision finale.