Le jardin de la résidence Yamamoto (arrondissement de Katsushika, Tokyo)
山本亭の日本庭園 葛飾区 東京都
Catégorie : art japonais
Le matcha 抹茶
Le matcha (抹茶) est une poudre très fine de thé vert moulu qui est utilisée pour la cérémonie du thé japonaise. Il est servi avec des wagashi (和菓子) , une variété de pâtisseries japonaises.
Le 招き猫 (maneki-neko), ou « chat qui invite »
Le 招き猫 (maneki-neko), ou « chat qui invite », est une figurine japonaise porte-bonheur. Il lève une patte pour attirer la fortune ou les clients. Souvent placé à l’entrée des magasins, il symbolise chance, prospérité et protection contre les mauvais esprits.
La grosse pièce que tient souvent le 招き猫 est une koban (小判), une pièce d’or ovale utilisée durant l’époque d’Edo (1603–1868). Elle porte généralement l’inscription 「千万両」 (sen man ryō), ce qui signifie littéralement « dix millions de ryō », une somme énorme, symbolisant richesse et prospérité. Cette pièce renforce le rôle du maneki-neko en tant qu’emblème d’abondance.
La bénédiction et la longévité sont aussi vastes que l’océan, infinies
福寿海無量
Fukuju kai muryō
(par Takaya Kampō / 高谷観峰)
« La bénédiction et la longévité sont aussi vastes que l’océan, infinies. »
La compassion du Bouddha est aussi profonde et étendue que l’océan : elle englobe tous les êtres humains sans en oublier un seul.
Il s’agit d’une expression bouddhique traditionnelle.
• 福 (fuku) signifie le bonheur ou la bénédiction.
• 寿 (ju) désigne la longévité.
• 海 (kai) représente l’océan.
• 無量 (muryō) signifie “sans mesure”, “infini”.
Cette expression souligne la grandeur infinie de la compassion bouddhique, qui accueille et protège chaque être vivant sans exception.
Entrée d’une maison de thé japonaise
Entrée d’une maison de thé japonaise à la résidence Yamamoto-tei (Katsushika-ku, Tokyo). La porte étant très basse il faut bien se baisser pour y pénétrer et faire ainsi preuve d’humilité.
山本亭 葛飾区 東京 茶道 茶室
Tortues – lions 亀 獅子 du sanctuaire Katori Jinja 香取神社
Nom du sanctuaire en japonais :
Voici une des deux tortues-lions situées à l’entrée du sanctuaire shintō Katori Jinja 香取神社 près de la gare de Kameari 亀有 (Tokyo).
Au temple « Narita san Shinshō-ji » : koma inu
Koma inu, au temple « Narita san Shinshō-ji ».
Le Narita-san shinshō-ji (成田山新勝寺, litt. « nouveau temple de la victoire »), est un temple bouddhiste Shingon situé au centre de Narita, dans la préfecture de Chiba, au Japon.
Les komainu (狛犬) sont des paires de statues de créatures semblables à des lions qui gardent l’entrée de nombreux temples.
Le Musée national de Tokyo
J’habite à deux pas du Musée national de Tokyo. Aujourd’hui, j’ai pris une carte d’abonnement qui me donne un accès illimité à ce Musée pendant un an. J’ai aussi accès aux Musées de Kyôto, de Kyûshû et de Nara !
Ça m’a coûté seulement 2000 yens, soit environ 15 euros !
Lien vers la page wikipedia du Musée :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Musée_national_de_Tokyo
L’exposition sur le Japonisme au Grand Palais en 1988 (suite)
En regardant le catalogue de l’exposition, j’ai retrouvé la lettre du Professeur Origas qui nous avait invité à participer à la visite dont j’ai parlé dans ce billet.
Voici un extrait du catalogue où l’on découvre une vision de la Tour Eiffel « à la japonaise ». On peut y lire que le « livre Les 36 vues de la Tour Eiffel (1888-1902) est conçu comme un hommage aux 36 vues du Mont Fuji de Hokusai ».
L’INALCO ou Langues O’ – Département Langue et Civilisation du Japon
L’INALCO (site officiel) est l’acronyme d’Institut NAtional des Langues et Civilisations Orientales. C’est une institution vénérable puisqu’elle a a été créée en 1795 mais a incorporé des sections existant déjà depuis 1669.
Voici ce que nous en dit Wikipédia à la page qui lui est dédiée :
« L’École spéciale des Langues orientales a été créée, notamment sous l’impulsion de Lakanal, par la Convention nationale (décret-loi du 10 germinal an III / 30 mars 1795).
Elle a ouvert ses portes dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale à Paris rue Neuve-des-Petits-Champs, avec pour mission d’enseigner des langues orientales vivantes « d’une utilité reconnue pour la politique et le commerce ». Les premières langues enseignées furent l’arabe « littéraire et vulgaire », le turc et le tatar de Crimée, le persan et le malais.
Elle s’agrandit régulièrement au cours du XIXe siècle, ajoutant des langues nouvelles et incorporant l’École des Jeunes de langues instituée par Colbert en 1669 pour former des interprètes pour les langues du Levant.
En 1874, l’École s’installe dans un hôtel particulier situé au coin de la Rue des Saints-Pères et de la Rue de Lille. »
La section de japonais a bien évolué depuis les années 80… À l’époque, il n’y avait que 4 sections : littérature japonaise, interprétariat et traduction, relations internationales et le CPEI (Centre de Préparation aux Échanges Internationaux).
Voici un extrait du site officiel à la rubrique « langue japonaise » (la page a disparu ou changé d’adresse depuis) :« Le nombre des étudiants de japonais a considérablement augmenté depuis la fin des années 1970 jusqu’à atteindre, tous niveaux confondus, plus de 1500 inscrits au début des années 1990. En 2003, plus de 900 étudiants étaient enregistrés en 1ère année, ce qui conduisit à instaurer une limitation provisoire du nombre des inscriptions.
Une mention de Master « études japonaises » est proposée depuis la rentrée 2006, cohabilitée avec l’Université Paris 7. Ceci constitue la plus importante formation de ce type en Europe.
En termes de nombre d’étudiants et d’enseignants, la formation en japonais de l’INALCO est la plus importante non seulement en France mais aussi en Europe. Même en termes de diplômés, le flux reste supérieur à celui de la SOAS à Londres. »