Le parc de Ueno à Tokyo : les SDF

Le parc de Ueno présente de multiples aspects. Outre le zoo, les musées, la salle de concert, il y a aussi les SDF avec leurs abris de cartons et de bâches bleues répartis un peu partout sous les arbres. Hier, il y avait une distribution de nourriture organisée par une ONG. Où l’on voit que même les SDF sont disciplinés au Japon. Il suffit de regarder les files d’attente.

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Kanpeki kun : un logiciel de recherche de kanjis inconnus

Aujourd’hui, j’ai voulu mettre à jour Kanpeki kun ( 漢ぺき君 ), un logiciel très pratique qui permet de rechercher un kanji dont on a oublié la prononciation en écrivant seulement la première syllabe de chacun de ses éléments. J’ai découvert que maintenant c’est aussi un site internet sur lequel on peut effectuer des recherches. Exemple: Vous voulez recherchez ce kanji 嚇 .

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La clé de la bouche se dit « kuchi » : vous gardez le « ku ». Elle est suivie de rouge, 2 fois, qui se dit « aka »: vous gardez « a » 2 fois. Dans la fenêtre de recherche, vous écrivez « ku a a » (sans espace) et vous obtenez le kanji recherché! Voir le site : http://www.sanrui.co.jp/web/ Amusez-vous bien !

Jour de typhon à Matsudo (Japon)

Le parapluie est un accessoire essentiel pour la vie au Japon. Bien sûr, on regarde la météo le matin avant de partir pour savoir si on emporte le sien. Ou bien on part sans se soucier du temps sachant qu’on a un parapluie en réserve (okigasa 置き傘 ) au bureau. De toute façon, en cas de besoin, les parapluies sont en vente quasiment partout! À l’entrée des magasins, on trouve aussi de longs sachets en vinyle pour mettre son parapluie et éviter ainsi de mouiller le sol du magasin ce qui le rendrait glissant et dangereux. La plupart des étrangers appellent ces sachets des préservatifs à parapluie!

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Au fait, avez-vous remarqué (récemment?) comme certaines personnes portent leur parapluie appuyé sur l’épaule? Attention si vous les croisez, vous risquez de vous faire éborgner! Il me semble qu’il y a de moins en moins de gens qui font attention à vous et soulèvent leur parapluie pour ne pas vous gêner.

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Bonjour / Konichiwa, un livre indispensable

Je viens de découvrir le remarquable ouvrage « Bonjour konichiwa, pour une meilleure communication entre Japonais et Français », de Jocelyne Sourisseau, un livre indispensable pour comprendre les différences culturelles entre la France et le Japon et les problèmes de communication entre Japonais et Français.
Je n’en ferai pas un compte-rendu détaillé (je ne l’ai pas fini) mais me contenterai de citer ici deux extraits qui vous donneront sûrement envie de le lire.

Extrait de la présentation du livre :
« La communication entre Japonais et Français est souvent source d’incompréhensions voire de malentendus. Par exemple: regarder son interlocuteur dans les yeux est signe de courtoisie en France et d’impolitesse au Japon… »

Introduction, p. 12 :
« … Une réflexion sur la communication entre deux cultures aussi éloignées que les culures japonaise et française est complexe car chacun a tendance à pratiquer un ethnocentrisme dangereux en considérant que ses propres conventions ont valeur universelle. Or, il ne s’agit pas dans cet ouvrage de porter de jugement mais de tenter modestement de cerner l’origine de nos difficultés relationnelles et de suggérer quelques pistes de réflexion susceptibles d’améliorer la communication entre Japonais et Français… »

Et aussi, les titres des chapitres:
Chapitre 1: langues, cultures et communication interculturelle
Chapitre 2: contexte historique et religieux, facteur de la cohésion sociale
Chapitre 3: valeurs et comportements communicatifs dans le contexte social japonais
Chapitre 4: contexte éducatif japonais et enseignement du FLE au Japon
Chapitre 5: Japonais-Français en face à face: « choc culturel » entre les langues et les cultures
Chapitre 6: construction d’une compétence de communication interculturelle

L’ouvrage, très agréable à lire, comporte également une abondante bibliographie qui sera utile pour ceux qui veulent aller plus loin.

La poupée japonaise de Félicien Champsaur

Quelle a été votre première rencontre avec le Japon? Qu’est-ce qui a provoqué un déclic, vous l’a fait aimer ou vous y intéresser?
J’ai eu l’idée de ce court article en lisant un message dans lequel l’auteur dit qu’il s’intéresse au Japon depuis qu’on lui a offert le livre « La petite fille au kimono rouge » pour ses 9 ans.
Ça m’a rappelé que vers l’âge de 12 ans j’avais lu un livre intitulé « La poupée japonaise ». Il était illustré d’images érotiques qui ont sûrement marqué mon subconscient!
En fait, je me suis souvenu de ce livre il y a environ un an… Je l’ai cherché mais impossible de le retrouver! Alors, j’ai fait une recherche sur un site de livres d’occasion et l’ai acheté en ligne.
Voici ses références: La poupée japonaise de Félicien Champsaur.
En prime, une des illustrations…

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Un peuple fier ou modeste?

En 23 ans de séjour au Japon, j’ai souvent entendu dire par les Japonais, à propos des Anglais ou des Français, qu’ils sont « un peuple très fier » (プライドの高い国民).
En Occident, on a généralement une image des Orientaux modestes, les Japonais n’échappant pas à ce cliché.
Il faut bien sûr se garder des généralités et je pense de plus en plus que les êtres humains sont les mêmes partout dans le monde. Simplement, leurs codes culturels étant différents, les peuples expriment leurs qualités et leurs défauts de différentes manières.
Les Japonais, qui qualifient volontiers les autres peuples « d’orgueilleux » le sont-ils eux-mêmes? Ou sont-ils réellement modestes?
Eh bien, en me basant sur ma « modeste » expérience, je dirais volontiers qu’ils sont modestes mais… qu’ils sont fiers de l’être!

5, 10, 15, 20, 25, 30 Que signifient ces nombres?

J’aime bien discuter avec les chauffeurs de taxi. Ils m’apprennent presque toujours quelque chose d’intéressant. Quelquefois, c’est l’adresse d’un bon restaurant, quelquefois une anecdote historique sur un quartier.
Aujourd’hui, les routes étaient un peu plus encombrées qu’à l’accoutumée. Je demande au chauffeur pourquoi et il me répond: « C’est un jour qui se termine par 5 et, de plus, la veille d’un week-end ».
L’expression utilisée, « gotôbi » ( 五十日 ), représente en fait les dates citées dans le titre de cet article.
Pour les entreprises, ces jours – dates d’échéance des transactions- constituent des points de repère pour la stimulation de leur activité et, plus que les autres jours « ordinaires », elles vont lancer sur les routes leurs commerciaux et autres employés pour améliorer leur chiffre d’affaires.