Création d'entreprise SA au Japon

Échanges de renseignements pratiques sur le travail au Japon, visas de travail, etc.
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freddo
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Création d'entreprise SA au Japon

Message par freddo »

Bonjour Pascal,

Je recherche actuellement des informations sur la creation d entreprise "kabushiki kaisha" et "yugenkaisha"

Vous avez ecrit dans un precedent message:

"À propos de monter une affaire / un commerce, il sera possible à
partir de Mai de monter une enteprise "kabushiki", c'est à dire l'équivalent
de SA en france, sans capital du tout, ou alors un yen symbolique, etc... "

Auriez- vous des informations (ou des liens sur des sites specialises) sur la procedure a suivre pour la creation d une kabushiki kaisha sur Tokyo? (Lieu de retrait de dossier, de conseils a la creation d entreprise, delais de traitement de demande..)

En vous remerciant d avance pour toute info que vous pourriez m apporter,

Fred
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Icebreak
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Message par Icebreak »

1 mois en moyenne.
La nouvelle loi sera effective le 1er Avril...ce n'est pas une farce.

La Yugen n'existe plus et fais place à la Godo.
La Kabushiki se retrouve plus souple, avec capital de départ de 1 yen.
Et surtout la non obligation de certification de versement du capital par une institution financière. Bien sur, il reste toujours les frais d'avocats, en général 500.000 Yen pour une Kabushiki, je doute que cela ai changé.

J'ose espérer que la question ne s'adressais pas uniquement à Pascal.
Auquel cas veuillez m'excuser de cette interruption.

Pour les conseils. voir le JETRO de votre lieu d'habitation. SI vous êtes en France, il faudra se renseigner sur Lyon. Le dossier se retire au bureau du travail. Maintenant comme l'avocat se charge de tout en principe, pas de problème.

c'est ce dernier qui aide à la rédaction des articles d'incorporations, et vous conseilles dans le choix d'un journal pour publier votre incorporation (obligatoire).

Bonne chance sur Tokyo.
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Pascal
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Message par Pascal »

Bonjour!

Bon, je crois que tout est dit ou presque.
Il est possible de se passer des services de l'avocat, ce que j'ai fait.
Mais vous n'échapperez pas aux frais d'enregistrement (notaire).

Pour le dossier, je crois que j'ai tout simplement demandé à la
chambre de commerce locale (Kyoto).

Pour ce qui est spécifiquement de la boîte à 1 yen, je ne peux pas vous
renseigner parce que je ne l'ai pas fait.

Pascal
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Message par Icebreak »

Apparement la nouvelle loi donne les KK a 1 yen tout comme la GDK (Godo).

Précédement dans l'ancienne loi donc, existé des ichiyengaisha, qui en fait n'était que des Kakunin Kaisha.
Il existait donc la Kakunin Kabushiki Kaisha et la Kakunin Yugen Kaisha.
Elle restait légalement des KK ou des YK mais avec des règles bien précises.

* le créateur ne devait pas être gérant, manager ou posseder une autre compagnies, car cette loi fût faite pour aider a démarrer ceux qui se lance dans l'entrepreunariat.

* Obligation de déposer ses comptes, visible par qui en fait la demande. D'ou la justification du terme Kakunin, il s'agit d'une transparence totale en échange d'un investissement allégée. N'importe qui pouvez connaitre votre santé financière sans passer par des sociétés privés distinctes.

* Obligation d'atteindre le capital obligatoire (3 Millions pour une Yugen, 10 pour une K.K) dans les 5 années suivant l'incorporation.
Si cette dernière règle ne pouvait être atteinte, il n'y avait plus que la dissolution de la compagnie.

J'en conclut du coup que la nouvelle loi rends caduque celle-ci. Puisque dorénavant le capital de 1 Yen est suffisant.

Concernant l'avocat, Pascal à raison de souligner que dans les frais d'avocat, la plus grosse partie est juste la pour payer les frais du notaire. Et que l'avocat, à part vous débrouissailler le chemin, est totalement inutile pour qui peut et sait agir seul.
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freddo
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Message par freddo »

Merci beaucoup pour toutes ces informations precises.


Personnellement, j ai une activite salarie sur Tokyo et j aimerai developper une activite annexe. Etant totalement novice dans le domaine creation d entreprise, je pose un peu mes questions comme elles me viennent desole..

Si l apport de capitaux, hormis les frais d avocats et notaire, ne represente plus un obstacle potentiel a la creation d entreprise, y a t il des criteres a respecter pour se voir attribuer le droit de monter une kabushiki? (domaines d
activites, statut de residence)

Dois-je prendre contact avec le JETRO sur Tokyo, ou plutot avec la mission economique ou la CCIFJ cote francais?

C est une question plus general et un peu vague mais y a t il des erreurs de base, tant dans les demarches a accomplir que dans l elaboration de son projet, a ne pas faire lorsqu on se lance dans la creation d entreprise ?
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Icebreak
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Message par Icebreak »

y a t il des criteres a respecter pour se voir attribuer le droit de monter une kabushiki? (domaines d
activites, statut de residence)
Le statut de résidence importe peu, n'importe qui peut créer une K.K. Le problème vient que l'immigration et votre entreprise étant deux choses différentes, vous pouvez très bien ne pas avoir le droit de revenir au japon tout en ayant une entreprise. Si vous pensez avoir un statut de résidence quelconque de par votre société, dans ce cas de nombreuses contraintes rentrent en jeux.
Quant au domaine d'activité, à vous de les fournir dans les TEIKAN (status d'incorporation.) Il est d'usage de mettre le statut principal en premier. Mais rien de désobligeants à ma connaissance.

Je conseille de prendre contact avec la chambre de commerce de Tokyo. La DREE ne vous apportera je pense pas grand chose, pas plus que le reste.

Concernant les erreurs de bases, je dirais sous-estimer le capital nécessaire, ne pas connaitre ses futurs consommateur, ne pas avoir senti le marché sur place pendant un bon moment avant, ne pas changer de projet tous les 6 mois, croire à son projet, se renseigner sur les difficultés avant. En fait, boucler toutes les informations avant l'incorporation. Puisqu'après, tout retard vous coute de l'argent.

Ne pas négliger les couts de la publicité au japon. Ne pas se laisser aller a des dépenses de représentation au japon, une erreur faite par les français. Ici, l'image du bureau compte moins qu'on se l'imagine. Fréquent d'être recu dans des bureau assez sale, exigue et petit.

Dans les erreurs, j'ajouterais le fait d'avoir un manager français. Le patron pour moi doit être japonais. Le japonais étant frileux des qu'il voit un torishimaryaku non-japonais. Avoir vécu très longtemps au japon pour combler cet énorme handicap.

Ne pas sous-payer ses possibles collaborateurs, on a ce qu'on a a petit prix. Donc bétonner autant que possible les contrats des collaborateurs japonais avec une vrai politique de suivie des salaires type DRH. Ne pas non plus les laisser vous avoirs, ils essayeront systématiquement de vous entuber et de vous envoyer l'inspection du travail. Donc veiller à respecter scrupuleusement le code du travail.

Travailler avec un avocat. Ça sera souvent votre unique caution morale. Un avocat japonais. Ne voyez pas grand des le début, préferer votre maison comme lieu d'incorporation, refrenez les couts au maximum.

Choisissez le comptable avec soin, il vaut mieux qu'ils fassent vos comptes.

NE LAISSEZ JAMAIS quelque chose négocier oralement. TOUJOURS faire un contrat. TOUJOURS faire relire un contrat.
Ce sont les rois des petits kanjis ajoutés pour vous pieger.

Ils joueront sur votre mécompréhension de la langue japonaise.

J'en ai tellement a dire, que je songe sérieusement à faire un site web sur le sujet.
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Pascal
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Message par Pascal »

Bonjour!

Oui, le statut de résidence est important. Il détermine (à ce que j'ai
compris) le droit de monter une affaire par soi-même (comme la mienne)
ou bien avoir besoin d'associés japonais ou du moins résidents.

Pascal
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Message par ume »

Icebreak a écrit :
y a t il des criteres a respecter pour se voir attribuer le droit de monter une kabushiki? (domaines d
activites, statut de residence)
Le statut de résidence importe peu, n'importe qui peut créer une K.K. Le problème vient que l'immigration et votre entreprise étant deux choses différentes, vous pouvez très bien ne pas avoir le droit de revenir au japon tout en ayant une entreprise. Si vous pensez avoir un statut de résidence quelconque de par votre société, dans ce cas de nombreuses contraintes rentrent en jeux.
Quant au domaine d'activité, à vous de les fournir dans les TEIKAN (status d'incorporation.) Il est d'usage de mettre le statut principal en premier. Mais rien de désobligeants à ma connaissance.

Je conseille de prendre contact avec la chambre de commerce de Tokyo. La DREE ne vous apportera je pense pas grand chose, pas plus que le reste.

Concernant les erreurs de bases, je dirais sous-estimer le capital nécessaire, ne pas connaitre ses futurs consommateur, ne pas avoir senti le marché sur place pendant un bon moment avant, ne pas changer de projet tous les 6 mois, croire à son projet, se renseigner sur les difficultés avant. En fait, boucler toutes les informations avant l'incorporation. Puisqu'après, tout retard vous coute de l'argent.

Ne pas négliger les couts de la publicité au japon. Ne pas se laisser aller a des dépenses de représentation au japon, une erreur faite par les français. Ici, l'image du bureau compte moins qu'on se l'imagine. Fréquent d'être recu dans des bureau assez sale, exigue et petit.

Dans les erreurs, j'ajouterais le fait d'avoir un manager français. Le patron pour moi doit être japonais. Le japonais étant frileux des qu'il voit un torishimaryaku non-japonais. Avoir vécu très longtemps au japon pour combler cet énorme handicap.

Ne pas sous-payer ses possibles collaborateurs, on a ce qu'on a a petit prix. Donc bétonner autant que possible les contrats des collaborateurs japonais avec une vrai politique de suivie des salaires type DRH. Ne pas non plus les laisser vous avoirs, ils essayeront systématiquement de vous entuber et de vous envoyer l'inspection du travail. Donc veiller à respecter scrupuleusement le code du travail.

Travailler avec un avocat. Ça sera souvent votre unique caution morale. Un avocat japonais. Ne voyez pas grand des le début, préferer votre maison comme lieu d'incorporation, refrenez les couts au maximum.

Choisissez le comptable avec soin, il vaut mieux qu'ils fassent vos comptes.

NE LAISSEZ JAMAIS quelque chose négocier oralement. TOUJOURS faire un contrat. TOUJOURS faire relire un contrat.
Ce sont les rois des petits kanjis ajoutés pour vous pieger.

Ils joueront sur votre mécompréhension de la langue japonaise.

J'en ai tellement a dire, que je songe sérieusement à faire un site web sur le sujet.
Vos informations sont précieuses, même si quelquefois votre français peut laisser quelques imprécisons...
Par contre je ne suis pas d'accord sur votre appréciation des aides que peut vous aporter la DREE. Je ne sais quelle a été votre réception dans ces services, mais en général, le personnel est compétent et essaie au maximun d'aider les Français qui essaient de s'implanter au Japon.
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Message par Icebreak »

Concernant le statut de résidences, que ça soit bien clair pour tout le monde.
Cela importe pas du tout quand à la création proprement dite de l'entreprise.
On peut même la crée en étant sans visa, donc statut tourisme.

Je parle donc de la période de post-création.
Je suis parfaitement au courant qu'il faut que le manager soit un résident ayant un permis de résidence valable. Mais celui qui crée la compagnie ou qui investis peut être n'importe qui.

Par la suite, crée une entreprise ne vous donne droit à aucun statut de résidence et mon avocat nous a déja raconté des mésaventures de la sorte. On peut avoir une société mais ne pas pouvoir la gérer par la suite.

Donc d'un point de vue technique ça importe peut, d'un point de vue pratique, ça dépends fortement de comment vous voyez la chose.

Quand à mon français, il est balbutiement, ma langue maternelle étant le marseillais.

Concernant la DREE, aussi gentil et sympathiques qu'ils soient, le fait qu'ils n'aient pas le droit de donner des conseils qui pourrait favoriser une entreprises tierces les rends totalement inutile.

J'en veux pour preuve mes précédents appels à l'antenne de Nagoya. A l'époque je voulais obtenir une liste d'avocat, puis d'interprète français sur ma région. La réponse fût cinglante : On ne peut pas donner ce genre de réponses. Ce n'est peut être que mon cas, mais quand en plus ils ont voulu me faire tariffer des autres réponses de ce style par la suite, parceque c'est pas gratuit, on a arrêté la et on s'est penché sur la chambre de commerce de la ville, et là on a eu que du bonheur.

Chaqu'un son expérience par la suite. Le guide d'implantation du JETRO est quand même mieux fournis et détaillé que celui réalisé par la DREE qui est pas mal bien qui date un poil pour son prix.

A tout prendre, acheter le gros pavé du JETRO qui détaille parfaitement les paperasses avec moultes exemples de papier officiels détaillés.
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Pascal
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Message par Pascal »

Bonjour!
J'en veux pour preuve mes précédents appels à l'antenne de Nagoya.
A l'époque je voulais obtenir une liste d'avocat, puis d'interprète
français sur ma région. La réponse fût cinglante : On ne peut pas
donner ce genre de réponses. Ce n'est peut être que mon cas, mais
quand en plus ils ont voulu me faire tariffer des autres réponses de
ce style par la suite, parceque c'est pas gratuit, on a arrêté la et on
s'est penché sur la chambre de commerce de la ville, et là on a eu
que du bonheur.
J'ai eu exactement la même expérience: pour prospecter, j'avais
demandé une liste d'entreprises qui cherchent à avoir des contacts
au Japon, de préférence dans l'électronique, etc. La première fois,
j'ai obtenu une liste par erreur, exactement ce que je cherchais et
d'ailleurs je suis en partenariat avec l'une des entreprises de cette
liste. Nous avions convenu que je pourrais avoir une liste plusieurs
fois par an, à mesure que les entreprises cherchent des contacts
au Japon. La deuxième fois que j'ai fait la demande de cette liste,
on m'a répondu que c'était impossible pour les mêmes raisons que
celles invoquées par Icebreak.
Conclusion, la mission économique, il va falloir m'expliquer à quoi
elle sert.
mais en général, le personnel est compétent et essaie au maximun
d'aider les Français qui essaient de s'implanter au Japon.
Non, ils ne font pas le maximum. Par exemple, mon partenaire
actuel (de Grenoble), chercherait toujours des contacts si cette liste
ne m'avait pas été remise par erreur.
Aider ceux qui cherchent des contacts au Japon, c'est aussi faire passer
l'information qui leur permet de contacter ou d'être contactés par des
partenaires potentiels sur place.

Ne pas favoriser d'entreprises? Une belle connerie. Pour ne parler que
de ce genre d'infos (liste d'entreprises), si on donne ce genre d'infos
à tous ceux qui en font la demande, on ne favorise personne. J'aurais
eu par exemple la même liste d'avocats que Ice si j'avais cherché des
avocats, j'aurais pu les contacter, lui aussi, tout le monde serait gagnant
et en premier les avocats.

Je ne sais pas quel est le statut de la mission économique (partie de
la DREE) et tout ça, mais j'y suis allé au début croyant naïvement
que quelqu'un pourrait m'aider, nibe, mon pote. Fume! Quedale.
Le pire c'est qu'ils ONT l'information mais ne la donnent pas.
Une franco-françaiserie de plus, probablement.

Bref, en résumé, pour ceux qui voudraient contacter la DREE:
- Si vous êtes en France et que vous cherchez un partenaire au Japon,
vous pourrez prendre contact avec la DREE qui gardera votre dossier.
Rassurez vous pour vos données, elles ne seront pas transmises à
n'importe qui, elles ne seront transmises à personne, ce qui du point
de vue confidentialité est l'idéal.
- Si comme moi vous cherchez des entreprises qui veulent mettre un
pied au Japon sans trop se mouiller ni faire de gros investissements,
et si vous contactez la DREE, on ne vous donnera pas d'infos. Alors
une solution qui a marché pour moi par hasard: attendez qu'il y ait
un nouveau à la DREE et faites la demande d'une liste. Selon toute
logique, le nouveau vous donnera des infos puisque cela semble faire
partie de son boulot. Il se fera engueuler pour célébrer son entrée
dans l'univers kafkaïen de nos administrations.

Pour résumer en 2 mots: démerdez vous par vous même. Labor omnia
vincit improbus, comme disait Chantal Goya.

Pascal
Dernière modification par Pascal le 21 mars 2006, 21:53, modifié 1 fois.
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Message par Icebreak »

Le mieux souvent c'est quand même la base de donnée en ligne du JETRO qui met en relation des entreprises entre-elle.
Pour l'interprête, je l'ai trouvé en bavardant avec le consulat d'Osaka.
Surement l'adorable Miki Fujimoto qui avait du nous la conseiller.

Celle la faut pas qu'ils la perdent, elle est impeccable.

Pour l'avocat, je l'ai trouvé en regardant les listes des consulats américains, britanniques et canadien sur Nagoya. Le gars était un gros nul, mais c'est sur que si la DREE m'avait aidé, je l'aurais pas pris.

D'après ce que j'ai compris, ils n'ont pas le droit de prendre parti.
C'est sur que ça aide pas beaucoup dans ce cas.
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Message par freddo »

Icebreak,

merci beaucoups pour toutes ces precieuses informations.
Vos remarques sur les pieges a eviter sont vraiment tres interessantes, merci de nous en faire profiter!

Tout cela m a l air a premiere vue complique mais pas impossible en posant une chose apres l autre dans le bon ordre.
mon projet etant plutot tout petit, en rapport avec l edition, il me faut donc trouver la bonne methode.


La Dree ne faisant visiblement pas l unanimite, je comprends donc qu il est preferable de s adresser directement a la Chambre de commerce japonaise.

>"Le guide d'implantation du JETRO est quand même mieux fournis et détaillé que celui réalisé par la DREE qui est pas mal bien qui date un poil pour son prix.

A tout prendre, acheter le gros pavé du JETRO qui détaille parfaitement les paperasses avec moultes exemples de papier officiels détaillés."

Entendu. Y a t-il un site internet du JETRO ou l on peut trouver cet ouvrage?
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Message par Icebreak »

Site Jetro :http://www.jetro.go.jp/
Site du bouquin 6.300 Yen: http://books.jetro.go.jp/cgi-bin/bookda ... tail2.html
vous pouvez trouver ce guide dans les libraires anglophone au japon, ou au Jetro, y a des antennes partout.
Ce guide vous donne des indices pour rédiger vos teikan, les processus, une synthèse sur les lois japonaises, recrutement,
Je compte bien me le racheter tiens. Il est préférable d'attendre qu'une version reprennent les changements qui devraient survenir en Mai.

La création d'entreprise au japon est de mon point de vue, très facile quand on a l'argent. La conduite d'affaire au japon est une autre paire de manche.
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Zut alors

Message par kasei »

moi qui avait envie de vendre mes quiches ou mes foies-gras sur le marche, pas simple de creer sa boite...
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Message par Icebreak »

Tu peux le faire sans créer ta boite, au noir en gros.
Tant que tu dépasses pas un certain volume, c'est toléré.
Comme les importations de vin.
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Message par kasei »

Merci, mais comment ca tolere?
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Message par Icebreak »

Un peu comme en france fut un temps avec les vide greniers (La loi a changé y a pas longtemps parait). En gros, jusqu'a un certains niveau de revenue, tu peux le faire. Ensuite, ça devient de la vente et tous le reste te tombe dessus.
En gros ça dépends en quels quantités et pour qui.
Si c'est ton entourage immédiat ou assez lointain, pas de problèmes.

Si tu commences a en produire pas mal, vas falloir penser a ouvrir boutique. Mais t'es pas obligé de CRÉER une société pour être commercant. Il y a plein de plan, qui te permettrons pendant longtemps de pas payer de taxes.

En plus la loi sur l'entreprise (sic) change dans quelques jours.
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