Quiz de clés (QCM 1) : 己

Vendredi, il y avait une petite soirée donnée en l’honneur des étudiants étrangers et à cette occasion un prof avait préparé des jeux variés. De mon côté, j’avais préparé un jeu sous forme de QCM (questionnaire à choix multiples) sur des clés de kanjis.
Au début, j’avais préparé un jeu sur des clés plus rares mais, après en avoir discuté avec le prof responsable de la formation de japonais, il a été décidé de choisir des clés un peu plus faciles.
Voici donc la première question. Il y en aura 7.
Ne regardez pas les listes de clés avant de répondre! 🙂

次に部首の正しい名前を選択してください。

問 1

A) み

B) へび

C) これ

D) おのれ

Un tableau des clés usuelles avec le kanji d’origine

Le manuel « kokugo binran » 国語便覧 (une version assez ancienne) présente à sa rubrique 漢字の部首 un tableau des 98 clés les plus importantes.
Ceci représente moins de la moitié de 214 clés, dont il faut bien reconnaître qu’un grand nombre n’est pas vraiment utile pour comprendre les kanjis de la vie quotidienne et même des médias.
Nous présentons deux versions du tableau, une petite et une en taille originale. Cliquez sur le lien pour afficher la grande image.
cliquez ici pour voir l’image en taille réelle.
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« J’ai envie de me marier avec un Français! » dit-elle…

Hier soir, dans le train, je m’asseois comme d’habitude et au bout d’un moment, je sens sur la droite un regard posé sur moi. Je tourne la tête et une Japonaise (moins de 30 ans, je pense) me dit de but en blanc : « Ah il y a toujours plein d’étrangers qui m’adressent la parole! Je croyais que vous alliez me parler. »
Notez bien que c’est elle qui m’adresse la parole… (en japonais) et qui me fixait (je le sentais). J’étais assis sur le rebord de la banquette, donc un peu vers l’avant, justement pour ne pas être collé à mes voisins.
Nous échangeons quelques mots, elle me dit qu’elle habite à M., moi que j’y travaille et puis elle continue à me raconter plusieurs anecdotes d’étrangers lui ayant demandé leur chemin et que ça lui arrive très souvent dans la vie.
Je lui dis que j’enseigne le français et elle : « Oh, j’ai envie d’étudier le français! Je veux étudier le français avec vous! »
Puis, elle ajoute : « Je voudrais me marier avec un Français! »
Je lui réponds : « Oh, vous savez, les mariages internationaux ne sont peut-être pas toujours faciles… Les difficultés peuvent venir des différences culturelles et du fait qu’on se connaît mal soi-même et qu’on ne connaît pas ses réactions dans diverses situations à l’étranger, etc. »
Elle a un air incrédule…
Nous sommes descendus ensemble, elle, elle changeait de train, et moi, je rentrais à la maison.
Elle avait l’air bien sympathique, cette jeune fille. Finalement, c’était plutôt agréable d’échanger quelques mots même si tout cela était bien superficiel…
Je me demande si elle a rencontré un Russe dans le train suivant et lui a dit la même chose…

Ondekoza – 鬼太鼓座 – groupe de percussions japonaises

Ce soir, j’ai assisté au fabuleux spectacle du groupe Ondekoza – 鬼太鼓座. C’est la 3e fois et je ne m’en lasse pas. Ces gars-là sont capables de courir 30 kilomètres à un rythme d’enfer -normal, ce sont des Onis! et de frapper les taikos (tambours japonais) comme des forcenés. Le spectacle était même assorti d’un numéro de kendama à un rythme endiablé.
Même si vous avez déjà vu -et entendu- des spectacles de percussions japonaises, allez voir Ondekoza! C’est le top du top. Et même si vous l’avez déjà vu, vous pouvez y retourner, ils changent régulièrement leur programme.

Site : http://www.ondekoza.com/
La photo change à chaque rafraîchissement de page.
Copyright photos ondekoza.com

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La langue japonaise et moi

Je viens de publier ce petit texte racontant un peu ma « relation avec la langue japonaise » sur mon site professionnel.

« Une soudaine immersion dans la langue japonaise et sa culture à partir de 1982, date de mon arrivée au Japon pour me perfectionner en arts martiaux, a provoqué un déclic en moi. Je me suis en effet découvert une véritable passion pour la langue japonaise que j’avais commencé à apprendre avec un ami japonais à Bordeaux avant mon départ pour le Japon.

Cette passion pour une langue -et même des langues, je l’ai probablement héritée de mon père, qui parlait et lisait couramment l’allemand et l’espagnol ainsi que de mon professeur d’italien, M. Radé, qui excellait dans l’art de mettre la langue et la civilisation en relation.
Pour me perfectionner, j’ai d’abord suivi des cours particuliers de japonais au Japon que j’ai voulu compléter et bonifier par un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales à partir de 1984. Ces études m’ont mené à l’obtention d’une maîtrise en 1989, après avoir passé en 1988 une licence de japonais avec option « interprétation et traduction ».

Il y avait à l’INALCO de l’époque trois cursus et, toujours emporté par ma passion, je m’étais inscrit à la presque totalité des UV pour les finaliser tous les trois. En fin d’études, il ne me manquait qu’une UV (”kanbun” et “relations internationales”) pour obtenir les diplômes dans chacun des deux autres cursus.
Ceci a constitué une base honorable pour continuer à approfondir mes connaissances sur le Japon, démarche qui n’a jamais cessé depuis.
En parallèle à cette formation intensive de japonais, en France et au Japon, j’ai pratiqué l’anglais, en autodidacte et pour le plaisir, et également avec des amis américains et anglais en “échange” chaque semaine. “Pour le fun”, j’ai obtenu 875 points au TOEIC en 2000, ce qui n’est pas extraordinaire en soi mais n’est pas non plus déshonorant pour un “amateur” de la langue anglaise.
J’ai effectué mes premières missions d’interprétariat dans les années 80.

Après une période de recherche intensive et de formation dans le domaine de la didactique du FLE (Français Langue Étrangère), assortie de quelques expériences de formateur de formateurs, je me suis de nouveau réinvesti dans le japonais.
Actuellement Maître de Conférences à l’université Seitoku depuis 1993, mes recherches portent notamment sur la place des radicaux de sinogrammes dans la langue japonaise et son enseignement.
Parfaitement intégré dans la société japonaise, j’ai des occasions quotidiennes de pratiquer la langue et d’affiner ma compréhension de la culture japonaise qui sont autant de facteurs me permettant d’effectuer au mieux les missions d’interprétariat qui me sont confiées. »