扌 te + 亠 nabebuta + 几 tsukue = 抗 kô

Voici un exemple de formation d’un kanji avec 3 éléments.
À gauche,

扌 てへん tehen = la main

À droite, en haut,

亠 なべぶた nabebuta = le couvercle de marmite

À droite, en bas,

几 つくえ tsukue = la table

L’ensemble donne

抗 こう kô = la résistance

À vous de trouver une phrase mnémotechnique pour le mémoriser!

Clés 001 à 010 et kanjis formés avec (par nombre de traits)

1. いち un






2. ぼう bâton






3. てん point (petit trait)



4. 丿 no= »de »

丿




寿





殿


5. おつ hameçon


6. はねぼう bâton recourbé


7. deux


8. なべぶた couvercle de marmite






9. ひと personne








使



便











10. にんにょうひとあし jambes (humaines)


clés 001 à 010 et leurs kanjis

1. いち un






2. ぼう bâton






3. てん point (petit trait)



4. 丿 no= »de »

丿




寿





殿


5. おつ hameçon


6. はねぼう bâton recourbé


7. deux


8. なべぶた couvercle de marmite






9. ひと personne








使



便











10. にんにょうひとあし jambes (humaines)


Allez au service des urgences dans la nuit si vous toussez !

Voilà une histoire qui va plaire à mon ami Cable
Je reviens de chez mon médecin traitant qui m’a prescrit il y a quelques jours des antibiotiques et un anti-tussif. Lorsque je lui ai dit que des quintes de toux me réveillaient chaque nuit à une heure du matin, et me tenaient éveillé plus d’une heure et demie avec des douleurs incroyables, il s’est mis à rire en me disant qu’il ne pouvait pas me donner plus de médicaments… Il doit penser que ça m’amuse de lui demander un traitement… 🙁 Je lui ai dit que pour arrêter les crises, je prenais ma dose de médicaments du matin en avance mais il m’a répondu qu’il ne fallait pas, que devais être « patient » (我慢する, la phrase « qui tue » car elle ne tient pas compte des différences personnelles face à la douleur) , et puis, je suis déjà « patient » puisque je suis malade… Je lui ai alors demandé ce qu’il fallait faire lorsque les crises survenaient. Réponse : « Si vous revenez au cabinet, on vous fera une radio. Mais s’il n’y a pas d’anomalie, je ne pourrai pas vous donner de médicaments supplémentaires ».
Bref, le dialogue de sourd. Et d’ajouter: « En cas de crise dans la nuit, allez au service des urgences ». Et bien sûr, dans ce genre de cas, le personnel dudit service des urgence vous demande pourquoi vous ne vous êtes pas fait soigner dans la journée et que votre cas ne justifie pas d’une consultation nocturne, et vous soigne finalement en faisant la gueule. Dans certains hôpitaux, on vous engueule presque. Et dans d’autres, on refuse même carrément de vous soigner. Certains cas de malades décédés suite à un refus d’hospitalisation par des services d’urgences ont d’ailleurs récemment défrayé la chronique au Japon.
Il faut d’ailleurs savoir que pour avoir une consultation au service des urgences, il est nécessaire de téléphoner au préalable! Un jour, ou plutôt une nuit, je m’étais pointé sans avoir prévenu et ils ne voulaient pas s’occuper de moi. J’avais menacé de faire un esclandre et finalement, ils avaient trouvé le temps de m’examiner…
Une autre fois, ma fille avait presque 41 de fièvre. Nous avions appelé les pompiers qui, après l’avoir examinée sommairement, avaient téléphoné au service des urgences pour savoir s’ils pouvaient la recevoir. Ce système est sûrement fait pour éviter un engorgement des urgences mais il n’est pas normal que les malades ne soient pas d’abord vus par un médecin qui décidera ou non d’envoyer le malade ailleurs si son état le permet. Il est en effet facile de se tromper de diagnostic par téléphone et si le malade décède, comme je le disais plus haut, c’est la faute à personne…

舛 ます > 舛添要一 Yôichi Masuzoe

Le Ministre de la Santé, du Travail et du Bien-être s’appelle Yōichi Masuzoe (舛添要一). Son nom de famille commence par l’élément que nous avons déjà vu ici.

Voir la page de Wikipedia en français sur Yôichi Masuzoe
Extraits : Yōichi Masuzoe (舛添 要一, Masuzoe Yōichi), né le 29 novembre 1948 à Yahata, qui fait aujourd’hui partie de Kitakyūshū, dans la préfecture de Fukuoka, est un politologue, universitaire, écrivain et homme politique japonais, membre du Parti libéral démocrate. Il est élu à la proportionnelle nationale à la Chambre des conseillers du Japon, la chambre haute de la Diète, depuis 2001 et est ministre de la Santé, du Travail et du Bien-être depuis le 27 août 2007, reconduit à ce poste dans le Cabinet de Yasuo Fukuda le 26 septembre 2007 et dans celui de Tarō Asō le 24 septembre 2008. Il est aussi bien connu du grand public et l’un des habitués des plateaux de télévision.

Formation et carrière professionnelle
Originaire de Kyūshū, il fait toute sa scolarité dans sa ville natale de Yahata puis entre à la faculté de droit et de sciences politiques de l’Université de Tōkyō dont il sort diplômé en histoire des systèmes politiques et du droit européen en 1971. Il part ensuite parfaire sa formation en Europe, tout d’abord à l’Institut d’histoire des relations internationales contemporaines de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne de 1973 à 1975 puis à l’Institut de hautes études internationales (HEI) de l’Université de Genève de 1976 à 1978. Il se spécialise alors dans l’étude des relations internationales et tout particulièrement sur le système politique et diplomatique français. Une fois rentré au Japon, il retourne à l’Université de Tōkyō où il sera professeur associé en sciences politiques et en histoire de 1979 à 1989.

Le scientifique reconnu
Parlant 7 langues (japonais, anglais, français, allemand, espagnol, russe et italien), auteur de plusieurs ouvrages et articles sur la France et sur l’étude de ses relations avec le Japon ou encore de la comparaison entre les systèmes politiques des deux pays dans les années 1980, il est alors considéré comme un des experts japonais sur ces questions et plus généralement sur les dossiers internationaux et est donc sollicité tout aussi bien par les médias et par les milieux politiques.

Voir la page de Wikipedia en japonais sur Yôichi Masuzoe

Voir la composition du gouvernement Asô