Au temple « Narita san Shinshō-ji » : koma inu

Koma inu, au temple « Narita san Shinshō-ji ».
Le Narita-san shinshō-ji (成田山新勝寺, litt. « nouveau temple de la victoire »), est un temple bouddhiste Shingon situé au centre de Narita, dans la préfecture de Chiba, au Japon.
Les komainu (狛犬) sont des paires de statues de créatures semblables à des lions qui gardent l’entrée de nombreux temples.

Le Musée national de Tokyo

J’habite à deux pas du Musée national de Tokyo. Aujourd’hui, j’ai pris une carte d’abonnement qui me donne un accès illimité à ce Musée pendant un an. J’ai aussi accès aux Musées de Kyôto, de Kyûshû et de Nara !
Ça m’a coûté seulement 2000 yens, soit environ 15 euros !

Lien vers la page wikipedia du Musée :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Musée_national_de_Tokyo

L’INALCO ou Langues O’ – Département Langue et Civilisation du Japon

girouette.gifL’INALCO (site officiel) est l’acronyme d’Institut NAtional des Langues et Civilisations Orientales. C’est une institution vénérable puisqu’elle a a été créée en 1795 mais a incorporé des sections existant déjà depuis 1669.
Voici ce que nous en dit Wikipédia à la page qui lui est dédiée :
« L’École spéciale des Langues orientales a été créée, notamment sous l’impulsion de Lakanal, par la Convention nationale (décret-loi du 10 germinal an III / 30 mars 1795).
Elle a ouvert ses portes dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale à Paris rue Neuve-des-Petits-Champs, avec pour mission d’enseigner des langues orientales vivantes « d’une utilité reconnue pour la politique et le commerce ». Les premières langues enseignées furent l’arabe « littéraire et vulgaire », le turc et le tatar de Crimée, le persan et le malais.
Elle s’agrandit régulièrement au cours du XIXe siècle, ajoutant des langues nouvelles et incorporant l’École des Jeunes de langues instituée par Colbert en 1669 pour former des interprètes pour les langues du Levant.
En 1874, l’École s’installe dans un hôtel particulier situé au coin de la Rue des Saints-Pères et de la Rue de Lille. »

La section de japonais a bien évolué depuis les années 80… À l’époque, il n’y avait que 4 sections : littérature japonaise, interprétariat et traduction, relations internationales et le CPEI (Centre de Préparation aux Échanges Internationaux).
Voici un extrait du site officiel à la rubrique « langue japonaise »  (la page a disparu ou changé d’adresse depuis) :
« Le nombre des étudiants de japonais a considérablement augmenté depuis la fin des années 1970 jusqu’à atteindre, tous niveaux confondus, plus de 1500 inscrits au début des années 1990. En 2003, plus de 900 étudiants étaient enregistrés en 1ère année, ce qui conduisit à instaurer une limitation provisoire du nombre des inscriptions.
Une mention de Master « études japonaises » est proposée depuis la rentrée 2006, cohabilitée avec l’Université Paris 7. Ceci constitue la plus importante formation de ce type en Europe.
En termes de nombre d’étudiants et d’enseignants, la formation en japonais de l’INALCO est la plus importante non seulement en France mais aussi en Europe. Même en termes de diplômés, le flux reste supérieur à celui de la SOAS à Londres. »

Balade à Ochanomizu (お茶の水)

Je vais chaque semaine dans le quartier d’Ochanomizu et aujourd’hui comme j’avais un peu de temps, j’ai pris quelques photos. D’abord, cette église orthodoxe.

eglise orthodoxe

Ensuite, la statue de Bourdelle située dans un bâtiment en face de la gare. Il y a donc deux statues d’Héraklès archer à Tokyo!

herakles archer

Dans ce même bâtiment se trouve aussi une statue de Zadkine, les Trois Belles.

trois belles

trois belles titre

Yanaka (un quartier de Tokyo)

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Aujourd’hui, promenade à Yanaka. On commence par un petit tour à vélo du quartier aux 70 temples et on continue à pied dans le cimetière avec une visite à la tombe du dernier Shôgun, Tokugawa Yoshinobu.
Pas très loin se trouve le célèbre pâtissier Inamura Shôzô. Il a étudié en France et obtenu de nombreux prix. Gâteaux délicieux…

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Inamura 1

Ce site en japonais propose une carte cliquable de Yanaka avec les principaux temples.

Inari, Kitsune le Renard (à Tokyo)

À Yurakuchô, au pied des grands immeubles, se trouve un petit sanctuaire dédié au dieu Inari, le renard. Un bon exemple de ce qui alimente le cliché « le Japon, pays de contrastes ». On en voit beaucoup à Tokyo, et ailleurs au Japon, et quand vous passerez devant, vous saurez dorénavant à qui vous avez affaire !

Inari, le renard

Extraits de l’article de Wikipedia sur kitsune (le renard):

« Kitsune (le renard) tanuki et tengu sont les différentes formes d’un esprit magique polymorphe, appelé mononoke en tant que groupe.
Les noms qu’on leur donne sont souvent féminins, ce qui signifie que les kitsune sont perçus comme une notion féminine. Elles sont rusées, jouent des tours et sont douées de pouvoirs magiques.
N’importe quel renard est censé être capable de changer de forme quand il atteint un âge avancé (souvent une centaine d’années), et ses pouvoirs ne cessent de croître avec le temps et parallèlement de nouvelles queues lui poussent.
Les kitsune sont souvent associées avec la divinité du riz Inari. Au départ les kitsune étaient les messagères d’Inari, mais les deux notions se sont assimilées l’une à l’autre au fil du temps. On trouve des kitsune à l’entrée des sanctuaires d’Inari. Les kitsune sont reliées tant au rites shintos, taoïstes que bouddhistes.
Les kitsune sont souvent dotés de pouvoirs magiques important, comme la possession, la capacité de souffler du feu, ou d’ignition en frottant leurs queues les unes contre les autres. Ils peuvent aussi se manifester dans le monde onirique, créer des illusions, courber l’espace et le temps, ou rendre les gens fous. »