Mon sculpteur japonais préféré : Shigeoka Kenji

shigeokaC’est à l’occasion d’une mission d’interprétariat pour une galerie d’art que j’ai découvert il y a déjà une quinzaine d’années le sculpteur Kenji Shigeoka ( 重岡健治 ) dont on peut voir les statues et monuments en divers endroits du Japon. C’est ainsi qu’après avoir découvert une de ses œuvres devant le parc Sumpu ( 駿府公園 ) de Shizuoka, j’ai maintenant le plaisir d’en admirer plusieurs autres dans divers jardins publics de l’arrondissement d’Arakawa et ailleurs à Tokyo.

Voir des photos de ses oeuvres exposées en plein air au bord de la mer.

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Les crottes de chien sur les trottoirs au Japon!

Eh bien, justement, il n’y en a pas! Ou rarement.
Tous les propriétaires de chiens promènent leur toutou armés d’une pelle, de papier toilette (ou de journaux) et dès que leur compagnon fait ses besoins, ils les ramassent et les mettent dans une poche en vinyle. Les plus habiles glissent un morceau de journal sur le trottoir dès que Médor se met en position de déféquer et hop! il n’y a plus qu’à plier et ranger. On torche même le postérieur de l’animal.
Un exemple à suivre en France. Les trottoirs et les parcs ne sont pas des toilettes publiques!

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Les nuisances sonores au Japon

haut-parleur

Ce matin, à la sortie de la gare de Matsudo, mes tympans ont été violemment agressés par un discours amplifié à outrance par des hauts-parleurs. Ça m’a rappelé qu’il y a une quinzaine d’années, je m’étais intéressé à une association qui s’appelait « Sôon Kôgai wo Kangaeru Kai » 騒音公害を考える会 . Ses responsables m’avaient invité à participer à leurs réunions qui se tenaient à Yokohama. C’était à l’époque trop loin pour moi et j’étais bien trop occupé pour m’y rendre. Ils avaient eu la gentillesse de m’envoyer des auto-collants dénonçant les nuisances des hauts-parleurs.
Il est pour le moins désagréable d’être constamment dérangé par des bruits variés de camionnettes annonçant la vente de tel ou tel produit ou la collecte de vieux appareils. Et quand, comme cet après-midi, le bruit des hauts-parleurs d’un marchand de gyôza 餃子 réveille la petite qui vient de s’endormir en débitant la totalité de son menu, la colère monte…
Bien sûr, il y a aussi le vendeur de tôfu qui souffle dans sa mini trompette, mais ce bruit discret, très « exotique », n’est pas dérangeant.
Autrefois, en France, on entendait le rémouleur, le brocanteur ou le vitrier crier dans la rue et cela restait d’un niveau supportable. Mon grand-père nous amusait beaucoup car il excellait dans l’imitation de ces artisans ambulants: « On raccommode les parapluies… faïences, porcelaines… tous les objets cassés, brisés… les marbres et les antiquités! Peaux de lapins! » C’était chanté, avec un accent de faubourg très drôle… il manque la musique… Tiens, faudra que je fasse un podcast comme dans le blog « Comme ca du Japon » pour vous donner une idée.
Heureusement, certaines villes, comme Hamamatsu, limitent l’usage des hauts-parleurs. Mais le problème est encore loin d’être résolu et le pire, c’est au moment des élections! Et là, je trouve ça particulièrement grave parce que ce sont des hommes politiques qui polluent notre -relatif- silence.