Bonjour,
je suis inscrite depuis deux mois mais n'ai pas encore pris la peine de me présenter.
Je travaille actuellement en Inde où je suis venue un peu "par hasard", disons par chance. Me voici amoureuse d'un délicieux Indien, lui même amoureux du Japon ! Nous avons le projet de venir travailler tous les deux au Japon, lui comme professeur d'anglais, et moi de français.
Le Japon, c'est encore pour moi une image toute nimbée de littérature et de poésie. Parce que je ne le connais que par ses arts. en fait, ce pays m'a d'abord fait rêvé pour ses montagnes - je viens des Alpes et rêve de découvrir les sommets nippons, à ski, à pied ou à crampons.
Ainsi j'espère voir nos projets de boulot et d'alpinisme réalisés à partir du mois d'octobre.
Ce site m'a donné plein de pistes pour orienter mes recherches. Je remercie donc les modérateurs et les auteurs d'articles.
un peu plus à l'est
Bonsoir,
c'est vrai que pour les montagnes, la campagne japonaise en est remplie. C'est vraiment tres beau mais je ne connais que la petite montagne. Ou le mont Fuji qui, vu de pres, en jette vraiment.
Sinon une vision "nimbee de poesie" est certainement conciliable avec certaines realites moins poetiques.
Ce qui est sur, c'est que meme dans meme dans une certaine routine, le Japon est parfois tres surprenant.
c'est vrai que pour les montagnes, la campagne japonaise en est remplie. C'est vraiment tres beau mais je ne connais que la petite montagne. Ou le mont Fuji qui, vu de pres, en jette vraiment.
Sinon une vision "nimbee de poesie" est certainement conciliable avec certaines realites moins poetiques.
Ce qui est sur, c'est que meme dans meme dans une certaine routine, le Japon est parfois tres surprenant.
Re: un peu plus à l'est
Est-ce que ton "délicieux Indien" a des contacts pour entrer dans une boite de langues ? Il ne faut pas perdre de vue que, quel que soit son niveau de langue, et je sais qu'il peut être très bon, il ne sera jamais considéré comme un "native speaker" et aura de ce fait, un handicap sérieux.stephani a écrit :Bonjour,
Je travaille actuellement en Inde où je suis venue un peu "par hasard", disons par chance. Me voici amoureuse d'un délicieux Indien, lui même amoureux du Japon ! Nous avons le projet de venir travailler tous les deux au Japon, lui comme professeur d'anglais, et moi de français.
L'enseignement privé, qui marche principalement par le bouche à oreille, est encore plus fermé.
Ceci n'est pas destiné à vous décourager...
Re: un peu plus à l'est
Ceci dit, il y a déjà, depuis longtemps, des personnes de toutes nationalités qui enseignent l'anglais au collège, au lycée, et bien sûr dans des écoles privées.
On sait bien que les Indiens ou les Singapouriens (on dit comme ça?) sont des natifs en anglais.
Et c'est comme cela qu'on les considère lorsqu'on les embauche.
On sait bien que les Indiens ou les Singapouriens (on dit comme ça?) sont des natifs en anglais.
Et c'est comme cela qu'on les considère lorsqu'on les embauche.
ume a écrit :Est-ce que ton "délicieux Indien" a des contacts pour entrer dans une boite de langues ? Il ne faut pas perdre de vue que, quel que soit son niveau de langue, et je sais qu'il peut être très bon, il ne sera jamais considéré comme un "native speaker" et aura de ce fait, un handicap sérieux.stephani a écrit :Bonjour,
Je travaille actuellement en Inde où je suis venue un peu "par hasard", disons par chance. Me voici amoureuse d'un délicieux Indien, lui même amoureux du Japon ! Nous avons le projet de venir travailler tous les deux au Japon, lui comme professeur d'anglais, et moi de français.
L'enseignement privé, qui marche principalement par le bouche à oreille, est encore plus fermé.
Ceci n'est pas destiné à vous décourager...
Je ne sais pas quelle est la réputation des indiens, mais je sais que les gens de Singapour sont réputés pour parler le "Chenglish" (Pour ceux d'origine chinoise, pour les malaisiens et indiens, c'est différent) plus que l'anglais (selon les dires de mes profs qui ont enseigné là bas). Bien qu'ils soient natif anglais, sont-ils vraiment considérés comme tel au Japon?
Ne mettons pas tout le monde dans le même sac.
J'ai connu divers profs de nationalités variées dont l'anglais était excellent. De plus, ils possédaient des diplômes d'enseignement de cette langue et étaient parfaitement compétents sur le plan pédagogique, ce dont le premier natif venu ne peut se prévaloir.
De plus, je crois que la soi-disant "suprématie" de l'anglais "anglais" (il y a d'ailleurs bien des accents, n'est-ce pas) et de l'anglais "américain" pour l'enseignement est une vision obsolète.
Mais tout ceci pour dire que j'encourage nos amis à se lancer dans leur aventure.
Peut-être d'ailleurs que nous pourrions continuer sur ce sujet par MP pour éviter de trop "polluer" cette annonce?
J'ai connu divers profs de nationalités variées dont l'anglais était excellent. De plus, ils possédaient des diplômes d'enseignement de cette langue et étaient parfaitement compétents sur le plan pédagogique, ce dont le premier natif venu ne peut se prévaloir.
De plus, je crois que la soi-disant "suprématie" de l'anglais "anglais" (il y a d'ailleurs bien des accents, n'est-ce pas) et de l'anglais "américain" pour l'enseignement est une vision obsolète.
Mais tout ceci pour dire que j'encourage nos amis à se lancer dans leur aventure.
Peut-être d'ailleurs que nous pourrions continuer sur ce sujet par MP pour éviter de trop "polluer" cette annonce?
lawren00 a écrit :Je ne sais pas quelle est la réputation des indiens, mais je sais que les gens de Singapour sont réputés pour parler le "Chenglish" (Pour ceux d'origine chinoise, pour les malaisiens et indiens, c'est différent) plus que l'anglais (selon les dires de mes profs qui ont enseigné là bas). Bien qu'ils soient natif anglais, sont-ils vraiment considérés comme tel au Japon?
Bonne chance dans votre entreprise à toi et ton ami Stephani.
Comme l'a dit bcg plutôt que le fait d'être natif de régions du monde où l'anglais ou le français ont subi des influences locales (au fait, c'est un peu hors sujet, mais à Singapour, on parle de "Singlish" et cela n'a rien de péjoratif; contrairement au velléités de suprématie du français de France, dans le monde anglophone, on reconnait et respecte l'existence de différentes formes d'anglais) ce sont les compétences qui comptent. Et les compétences s'évaluent par les diplômes mais aussi l'expérience (il me semble avoir vu dans un autre message que dans ce domaine tu étais particulièrement bien armée
avec un master de fle et une agrégation de littérature ).
Pour rebondir sur un autre point, le gouvernement japonais il y a quelque temps paraissait très intéressé par le vivier en informaticiens de haut niveau que représente l'Inde. A Nagoya, il y a de plus en plus d'investisseurs du sous-continent indien (Inde, Pakistan, Népal) dans différentes branches autres que l'informatique également. Je connais également un certain nombre de personnes d'origines diverses, Vietnam, Malaisie, Egypte, Erythrée, qui enseigne leurs cultures ... en anglais, dans le cadre de formations au multiculturel.
Et pour terminer, en matière de montagnes ce qui est bien au Japon, c'est que l'on n'en est jamais très loin! Cela reste quand même de la moyenne montagne.
J'espère que tu nous tiendras au courant du développement de votre projet. A bientôt!
Comme l'a dit bcg plutôt que le fait d'être natif de régions du monde où l'anglais ou le français ont subi des influences locales (au fait, c'est un peu hors sujet, mais à Singapour, on parle de "Singlish" et cela n'a rien de péjoratif; contrairement au velléités de suprématie du français de France, dans le monde anglophone, on reconnait et respecte l'existence de différentes formes d'anglais) ce sont les compétences qui comptent. Et les compétences s'évaluent par les diplômes mais aussi l'expérience (il me semble avoir vu dans un autre message que dans ce domaine tu étais particulièrement bien armée
avec un master de fle et une agrégation de littérature ). Pour rebondir sur un autre point, le gouvernement japonais il y a quelque temps paraissait très intéressé par le vivier en informaticiens de haut niveau que représente l'Inde. A Nagoya, il y a de plus en plus d'investisseurs du sous-continent indien (Inde, Pakistan, Népal) dans différentes branches autres que l'informatique également. Je connais également un certain nombre de personnes d'origines diverses, Vietnam, Malaisie, Egypte, Erythrée, qui enseigne leurs cultures ... en anglais, dans le cadre de formations au multiculturel.
Et pour terminer, en matière de montagnes ce qui est bien au Japon, c'est que l'on n'en est jamais très loin!
Cela reste quand même de la moyenne montagne.J'espère que tu nous tiendras au courant du développement de votre projet. A bientôt!
Dernière modification par Hachiryu le 08 avr. 2007, 16:34, modifié 1 fois.
Bonjour,
comme le dit hachiryu il ya pas mal d'indiens auxquels on fait appel pour travailler dans l'informatique et il suffit de consulter les annonces d'emploi destinées aux étrangers pour constater que les employeurs cherchent ce type de profil.
Maintenant, à propos de ce qu'a dit Ume, il ne faut surtout pas prendre ça personnellement et c'est surement à nunacer. En fait il y a toute une ,yriade d'écoles privées de langues au japon avec une réputation; des tarifs et des méthodes bien différents d'une école à l'autre.
En ce qui concerne le recrutement dans ces écoles, je pense que ça dépend de la politique de l'école et
surtout des élèves. car le directeur aura beau avoir de la sympathie pour les indiens ou ne juger les gens que sur leurs compétences réelles, si les élèves, qui sont des clients parfois bien étranges, se plaignent que le facies du prof ne leur rappellle pas assez la partie nord occidentale du globe, il est probable qu'il n'en recrute pas d'autres par la suite...Ceci est juste un exemple et je conseillerai plutôt à Stephani, et son copain, de fouiner partout où ils peuvent.
Je ne sais pas si les indiens subissent une quelconque discrimination pour ce genre de poste et il ya des écoles d'anglais qui, théoriquement, ne font aucune différence du moment que le candidat a un niveau de natif.
Par contre, il arrive que les profs ayant des orgines asiatiques marquées, soient l'objet de mises en doute sur leurs compétences de la part des "clients" qui ne comprennent pas toujours qu'on puisse s'appeller "N'guyen" et être un très bon prof maitrisant la langue enseignée avec sérieux.
Il faut bien comprendre que ce n'est pas de l'enseignement au sens de service public et la plupart des écoles ne vivent que par les leçons vendues.
Mais comme le dit Bcg, il ne faut certainement pas s'arrêter à ça et ça parait possible.
Par ailleurs tous les japonais ne sont pas racistes et je cite ici des cas un peu extrêmes.
comme le dit hachiryu il ya pas mal d'indiens auxquels on fait appel pour travailler dans l'informatique et il suffit de consulter les annonces d'emploi destinées aux étrangers pour constater que les employeurs cherchent ce type de profil.
Maintenant, à propos de ce qu'a dit Ume, il ne faut surtout pas prendre ça personnellement et c'est surement à nunacer. En fait il y a toute une ,yriade d'écoles privées de langues au japon avec une réputation; des tarifs et des méthodes bien différents d'une école à l'autre.
En ce qui concerne le recrutement dans ces écoles, je pense que ça dépend de la politique de l'école et
surtout des élèves. car le directeur aura beau avoir de la sympathie pour les indiens ou ne juger les gens que sur leurs compétences réelles, si les élèves, qui sont des clients parfois bien étranges, se plaignent que le facies du prof ne leur rappellle pas assez la partie nord occidentale du globe, il est probable qu'il n'en recrute pas d'autres par la suite...Ceci est juste un exemple et je conseillerai plutôt à Stephani, et son copain, de fouiner partout où ils peuvent.
Je ne sais pas si les indiens subissent une quelconque discrimination pour ce genre de poste et il ya des écoles d'anglais qui, théoriquement, ne font aucune différence du moment que le candidat a un niveau de natif.
Par contre, il arrive que les profs ayant des orgines asiatiques marquées, soient l'objet de mises en doute sur leurs compétences de la part des "clients" qui ne comprennent pas toujours qu'on puisse s'appeller "N'guyen" et être un très bon prof maitrisant la langue enseignée avec sérieux.
Il faut bien comprendre que ce n'est pas de l'enseignement au sens de service public et la plupart des écoles ne vivent que par les leçons vendues.
Mais comme le dit Bcg, il ne faut certainement pas s'arrêter à ça et ça parait possible.
Par ailleurs tous les japonais ne sont pas racistes et je cite ici des cas un peu extrêmes.
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