Projet : Différence culturelle

[pacal73]

Bonjour,

Je profite d'avoir un peu de répit avant la rentrée universitaire, pour vous soumettre mon projet par rapport au Japon, l'exposer au feu des critiques, en saisir la pertinence ainsi que les contradictions.

Les faits :
1) Je suis d'origine française ;
2) J'ai émigré au Canada : fuite de l'Europe afin de voir une culture différente (et m'éloigner de ma famille !) ;
3) Malgré une maîtrise en informatique, suite à une mauvaise expérience, j'ai laissé tomber : cela ne me tentait plus ;
4) Retour aux études ;
5) J'accorde plus d'importance à ma famille (que je n'ai pas) qu'à mon boulot, c'est pour cela que je ne suis pas tenté d'avoir un emploi avec deux semaines de vacances par an ;
6) Donc, je me suis dit qu'être enseignant cela pourrait être une solution ;
7) Je me suis demandé quels avantages j'avais par rapport aux autres, que je pourrais exploiter, et qui pourraient faire la différence. Étant au Québec, c'est bien vu de parler français de France ; donc, je me suis dit que j'enseignerai le français aux anglophones, cela me permettra de voyager à travers le Canada, même si mon point fort c'est les mathématiques et non le français ;
8) En commençant mes études, il y a deux ans, je me suis dit : "Mais pourquoi se limiter au Canada, alors que je pourrais l'enseigner par tout dans le monde". Idéalement, cela serait d'enseigner l'anglais, mais comme ce n’est pas ma langue maternelle, on oublie.
9) Je suis intéressé par la différence culturelle, car c'est elle qui permet de me situer, de voir où je suis. Très rapidement, j'en suis arrivé au Japon, car je le considère comme un pays de l'extrême :
— agglomération de 30 millions d’âmes ;
— avancée technologique ;
— système alimentaire ;
— respect de l'autre ;
— non-respect de soi (c’est mon image du Japon, avec mes préjugés) ;
— absence de religion monothéiste.
10) Un moment j'avais pensé aller chez les inuites à la fin de mes études : cela paye bien, et il y a une différence culturelle de taille : ils comptent en base 20 ;
11) Finallement, j'en suis revenu au Japon, je considère que c'est là qu'il y a une plus grande différence culturelle ;
12) Je ne considère pas le Japon comme une fin en soi, mais plus comme une étape, ensuite, l'Inde ?
13) Plus que de partir au Japon, ce qui est important, c’est d'avoir un projet, cela me permet d'avoir une direction ;
14) Je fais des études de premier cycle, soit 4 années en enseignement du français langue seconde. Bien que j'ai eu des cours de linguistique, il y a énormément de pédagogie.
15) L'idée : dans deux ans je finis mes études, et je veux enseigner le français au Japon pour quelques années, j'ai donc besoin d’un Visa. On oublie le programme JET. Bien que je puisse toujours déposer une candidature en France, il n’y a pas énormément de postes. Au Canada, le programme JET concerne seulement l'anglais. Pas fous, ces Japonais ! Comme on ne donne pas de Visa à des inconnus (un autre de mes préjugés), je pense venir l'année prochaine pour les deux dernières semaines du mois d'août, afin de rencontrer mon futur employeur afin d'avoir un visa pour l'année suivante. Donc avant l'année, je vais essayer de contacter le maximum de gens, afin de me remplir mon agenda de mes deux semaines.
16) Concernant le Japonais, cet été j'ai pris un cours de japonais intense : Minna no Nihongo (1-15), trop intense pour moi, je le reprends l'année prochaine. En fait, apprendre les langues ce n’est pas mon truc. En attendant, j'étudie à mon rythme, j'essaie de trouver des Japonais pour faire des échanges linguistiques, puis j'essaie également de créer du matériel afin de ne pas arriver les mains vides l'année prochaine : pour l'instant je m'attache surtout à comparer la phonétique du français au japonais.

Merci de m'avoir lu, et je serais ravi d'avoir vos commentaires.

Alex

P.-S. : Je n'ai pas encore eu le temps d'aller voir du côté des liens.