Stage de formation d’auditeur interne ISO 9001 et ISO 14001

LogoISO.gifMon employeur a obtenu des certifications ISO 90001 140001 depuis déjà un certain temps. (ISO 9001 norme relative à l’assurance qualité) (ISO 14001 norme relative à l’environnement)
Afin de vérifier qu’elle satisfait bien aux normes, l’entreprise, on va l’appeler comme ça, doit donc subir des audits externes mais aussi des audits internes préalables.
Hier, j’ai donc participé à l’un de volets du stage de formation d’auditeur interne pour lequel j’avais été délégué par mon département pour « mes compétences », c’est en tout cas ce qu’à dit mon chef pour me refiler le bébé, car personne n’était partant pour faire des séances intensives bloquées sur plusieurs journées et demi-journées!!
iso-stage2009-1-SANY1158.jpgStage marathon donc, fatigant, mais très bien fait, très clair, très efficace regroupant des membres du personnel administratif de différents niveaux hiérarchiques et des profs. La formation comprenait, entre autres, des examens (en japonais, bien sûr!) et des jeux de rôle dans lesquels nous avons simulé de véritables audits sur des départements différents. C’était très réaliste et, j’en suis intimement persuadé, efficace pour faire prendre conscience aux gens de leurs faiblesses dans la conduite de leur travail quotidien, aussi bien au niveau des actions que de toute la gestion administrative.
En effet, la force des traditions au Japon entraîne forcément une certaine inertie et donc une sclérose avec son cortège de lourdeurs administratives et de résistance au changement. Attention, ce n’est pas une spécificité japonaise! Je dis simplement que le poids des traditions est plus lourd au Japon qu’en France. Je m’abstiendrai de donner des exemples précis mais toute personne ayant travaillé dans une entreprise japonaise me comprendra.
J’ai l’impression que je savais déjà 90% de ce qui a été dit au cours du stage mais, bien entendu, ce n’était pas suffisamment structuré dans mon esprit, et cette formation m’a donc été très utile. En effet, il s’agit essentiellement de bon sens, mais d’un bon sens qui repose sur des principes simples et clairement énoncés et qui permettent une mise en pratique réelle et efficace.

Les échecs féériques : les échecs Kamikazes

J’ai parlé des échecs féériques dans mon blog personnel (la version 99% sans Japon) mais cette partie méritait, par son nom, de figurer ici.
En effet, les échecs Kamikazes présentent cette particularité :
« Une pièce kamikaze qui prend disparaît de l’échiquier en même temps que la pièce prise. Ceci fait, bien sûr, référence aux célèbres pilotes japonais, qui, au cours de la seconde guerre mondiale, précipitaient, au péril de leur vie, leurs avions sur les bateaux ennemis. (Source : “Le guide des échecs” de Nicolas Giffard et Alain Biénabe, éd. Robert Laffont)

Sur les kamikazes, en japonais 特別攻撃隊 tokubetsu kôgekitai (ou 特攻隊 ou encore 特効), dont on évoque souvent le nom à propos des attentats-suicides, voir Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kamikaze
Extrait : Avant de partir en mission, le Lieutenant Yukio Seki aurait déclaré ceci : « L’avenir du Japon est bien morne s’il est obligé de tuer l’un de ses meilleurs pilotes. Je ne fais pas cette mission pour l’Empereur ou l’Empire… Je la fais car j’en ai reçu l’ordre ! »

惜敗を期して

惜敗

惜敗を期して せきはいをきして

Un ami japonais m’a expliqué que le premier ministre Aso Tarô avait récemment commis une bourde incroyable en japonais en se trompant d’expression.
Alors qu’il voulait manifester son soutien à son parti pour les élections des conseillers municipaux de la ville de Tokyo, il a en effet dit 「惜敗を期して」au lieu de「必勝を期して」. Or, l’expression 惜敗 signifie « perdre de justesse ». Il voulait certainement dire que son parti allait remporter les élections mais finalement il a dit qu’il allait perdre de justesse.
Un peu stressé, peut-être?

Haute technologie japonaise : mauvaises comparaisons !

Ils sont comiques, ces Japonais! Quand on visite la Tour de Tokyo, on peut lire sur les dépliants qu’elle est plus haute que la Tour Eiffel. C’est vrai, mais c’est surtout l’antenne qui est plus haute. Et ne parlons pas de la technologie des alliages qui était déjà très différente plus de 50 ans après celle utilisée pour la construction de la française! Bref, on ne peut pas vraiment dire qu’ils aient fait mieux dans ce domaine.
Aujourd’hui, je lis dans la presse que le PDG de la société JR (l’ancienne compagnie nationale de trains japonais) a rappelé que les trains à grande vitesse japonais n’ont pas été impliqués dans un seul accident mortel depuis leur première mise en service en 1964 et que la technologie du Shinkansen est plus économique que ses concurrentes.
Plus économique, peut-être, mais le nombre des accidents mortels, même s’il est vrai, laisse entendre que le Shinkanse est plus sûr que ses concurrents alors que le TGV, pour n’en citer qu’un, peut circuler sur l’ensemble du réseau français « ordinaire » et une partie du réseau européen. « Ordinaire » veut dire ici qu’il ne s’agit pas du réseau à grande vitesse bénéficiant de l’encadrement de clôtures assez élevées. Le Shinkansen, lui, circule entre « deux murs ». Comparons ce qui est comparable, M. le PDG ! Cet argument, vous nous le ressortez à chaque nouveau marché potentiel.
Un point positif pour le Shinkansen : il est propre ! Parce que le TGV… (voir ici) Oh, on me dira que je suis mal tombé… Mais de toute façon, là, nous ne parlons plus de technologie.
On souhaite bonne chance au Shinkansen malgré les « vraies » déclarations de son PDG et aussi bonne chance au TGV ! Qui emportera le marché ? Y aura-t-il un 3e larron ?