Mes petits-enfants franco-japonais

Voici les noms des enfants de mon fils Shin 慎, donc mes petit-enfants.

優 ゆう Yû, née le 7 juillet 2010 → sens = gentille
凪 なぎ Nagui, né le 12 avril 2012 → sens = bonace
巫 みこ Miko 24, née en mars 2015 → sens = prêtresse shintoïste
相 あい Aï née en septembre 2019 → sens = ministre qui conseille le monarque (entre autres nombreux sens)

Au temple « Narita san Shinshō-ji » : koma inu

Koma inu, au temple « Narita san Shinshō-ji ».
Le Narita-san shinshō-ji (成田山新勝寺, litt. « nouveau temple de la victoire »), est un temple bouddhiste Shingon situé au centre de Narita, dans la préfecture de Chiba, au Japon.
Les komainu (狛犬) sont des paires de statues de créatures semblables à des lions qui gardent l’entrée de nombreux temples.

Les laques japonais

On appelle « laques » , des objets laqués avec la gomme-résine naturelle extraite de l'arbre laquier. Cet art décoratif se rencontre dans presque tous les pays d’Orient où les arbres laquiers poussent à l'état sauvage.

Bref historique

Nous avons des renseignements sur les laques grâce aux découvertes archéologiques, à la littérature, à la peinture et bien sûr aux nombreux objets qui sont parvenus jusqu'à nous. Le plus ancien que l'on connaisse actuellement date de la période antérieure de l'ère Jomon, c'est à dire de 3700 à 3000 environ avant notre ère. Il s'agit d'un fragment de peigne découvert avec d'autres vestiges dans un « kai­zuka » (amas de coquillages) à Torihama.
Il semble que la laque ait donc déjà été utilisée depuis très longtemps comme revêtement protecteur. La venue de moines bouddhistes chinois, coréens et indiens pour enseigner leur religion au Japon entre le VIème et Ie VIIème siècle et les déplacements de population qui en résultèrent, permirent l'introduction de nouvelles techniques continentales de laque, utilisées principalement pour les objets de culte bouddhique. On trouve dans la littérature des environs de l'an mille des descriptions d'objets en laque.
L'usage de la laque poursuit son essor à l'époque Heian qui a laissé de nombreux objets et de magnifiques décorations de tempIes, puis au XVIème siècIe sous l'impuIsion de Toyotomi Hideyoshi qui favorise les artisans laquiers. Le repli sur lui-même du Japon à partir de la période Tokugawa accentue le développement d'une technique spécifiquement japonaise. Sous l'ère Meiji, les expositions internationales qui se tiennent en Europe font connaître à un public de plus en plus large l'art japonais.
On trouve encore de nos jours de nombreux artisans et écoles représentant différents styles et techniques. Cependant, dans le contexte actuel de compétition économique du Japon, seuls les plus célèbres d'entre eux peuvent encore vivre de leur art. Les autres, plus nombreux, sont malheureusement condamnés à abandonner leur art et à se recycler à plus ou moins brève échéance.

Techniques de la laque : récolte, fabrication, application, décoration

A. Récolte et fabrication

On trouve de nombreuses variétés d'arbres laquiers du sud de Hokkaido à la pointe méri­dionale de Kyûshû . La récolte de la gomme-résine se fait principalement en été, saison où l'arbre est le plus vigoureux, mais peut s'étaler sur six mois selon les latitudes. On pratique sur le tronc des entailles de grandeur variable suivant la taille et l'âge des arbres. La gomme-résine qui s'écoule goutte-à-goutte est recueillie dans des récipients. Elle subit ensuite diverses manipulations destinées à la purifier. On fabrique ainsi plusieurs qualités de laque en fonction des usages auxquels on les destine. Il y a ainsi des laques transparentes qui ne dissimulent pas la configuration originale du matériau de base de l'objet (le dessin des fibres du bois par exemple), et également des laques teintées obtenues par mélange avec une teinture (iro-urushi), notamment rouge et noire, qui colorient l'objet.

B. Application et décoration

Les objets à laquer demandent eux-mêmes diverses méthodes de fabrication. Le matériau de base le plus utilisé est le bois. On utilise aussi le cuir, le métal et même le papier et la porcelaine.
Les techniques d'application et de décoration sont nombreuses.
« Uwanuri » est la phase proprement dite de laquage. Elle exige des techniques différentes selon qu’on décorera ou non l'objet. On utilise une laque transparente si l’on veut que soit apparent le motif original de l'objet.
« Urushie » : la laque teintée est appliquée sur le matériau de base et constitue en elle-même la décoration ou bien peut être le fond.
« Makie » est une technique où l’on dessine dans un premier temps des motifs avec de la laque. Ceux-ci sont ensuite parsemés de poudre d'or et d'argent alors que la laque est encore humide. Une variante de cette technique consiste à recouvrir ce saupoudrage de laque noire que l'on ponce jusqu'à ce que réapparaissent, bien lisses, les motifs recouverts d'or et d'argent. Ceci s'appelle « togidashi ».
« Takamakie » est une sorte de laque en relief.
« Kingin » : Là, les motifs décoratifs sont dessinés avec de la colle mélangée à des poudres d'or et d’argent.
Pour l’incrustation on utilise principalement deux techniques : « Raden » consiste en l’incrustation de lamelles de nacre tandis que « hyômon » est I'application de feuilles d'or et d'argent.
La sculpture des laques se rencontre également avec les techniques « tsuishu » et « tsuikoku ». Des motifs sont sculptés sur des enduits de laque passés en plusieurs couches.
Existe aussi la gravure, avec notamment la technique dite « chingin » qui consiste à graver un motif au ciseau puis à l’incruster de feuilles d'or.
Parfois le support est à peine existant, chanvre ou crin de cheval, et certains laques sont même exécutés directement sur des moules de métal. Le nombre de couches de laques appliquées est lui aussi très variable, de deux ou trois couches à plusieurs dizaines.

Les objets en laque

Ils sont extrêmement variés.
Tout d'abord les objets de culte, bouddhique, shintô ou shingon , des simples accessoires jusqu'aux temples eux-mêmes dont de très grandes parties sont entièrement laquées.
Parmi ces objets de culte on trouve bien sûr des statues du Boud­dha ou d'autres dieux, des meubles, des plateaux destinés aux offrandes, des boîtes contenant des objets ou des textes sacrés, des instruments à percussion. Les accessoires militaires sont également très nombreux : armures, casques, fourreaux de sabres et selles, entre autres.
Une petite boîte à médicaments constituée de plusieurs compartiments emboîtés et resserrés par un cordon, l'« inro » est devenue à partir du XVIIIème siècle un accessoire à la mode dans la classe des samouraï. Il est accompagné du « netsuke », un petit objet d'environ trois centimètres fixé à l'extrémité du cordon de l'« inro ».
Les instruments de musique, le « koto » par exempIe, peuvent aussi être laqués, les masques de « nô » ou de « bugaku » également. Enfin, on trouve encore une grande variété de laques parmi les meubles et les objets de la vie quotidienne : tables, coffres, plateaux, nécessaires à calligraphie, cadres de tableaux, miroirs ainsi que la vaisselle, principalement plats et bols.

Les motifs

Là aussi, on trouve une très grande variété. Le thème principal est la nature, végétale et animale. Les pins, les bambous, les roseaux reviennent fréquemment mais également de nombreuses autres fleurs, arbres, oiseaux et paysages. Les scènes religieuses sont représentées et très souvent les scènes de la vie quotidienne, ruraie et artisanale.

Bibliographie

Ouvrages en français.

  • Le Monde du Japon de Henri Stierlin. Éditions Princesse.
  • L’Art du Japon. Galerie des Beaux-Arts, Bordeaux, 1982.
  • L’Âge d’or du Japon de Rose Hempel. Éditions PUF.

Ouvrages en japonais

  • Urushi kôgei de Hirakazu Arakawa Éditions Hoikusha.
  • Nihon no bijutsu (genshi, kodai hen) de Ohide Komatsu. Éditions Shibundo.
  • Nihon no bijutsu (chusei hen) de Norio Suzuki. Éditions Shibundo.
  • Sekai daihyakkajiten. Éditions Heibonsha.

Dans le quartier de Tora San, à Shibamata.

« C’est dur d’être un homme » (男はつらいよ, Otoko wa tsurai yo) est une série de cinquante films japonais. Elle relate les mésaventures tragi-comiques de Torajirō Kuruma (車寅次郎, Kuruma Torajirō), dit Tora-san (寅さん), un homme sensible n’ayant pas de chance en amour, devant faire face à diverses crises économiques, problème familiaux et autres malheurs. (Source : wikipedia)

La tortue de mon quartier : Kameari 亀有

La tortue de mon quartier, Kameari (亀有 Il y a une/des tortue/s).
Cette zone s’appelait autrefois « Kamenashi »(亀梨). On dit que ce nom a été donné parce que c’est une terre qui a la forme de la carapace d’une tortue.
Ce nom de lieu est dit malchanceux en raison de « nashi » qui peut aussi signifier « aucun », et a été changé pour le nom actuel au début de la période Edo (vers 1644).

L’aventure continue sur les réseaux sociaux !

Vous pouvez consulter sur ce blog les 215 articles que j’y ai publiés sur des domaines variés. Ce blog continuera à être mis à jour de temps en temps.

Certaines de mes publications se font sur ces sites et réseaux sociaux: https://www.facebook.com/christian.bouthier
https://www.linkedin.com/in/christianbouthier/
https://twitter.com/france_japon/
http://www.christian.bouthier.org/

Et toujours, le site principal : http://france-japon.net/ (plus de 1000 articles)

Le forum : http://france-japon.net/forumjapon/ (plus de 45000 messages). Pour voir les questions fréquemment posées sur le Japon, visitez le wiki : http://france-japon.net/wiki/

Voici les blogs qui ne sont plus mis à jour mais contiennent plusieurs centaines d’articles toujours d’actualité, surtout sur la langue japonaise :
Le site sur les kanji : http://www.france-japon.net/un-kanji-par-jour/
Le site sur les clés de kanji : http://www.france-japon.net/cles-de-kanji/
Et bien sûr ce blog : http://www.france-japon.net/blog2/

Enfin, je signale le nouveau site OFFICIEL des anciens étudiants de Langues O !
https://alumni.inalco.fr/

Archives de france-japon.net des années 2000 à 2001

J’ai retrouvé les archives de france-japon.net pour les années 2000 à 2001.
C’était l’époque où le site était encore en « html ». Il n’y avait quasiment aucune communication sur le web venant des associations françaises, franco-japonaises et des organisations gouvernementales, comme, par exemple, de l’ambassade de France au Japon.

http://www.france-japon.net/archives/1an2000.html

Ce n’est qu’en 2001 que le premier portail-blog en « php » a été créé. Puis, en 2004, le forum a été renouvelé pour prendre la forme qu’il a aujourd’hui :

http://france-japon.net/forumjapon/

Le Musée national de Tokyo

J’habite à deux pas du Musée national de Tokyo. Aujourd’hui, j’ai pris une carte d’abonnement qui me donne un accès illimité à ce Musée pendant un an. J’ai aussi accès aux Musées de Kyôto, de Kyûshû et de Nara !
Ça m’a coûté seulement 2000 yens, soit environ 15 euros !

Lien vers la page wikipedia du Musée :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Musée_national_de_Tokyo

1984, de George Orwell, le novlangue et la langue japonaise

Redécouvert récemment avec grand plaisir le Novlangue dans Wikipédia.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Novlangue
J’avais lu 1984 en anglais justement cette même année.
« Quel rapport avec le Japon? » me direz-vous. La réponse se trouve dans l’article de Wikipédia cité ci-dessous.

Petit rappel pour commencer…
Langue officielle d’Oceania, le novlangue fut créé pour satisfaire les besoins idéologiques de l’Ingsoc (pour English Socialism) : il doit favoriser la parole officielle et empêcher l’expression de pensées hétérodoxes ou critiques. En 1984, l’usage du novlangue n’était pas encore très répandu et il n’était alors maîtrisé à l’oral et à l’écrit que par des spécialistes ; mais il est destiné à remplacer totalement le Oldspeak (ou anglais standard), un objectif fixé pour les années 2050. Son usage se répand constamment ; les membres du parti tendent de plus en plus à utiliser le vocabulaire et la grammaire novlangues.
(…)
Principes
L’idée fondamentale du novlangue est de supprimer toutes les nuances d’une langue afin de ne conserver que des dichotomies qui renforcent l’influence de l’État. Un rythme élevé de syllabes est aussi visé, avec l’espoir que la vitesse des mots empêche la réflexion.
De plus, si la langue possède le mot « bon », il est inutile qu’elle ait aussi le mot « mauvais ». On crée le concept « mauvais » en ajoutant un préfixe marquant la négation (cela donnera « inbon »). La grammaire est aussi très simplifiée ; ainsi le pluriel est toujours marqué par un s (on dit « des chevals » et « des genous ») ; les verbes se conjuguent tous de la même manière.
Un verbe doit toujours dériver du nom correspondant quand il existe. Dans la version anglaise, to cut (couper) est ainsi remplacé par to knife (sachant que knife signifie couteau).

Les caractéristiques du novlangue existent dans des langues agglutinantes comme le japonais, le turc ou l’espéranto. Sa critique du remplacement de tous les termes équivalents « mauvais, répugnant, dégoûtant, exécrable, infect… » par un simple « inbon » manque de souplesse pour un anglophone, mais le procédé est utilisé dans les langues agglutinantes en communication quotidienne, et parfois en poésie. Le novlangue surprend surtout un anglophone s’adressant à d’autres anglophones disposant eux aussi d’un vocabulaire de 30 000 mots et plus. Orwell connaissait l’espéranto via son long séjour chez sa tante Ellen Kate Limouzin, femme d’Eugène Lanti, l’un des fondateurs et principaux moteurs du mouvement espérantiste ouvrier. Le novlangue caricature les langues anglaises simplifiées, en particulier l’anglais basic.

Un hôpital top de chez top !

Voilà, c’est fini! Je suis sorti aujourd’hui. J’ai passé un excellent séjour à l’hôpital. Le personnel était très « aux petits soins » – c’est le cas de le dire, mais aussi aux grands!
La communication était de niveau maximal, extrêmement bien faite et rassurante. Tout le personnel, du chirurgien à l’aide-soignante, en passant par les anesthésistes et les infirmières était très jeune, extrêmement poli, très professionnel. J’allais oublier le personnel administratif et les « techniciens de surface ». Tous très pros aussi.
J’en suis encore baba. Je n’en reviens pas qu’on ait pu atteindre un tel niveau. Ça n’a pas dû se faire du jour au lendemain…
Le nom de l’hôpital : 日本医科大学付属病院 Nihon ika daigaku fuzoku byôin.

Il se trouve près de la station Sendagi, sur la ligne Chiyoda, à Tokyo.
Vous le trouverez facilement sur le web. Il ne paie pas de mine de l’extérieur -ni de l’intérieur- mais vraiment je n’hésite pas, comme le fait parfois mon ami Cable pour les films, j’attribue 5 étoiles pour l’ensemble.

Opération chirurgicale : ça fait mal… au portefeuille !

Je dois me faire opérer courant juin et dois donc me faire hospitaliser pendant une semaine environ m’a annoncé la ravissante chirurgienne qui m’a examiné.
J’ai demandé à l’infirmière combien coûtait une chambre particulière. Réponse : 40000 yens par jour! Ils ont aussi des chambres sans douche, juste un lavabo, à 17000 yens mais elles sont rarement disponibles.
« Et les chambres ordinaires comprennent combien de lits?
– 8 lits… »
Alors j’ai dit : « Bon je prends seulement 2 ou 3 jours de chambre particulière et après, je voudrais être transféré dans une chambre ordinaire… »
Réponse de l’infirmière au bout du fil :
« Monsieur, nous ne pouvons pas vous garantir que nous pourrons vous changer de chambre en cours d’hospitalisation.
– Ah bon? Alors, je sortirai au bout de 3 jours, tant pis! Je signerai une décharge » ai-je répondu!

Voilà ce que j’avais écrit hier.
Aujourd’hui, nouvelle consultation, cette fois avec un jeune chirurgien très sympa qui me dit que dès le lendemain de l’opération certaines personnes sont déjà en train de trotter dans les couloirs et donc que la durée d’hospitalisation peut être considérablement réduite. Notez bien le « certaines personnes ». Ça dépend quand même de leur état…
Donc, si mon état est satisfaisant, ça m’arrange bien parce qu’à ce tarif je me voyais pas rester plus de 3 jours! Enfin… j’ai pas eu tout le détail des prestations, j’aurai peut-être droit à des « private dances » chaque soir…
Ensuite, revue de détail avec l’infirmière qui me dit que « pas de problème pour l’attribution d’une chambre mais qu’on ne pourra pas me la garantir vu que cela dépend des admissions en urgence. » Vu comme cela, c’est parfaitement compréhensible. Je ne voudrais pas qu’on laisse à la porte, dans l’ambulance, un pauvre diable ayant besoin d’un lit par ma faute. Le Japon a défrayé la chronique ces dernières années pour avoir refusé aux urgences des malades. Certains en sont même morts.
Bref, c’est la veille de l’hospitalisation qu’on me téléphonera pour m’annoncer mon sort. Génial, hein!
Je m’attends à quelque chose du genre : « Ah ben… on n’a plus que des chambres à 80000 yens/jour. J’ai vu la grille des tarifs aujourd’hui, il y en a ! À ce prix-là, on doit avoir la revue du Crazy Horse et son équipe au grand complet!

E-tax au Japon : les impôts par internet pour un résident étranger…

Aujourd’hui, je suis allé à la mairie de l’arrondisssement d’Arakawa (Tokyo) pour demander un document nécessaire pour effectuer sa déclaration d’impôts par internet.
C’est le Centre des Impôts du même Arakawa-ku qui m’avait indiqué que je devais tout d’abord me procurer un « certificat électronique (denshi shômeisho) » avant de poursuivre les formalités d’inscription sur leur site. Les gars du centre des impôts, étaient, comme d’habitude, très sympas et serviables. Si si, je fayote pas, je le pense! Ils s’étaient même mis à trois pour me rassembler la documentation.
Pour un citoyen japonais, c’est un papier facile à obtenir à la mairie moyennant la modique somme de 500 yens et l’attribution d’une carte à puce contenant ses données personnelles. Mais lorsque je me suis adressé au guichet, on m’a gentiment redirigé vers le bureau des étrangers.
Là, un monsieur fort sympathique lui aussi, nous a bien expliqué que les étrangers devaient en fait s’adresser à un organisme privé, dont il ne pouvait pas dire le nom (devoir de réserve et service public obligent). Mais il s’est empressé de nous dire également que, d’après ses infos, le montant à régler à cette prestation d’une société privée -dont nous ne connaissons pas encore le nom- était assez élevé puisqu’il serait de l’ordre de 25 000 yens! Non, n’écarquillez pas les yeux, et ne me dites pas que je me suis trompé d’un zéro! Bon, c’est que ce monsieur nous a dit, n’est-ce pas? Pour l’instant, je n’ai pas vérifié l’info…
Mais comme l’a gentiment ajouté notre interlocuteur : « Ça fait quand même une grosse différence, hein ! » Oui, c’est même totalement dissuasif !
Ça vous donne pas envie d’en savoir plus, vous ? Moi, si. Et je pense même qu’il s’agit purement et simplement de ségrégation.
J’allais oublier… Il paraît que le nom de l’organisme qui gère l’attribution des cartes à puces pour étrangers se trouve sur le site web… de l’Agence Nationale des Impôts ! Tiens, pas de devoir de réserve dans ce cas??
L’autre jour, j’avais dit aux gentils fonctionnaire du Centre des Impôts d’Arakawa-ku que je leur ferai un petit retour d’info après ma visite à la mairie. Ils vont être servis !

25 mai 2010 : modification/ajout

J’ai trouvé ceci sur le site de http://www.debito.org/?p=1014 :

« … Foreigners, however, do not have a kihon daicho and therefore cannot get a Y1000 signature. After some research, the NTA suggested going to a commercial source of compatible electronic signatures, Miroku joho service ( mjs.co.jp ) which charges Y32,550 for the same service… »