Réception à l’ambassade

Un petit mot pour parler de la réception organisée en l’honneur des participants aux congrès de la SJDF et de la SJLLF par notre ambassadeur, Gildas Le Lidec, qui a prononcé un discours proposant un renouveau des relations franco-japonaises dans lesquelles l’enseignement du français et des disciplines connexes n’est pas oublié. Qu’il soit remercié pour avoir remis en place cette réception qui avait été supprimée -grave erreur stratégique pour les relations franco-japonaises- par son prédécesseur. À l’écoute de tous, très motivé et plein d’humour, Gildas Lelidec a été hautement apprécié par l’ensemble des participants.

Richard Delrieu nous a fait l’honneur et le plaisir de nous jouer quelques morceaux -dont un de sa composition- sur le piano de la résidence, nous permettant de terminer cette très sympathique soirée sur une touche musicale de haut niveau.

Quand les sumos apprennent à danser

C’est le titre du livre de Jean-Marie Bouissou que je viens de finir. J’avoue avoir eu du mal à le commencer car je trouvais le titre un peu trop « racoleur pour Français » mais une fois dedans, je n’ai plus pu m’en décoller et je considère qu’il s’agit d’un livre indispensable pour comprendre la société, la culture, le système politique et l’administration japonais d’aujourd’hui.

Extraits du sommaire
Chap. 1 : Qu’est-ce que le modèle japonais? Où l’auteur, nous présente, entre autres, le système PSIG (la Protection Sociale Indirecte Généralisée) , les « Trois Piliers », les « Quatre Conditions »,…
Chap. 3 : Les dessous de la bulle
Chap. 6 : Du sumo à la valse La complexité de la déréglementation, Vont-ils changer le Japon?
Chap. 7 : L’État-mosaïque Une affaire de fiefs
Chap. 8 : Le Triangle d’airain ou la grande foire à l’influence
Chap. 9 : Démocratie made in Japan
Chap. 12 : La réforme qui vient « d’en bas » : la société civile
Chap. 14 : Qu’est-ce que la culture japonaise? Le système PPIG (la Protection Psychologique Indirecte Généralisée)

BOUISSOU Jean-Marie, Quand les sumo apprennent à danser – la fin du modèle japonais, Paris, Fayard, 2003, 635 p.

Règle à calcul japonaise

Visite de mon fils aîné. Il fait actuellement des études de maths à l’université. À son grand étonnement, je lui fais cadeau d’une règle dont je m’étais servi il y a bien longtemps et que j’ai rapportée de France lors de ma dernière visite chez mes parents.

C’est une « Bamboo slide rule » de marque Hemmi (made in Japan!) ou si vous préférez une règle à calcul coulissante en bambou (en japonais, 計算尺 keisan shaku). J’ai trouvé un site (disparu depuis) présentant exactement la même ainsi que des explications pour effectuer les calculs.

règle coulissante

Nous avons passé un bon moment à effectuer divers calculs. Vraiment étonnant!

O-kuizome (お食い初め)

Hier, avant d’arriver au boulot, j’ai rencontré une collègue qui m’a dit qu’elle venait d’être grand-mère.

Une cérémonie appelée « o-kuizome » a été organisée en l’honneur de sa petite fille. Elle consiste à préparer un certain nombre d’aliments et à faire semblant de les manger devant l’enfant et aussi de simuler qu’on les lui fait manger. Pendant la cérémonie, on prie pour que l’enfant n’ait aucun problème avec son alimentation pendant toute sa vie.

kuizome

Je n’avais jamais entendu parler de cette cérémonie. Il paraît qu’elle est remise à l’honneur depuis quelque temps par les jeunes couples.

Définition de kuizome du Kôjien : くい-ぞめ【食い初め】
小児が生れて一○○日か一二○日目に初めて飯を食べさせる祝い事。実際には食べさせるまねだけをする。はしたて。箸ぞめ。ももか。

Histoire de Pi

Je viens de finir « Histoire de Pi« , un roman écrit par un Canadien. J’ai été vraiment enthousiasmé par cette histoire passionnante et très originale. Depuis « Le Parfum » (de Peter Süskind), aucun roman n’a réussi à me captiver autant.

Peu avant de le commencer, j’étais en train de lire un gros pavé « Quand les Sumos apprennent à danser » (de Jean-Marie Bouissou) dont je vous parlerai bientôt. Dans un tout autre domaine (la politique et la société japonaises), c’est aussi un ouvrage remarquable. J’y reviendrai en détails.

« Le rapport avec le Japon? » me direz-vous à propos du premier livre… C’est un ami québécois, Alain Côté, qui me l’a passé. Alain travaille comme traducteur et, à côté, il a de nombreuses activités très intéressantes, entre autres, un dictionnaire en ligne dont un script d’accès était installé sur france-japon.net (sur la gauche) ave un forum dédié à la traduction.

Ah… j’allais oublier… Dans le roman, le cargo qui coule est japonais.