Mesures anti-fumeurs

fumeurs amende

Voilà le genre de panneau que j’aime!

J’avais déjà parlé de l’évolution des mesures anti-fumeurs au Japon dans 2 petits articles ici et .

Ce panneau dit que toute personne jetant un mégot en dehors des endroits autorisés (les cendriers des coins fumeurs) sera passible d’une amende de 2000 yens. Entrée en vigueur de ce règlement à partir du 1er juin 2007.

Photo prise dans un parc de la ville de Matsudo (Japon).

La piscine abandonnée

La petite ville de Matsudo (Japon) possède une piscine, située au sommet d’une petite colline près de la gare, qui n’est ouverte au public que deux mois de l’année (juillet et août), pas un jour de plus.
Le reste du temps, c’est un étang livré à la nature. Je suppose qu’elle contient une flore et une faune abondantes…
J’ai vraiment du mal à comprendre pourquoi cette piscine n’est pas ouverte au moins de mai à septembre. Quel gâchis!

piscine

Ajout du 19/6: Quelqu’un m’a gentiment fait remarquer par courriel que c’était à cause « d’une réglementation qui interdit l’ouverture des piscines découvertes publiques – celles des écoles en général – hormis en juillet et août ». C’est justement cette réglementation idiote que je voudrais dénoncer.

Quand les sumos apprennent à danser

C’est le titre du livre de Jean-Marie Bouissou que je viens de finir. J’avoue avoir eu du mal à le commencer car je trouvais le titre un peu trop « racoleur pour Français » mais une fois dedans, je n’ai plus pu m’en décoller et je considère qu’il s’agit d’un livre indispensable pour comprendre la société, la culture, le système politique et l’administration japonais d’aujourd’hui.

Extraits du sommaire
Chap. 1 : Qu’est-ce que le modèle japonais? Où l’auteur, nous présente, entre autres, le système PSIG (la Protection Sociale Indirecte Généralisée) , les « Trois Piliers », les « Quatre Conditions »,…
Chap. 3 : Les dessous de la bulle
Chap. 6 : Du sumo à la valse La complexité de la déréglementation, Vont-ils changer le Japon?
Chap. 7 : L’État-mosaïque Une affaire de fiefs
Chap. 8 : Le Triangle d’airain ou la grande foire à l’influence
Chap. 9 : Démocratie made in Japan
Chap. 12 : La réforme qui vient « d’en bas » : la société civile
Chap. 14 : Qu’est-ce que la culture japonaise? Le système PPIG (la Protection Psychologique Indirecte Généralisée)

BOUISSOU Jean-Marie, Quand les sumo apprennent à danser – la fin du modèle japonais, Paris, Fayard, 2003, 635 p.

O-kuizome (お食い初め)

Hier, avant d’arriver au boulot, j’ai rencontré une collègue qui m’a dit qu’elle venait d’être grand-mère.

Une cérémonie appelée « o-kuizome » a été organisée en l’honneur de sa petite fille. Elle consiste à préparer un certain nombre d’aliments et à faire semblant de les manger devant l’enfant et aussi de simuler qu’on les lui fait manger. Pendant la cérémonie, on prie pour que l’enfant n’ait aucun problème avec son alimentation pendant toute sa vie.

kuizome

Je n’avais jamais entendu parler de cette cérémonie. Il paraît qu’elle est remise à l’honneur depuis quelque temps par les jeunes couples.

Définition de kuizome du Kôjien : くい-ぞめ【食い初め】
小児が生れて一○○日か一二○日目に初めて飯を食べさせる祝い事。実際には食べさせるまねだけをする。はしたて。箸ぞめ。ももか。

100 bonnes raisons de ne PAS vivre au Japon!

Le 18 avril quelqu’un avait lancé le sujet des « 10 bonnes raisons d’aller au Japon« . Je comptais lancer le sujet ces jours-ci mais un membre du forum m’a devancé! Voici donc créé le sujet des « 10 bonnes raisons de ne PAS vivre au Japon » qui va très vite se transformer comme l’autre en « 100 bonnes raisons ».
Voici les premières moutures…

Selon Chouka 666

1) J’aime pas avoir la plupart du temps une place vide a cote de moi dans le train surtout quand si il y a du monde qui reste debout. (Meme un electeur du Front National s’assoie a cote d’un etranger)
2) Les gens qui se levent quand tu t’assoies a cote d’eux.
3) La facon que les gens regarde ma femme quand je marche dans la rue avec elle. (C’est ma femme qui me la dit mais je l’ai remarque)
4) L’impolitesse envers les serveurs de restaurants, ils disent rarement merci au serveur du restaurant.
5) Considerer les charpentiers et macons ou autres metiers comme des sous-personnes. (Ils sont bien content d’avoir leurs maisons construitent par eux)
6) Considerer que tu as fait une bonne universite que tu es le meilleur par raport aux autre universite que les autres universites (univesite de Tokyo, les eleves envoient des SMS pendant certains cours, j’en parle en connaissances de cause, un ancien professeur de cette universite me l’a raconter)
7) Qu’ils pensent que les personnes qui ont pas de diplomes comme des sous-personnes
8 Qu’on me prend souvent pour un americain
9) Qu’ils imitent le americains malgres Hiroshima et Nagasaki
10) Le systeme scolaire surtout pour l’ecole du soir

Selon Fujijana

1. Aussi longtemps que l’on vivra au Japon, on sera toujours l’etranger, pas droit de vote, toujours le meme regard curieux.
2. Le Manque de reflexion personnelle dans l’education japonaise propose un echantillon un peu moins etoffe qu’en France a l’age adulte de personne capable de debattre.
3. Pour les femmes, je trouve dur de se faire des amies filles de moins de 30 ans, sans tomber dans le cliche femme enfant avec des nounours et Hello Kitty partout.
4. Les regles de familles, de vie de couples, d’ideaux amoureux, romantisme et tout le blabla sont tres differents de notre culture judeo chretienne et fait que seul un amour tres tres fort permettra de passer outres ces differences (difficultes)
5. la hierarchie dans le travail, la paperasse allourdissent enormement le travail, le ralentient, autorisation pour un oui ou un non, des regles de negociation ou il faut se plier encore et encore comme si vous etiez en permanence en train de demander une faveur, vous excusez d’etre la, d’avoir deranger.
6. Garder a l’esprit le risque de tremblement de terre et typhon, ras de maree. La construction legere de vos maison vous le rappelle tous les jours, grace a ca vous entendez les ebats amoureux de vos voisins, le bebe qui hurle, le camion qui passe au coin de la rue et fait trembler votre appart monte sur ressort.
7. Le japon est bruyant, quand ce n’est pas les elections avec les camions qui hurlent leurs propagandes, c’est l’avion a 8h du matin pour faire la pub des soldes aux supermarches, c’est les feu d’artifices a 8h le dimanche pour dire que la journee sportive de la maternelle a commencer, c’est la musique de toilette publique dans tous les magasins qui vous restent dans la tete, c’est la nana qui est toujours en train de vous dire de ne pas oublier ceci ou cela dans le bus ou le metro…
8. Le Japon se protege de tout, une ile ou rien n’entre et rien de sort, l’importation des produits etrangers est…..nulle, quasi inexistante, tout comme la culture, la connaissance des autres, des autres pays, enseigner superficiellement a coup de cliches. Vous subissez ces cliches et vous n’avez pas de saucisson sous la main.
9. Si vous etes loin des grandes villes, sachez etre pret a vivre dans la solitude, le rapport amicale avec les japonais de la campagne prend du temps, beaucoup de temps, ce sont des cercles fermes, ils se connaissent tous depuis la maternelle.
10. Si vous parlez pas japonais, c’est durrrrrrrrrr, tres dur, tres tres dur! Meme en grande ville, car vous ne serez qu’avec d’autres etrangers et de vivre dans un pays sans contact avec l’habitant, c’est frustrant. Et apprendre le japonais, ben c’est pas si facile que ca!

Selon Olrik


1. L’inculture générale d’une grande partie de la population, et son goût à ne pas le savoir et la cultiver. Cette apathie dans la curiosité, qu’elle soit pour la politique, la culture, la société ou le monde en général…
2. Le thé vert Matcha. Une horreur. Un breuvage âpre, vert, amer et mousseux, bien loin de ma préférence Mariages Frères: L’Earl Grey French Blue.
3. L’insupportable consumérisme écervelé des Japonais. Et leur propension à la naïveté béate.
4. La télévision. Véritable laboratoire assommant de programmes sans grande finalité intellectuelle. Sauf quelques-uns à la limite…
5. Le côté « inadapté » des Japonais: débrouillardise, voyage, prise de risque, mélange, trop habitués au standard de service « japonais », ou peut-être le fait d’être des insulaires, allez savoir…
6. Les pâtisseries. Même d’appellation Française, elles sont le plus souvent contrefaites, dans l’espoir de plaire au palais nippon. Triste sort quand on habite pas Tokyo, où la fringale peut encore s’atténuer chez Pierre Hermé, ou bientôt Ladurée…
7. Allez, je râle encore sur la gastronomie… Mais le café !!!!!!!!! Nom de Dieu !!!!!!! Quelle tristesse… Heureusement qu’ils compensent sur les cigarettes…
8. Cette solitude propre à l’étranger. De cette sensation de la différence, à jamais ancré sur notre front. Probable « saudade » quand les regards n’expriment pas que de la curiosité.
9. Ce déni de l’affrontement, du rapport de force, trop souvent absent. Occulté par la politesse et cette capacité à éviter le « fâcheux ».
10. La langue. A proprement penser, et en parler, je préfère éviter…

Selon Polopolo

1) le métro à Tokyo aux heures de pointe, serrés comme des sardines (en comparaison, le métro/RER pour aller à La Defense le matin c’est une promenade de santé…) On m’avait prévenu mais vraiment, je ne m’attendais pas à ça…
2) ces satanés kanji… même en se préparant bien et avec motivation, impossible de tous les retenir (visuellement ça peut aller, mais la prononciation…)
3) le manque apparent d’intéret et de regard critique envers les problemes politiques/sociaux etc. Peut-être est-ce du à une certaine réserve de leur part, ou au fait que je sois étranger, mais il n’est pas facile de savoir ce que pensent vraiment certains japonais de ces questions.
4) le café (déjà cité…) bon je chipote, et c’est vrai qu’à Paris on ne trouve pas du green tea à tous les coins de rue, mais quand on est accro, c’est difficile…
5) en cours de sport (ping pong), dès que le prof parle, il faut s’asseoir par terre, et se relever deux minutes plus tard, ce toutes les 5 minutes en entraînement.

Selon Sato-kun

1/ La chaleur et l’humidité plus le choc climatisation à fond dans lieux publics en été.
2/ La mélodie urbaine avec ses petits jingles à tous les coins de rue et annonces en tout genre c’est rigolo au début, mais vite étourdissant.
3/ L’architecture et les couleurs flashy de certaines maisons ou bâtiments modernes.
4/ Dans le langage, le niveau de politesse supérieur à rallonge qu’il faut soutenir pour peu de chose.
5/ Les méchants moustiques zébrés qui raffolent de mon sang venu d’ailleurs.
6/ Les gros corbeaux qui vous suivent à la trace pour subtiliser votre pique-nique.
7/ Moi aussi on m’a pris souvent pour un américain…
8/ Ce n’est pas de gros aspects négatifs, je suis aussi d’accord avec ce qui a été dit avant, notamment sur la pression sociale mais de toute façon tous les pays ont leur côté sombre. Il y aura toujours des choses difficiles à cerner surtout avec une telle différence culturelle. Le principal c’est d’essayer de comprendre.

Comme pour le précédent sujet, la suite sera à consulter sur la FAQ où les messages seront progressivement compilés.

Inari, Kitsune le Renard (à Tokyo)

À Yurakuchô, au pied des grands immeubles, se trouve un petit sanctuaire dédié au dieu Inari, le renard. Un bon exemple de ce qui alimente le cliché « le Japon, pays de contrastes ». On en voit beaucoup à Tokyo, et ailleurs au Japon, et quand vous passerez devant, vous saurez dorénavant à qui vous avez affaire !

Inari, le renard

Extraits de l’article de Wikipedia sur kitsune (le renard):

« Kitsune (le renard) tanuki et tengu sont les différentes formes d’un esprit magique polymorphe, appelé mononoke en tant que groupe.
Les noms qu’on leur donne sont souvent féminins, ce qui signifie que les kitsune sont perçus comme une notion féminine. Elles sont rusées, jouent des tours et sont douées de pouvoirs magiques.
N’importe quel renard est censé être capable de changer de forme quand il atteint un âge avancé (souvent une centaine d’années), et ses pouvoirs ne cessent de croître avec le temps et parallèlement de nouvelles queues lui poussent.
Les kitsune sont souvent associées avec la divinité du riz Inari. Au départ les kitsune étaient les messagères d’Inari, mais les deux notions se sont assimilées l’une à l’autre au fil du temps. On trouve des kitsune à l’entrée des sanctuaires d’Inari. Les kitsune sont reliées tant au rites shintos, taoïstes que bouddhistes.
Les kitsune sont souvent dotés de pouvoirs magiques important, comme la possession, la capacité de souffler du feu, ou d’ignition en frottant leurs queues les unes contre les autres. Ils peuvent aussi se manifester dans le monde onirique, créer des illusions, courber l’espace et le temps, ou rendre les gens fous. »

Expérience sur un lieu de travail

Ces collégiens en survêtement font des courbettes en disant « bienvenue » aux clients. Renseignement pris, ils sont là dans le cadre d’un de leurs cours assorti  » d’expériences sur un lieu de travail « .

Collégiens dans un grand magasin

D’après Wikipedia, près de 9000 établissements proposent des « expériences de lieu de travail » (職場体験, shokuba taiken), soit 86,9 % des collèges japonais.

(Voir l’article de Wikipédia en japonais)

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Le parc de Ueno à Tokyo : les SDF

Le parc de Ueno présente de multiples aspects. Outre le zoo, les musées, la salle de concert, il y a aussi les SDF avec leurs abris de cartons et de bâches bleues répartis un peu partout sous les arbres. Hier, il y avait une distribution de nourriture organisée par une ONG. Où l’on voit que même les SDF sont disciplinés au Japon. Il suffit de regarder les files d’attente.

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Les poubelles au Japon

Voici un système assez répandu de dépôt des poubelles dans la rue (ici, dans le quartier de Setagaya) à Tokyo. Le filet de protection évite que les corbeaux éventrent les sacs. Le petit panneau situé au dessus indique les jours de ramassage et le type d’ordures. Les recyclables (verre, boîtes de conserve, journaux et magazines, cartons) : le jeudi. Les combustibles : le mercredi et le samedi. Les non-combustibles : le lundi. Les objets de grande taille doivent être enlevés par les services spécialisés de la mairie de l’arrondissement de Setagaya. Il faut téléphoner au préalable et acheter des tickets spéciaux qu’on collera sur les objets à jeter.

poubelles

Campagne de défense des droits de l’homme au Japon

Aujourd’hui, je suis passé à une antenne du Ministère de la Justice pour prendre des documents. On me les a remis dans une enveloppe avec ce logo

jinken

assorti de la mention « Développons la conscience des droits de l’homme ». En recherchant sur Google, j’ai trouvé ce site qui donne des explications. Chaque antenne du Ministère possède une section chargée de la défense des droits de l’homme. Des campagnes sont ainsi organisées sur ce sujet au niveau national mais aussi local.

Campagne anti-mégots à Tokyo

megot

Ce matin, on m’a donné des mouchoirs en papier à la sortie d’une gare. Je les ai acceptés avec plaisir car il s’agissait d’une campagne anti-mégots. D’autres campagnes sont dirigées contre les personnes qui fument en marchant. Certains trottoirs portent cette signalisation:

megot

Parfois, les images se veulent plus frappantes comme celle-ci.

megot=arme

Tituber… mais sur le quai!

Hier soir, en rentrant d’un pas mal assuré après une soirée arrosée, que vois-je sur le quai de la gare?
Cette affiche qui me rappelle que, si je titube, je dois rester sur le quai!
J’aime bien l’expression « chidori ashi » 千鳥足 qui signifie « le pas du pluvier ». Elle est assez poétique et très expressive pour qualifier la façon de marcher d’un homme ivre à la manière du petit échassier.
Il y a aussi un jeu de mot avec platform (le quai). Il est écrit « furattohoome » ふらっとホーム, furatto signifiant « en déséquilibre » ce qui renforce encore l’expression « chidori ashi ».

chidori_ashi

En dehors des heures d’affluence : Zurekin !

À la sortie d’une gare, on m’a donné un petit papier avec cette image et plein d’explications. Il y a en ce moment une campagne d’incitation à faire du « zurekin », c’est à dire à prendre le train en dehors des heures d’affluence. Espérons que ça produise des effets parce que plus bondé que les trains japonais ça doit pas être possible! La sardine verticale, vous voyez ce que je veux dire?

zurekin

Les crottes de chien sur les trottoirs au Japon!

Eh bien, justement, il n’y en a pas! Ou rarement.
Tous les propriétaires de chiens promènent leur toutou armés d’une pelle, de papier toilette (ou de journaux) et dès que leur compagnon fait ses besoins, ils les ramassent et les mettent dans une poche en vinyle. Les plus habiles glissent un morceau de journal sur le trottoir dès que Médor se met en position de déféquer et hop! il n’y a plus qu’à plier et ranger. On torche même le postérieur de l’animal.
Un exemple à suivre en France. Les trottoirs et les parcs ne sont pas des toilettes publiques!

crotte_chien.jpg

Les nuisances sonores au Japon

haut-parleur

Ce matin, à la sortie de la gare de Matsudo, mes tympans ont été violemment agressés par un discours amplifié à outrance par des hauts-parleurs. Ça m’a rappelé qu’il y a une quinzaine d’années, je m’étais intéressé à une association qui s’appelait « Sôon Kôgai wo Kangaeru Kai » 騒音公害を考える会 . Ses responsables m’avaient invité à participer à leurs réunions qui se tenaient à Yokohama. C’était à l’époque trop loin pour moi et j’étais bien trop occupé pour m’y rendre. Ils avaient eu la gentillesse de m’envoyer des auto-collants dénonçant les nuisances des hauts-parleurs.
Il est pour le moins désagréable d’être constamment dérangé par des bruits variés de camionnettes annonçant la vente de tel ou tel produit ou la collecte de vieux appareils. Et quand, comme cet après-midi, le bruit des hauts-parleurs d’un marchand de gyôza 餃子 réveille la petite qui vient de s’endormir en débitant la totalité de son menu, la colère monte…
Bien sûr, il y a aussi le vendeur de tôfu qui souffle dans sa mini trompette, mais ce bruit discret, très « exotique », n’est pas dérangeant.
Autrefois, en France, on entendait le rémouleur, le brocanteur ou le vitrier crier dans la rue et cela restait d’un niveau supportable. Mon grand-père nous amusait beaucoup car il excellait dans l’imitation de ces artisans ambulants: « On raccommode les parapluies… faïences, porcelaines… tous les objets cassés, brisés… les marbres et les antiquités! Peaux de lapins! » C’était chanté, avec un accent de faubourg très drôle… il manque la musique… Tiens, faudra que je fasse un podcast comme dans le blog « Comme ca du Japon » pour vous donner une idée.
Heureusement, certaines villes, comme Hamamatsu, limitent l’usage des hauts-parleurs. Mais le problème est encore loin d’être résolu et le pire, c’est au moment des élections! Et là, je trouve ça particulièrement grave parce que ce sont des hommes politiques qui polluent notre -relatif- silence.

La ronde de nuit – 防災パトロール

Tous les soirs, vers 20h30, j’entends passer la ronde de nuit (bôsai patorooru 防災パトロール ) de notre quartier. Ce sont des bénévoles qui rappellent aux habitants quelques règles élémentaires de sécurité, notamment le risque d’incendie et les mesures de précautions indispensables. L’un est muni d’un porte-voix, l’autre de deux morceaux de bois qu’il frappe l’un contre l’autre. Le simple bruit des bois frappés rappelle instantément à la vigilance par une sorte de réflexe conditionné. Dommage que la photo soit sous-exposée à cause des bandes réfléchissantes des gilets…

ronde de nuit