E-tax au Japon : les impôts par internet pour un résident étranger…

Aujourd’hui, je suis allé à la mairie de l’arrondisssement d’Arakawa (Tokyo) pour demander un document nécessaire pour effectuer sa déclaration d’impôts par internet.
C’est le Centre des Impôts du même Arakawa-ku qui m’avait indiqué que je devais tout d’abord me procurer un « certificat électronique (denshi shômeisho) » avant de poursuivre les formalités d’inscription sur leur site. Les gars du centre des impôts, étaient, comme d’habitude, très sympas et serviables. Si si, je fayote pas, je le pense! Ils s’étaient même mis à trois pour me rassembler la documentation.
Pour un citoyen japonais, c’est un papier facile à obtenir à la mairie moyennant la modique somme de 500 yens et l’attribution d’une carte à puce contenant ses données personnelles. Mais lorsque je me suis adressé au guichet, on m’a gentiment redirigé vers le bureau des étrangers.
Là, un monsieur fort sympathique lui aussi, nous a bien expliqué que les étrangers devaient en fait s’adresser à un organisme privé, dont il ne pouvait pas dire le nom (devoir de réserve et service public obligent). Mais il s’est empressé de nous dire également que, d’après ses infos, le montant à régler à cette prestation d’une société privée -dont nous ne connaissons pas encore le nom- était assez élevé puisqu’il serait de l’ordre de 25 000 yens! Non, n’écarquillez pas les yeux, et ne me dites pas que je me suis trompé d’un zéro! Bon, c’est que ce monsieur nous a dit, n’est-ce pas? Pour l’instant, je n’ai pas vérifié l’info…
Mais comme l’a gentiment ajouté notre interlocuteur : « Ça fait quand même une grosse différence, hein ! » Oui, c’est même totalement dissuasif !
Ça vous donne pas envie d’en savoir plus, vous ? Moi, si. Et je pense même qu’il s’agit purement et simplement de ségrégation.
J’allais oublier… Il paraît que le nom de l’organisme qui gère l’attribution des cartes à puces pour étrangers se trouve sur le site web… de l’Agence Nationale des Impôts ! Tiens, pas de devoir de réserve dans ce cas??
L’autre jour, j’avais dit aux gentils fonctionnaire du Centre des Impôts d’Arakawa-ku que je leur ferai un petit retour d’info après ma visite à la mairie. Ils vont être servis !

25 mai 2010 : modification/ajout

J’ai trouvé ceci sur le site de http://www.debito.org/?p=1014 :

« … Foreigners, however, do not have a kihon daicho and therefore cannot get a Y1000 signature. After some research, the NTA suggested going to a commercial source of compatible electronic signatures, Miroku joho service ( mjs.co.jp ) which charges Y32,550 for the same service… »

Takeshi Kitano

Tout le monde connaît Takeshi Kitano, au moins en tant que réalisateur et acteur.
Personnellement, je l’ai découvert avec Violent Cop puis son troisième film, A Scene at the Sea (Ano Natsu, Ichiban Shizukana Umi), sorti en 1991.
Il n’y a pas de gangsters, mais un éboueur sourd-muet déterminé à apprendre à surfer après avoir découvert une planche de surf cassée pendant son travail. Une jeune femme, également sourde, suit ses progrès et l’aide lorsqu’elle le peut. Le film montre une facette plus romantique et délicate de Kitano ainsi que son humour pince-sans-rire qui est sa marque de fabrique. (Source : Wikipédia)
J’adore ce film et je suis toujours étonné d’apprendre que personne ne le connaît.
Il fallait quand même oser le faire : un film dont les 2 principaux personnages sont des sourds-muets! Vous imaginez les dialogues!! C’est là que réside l’art de Kitano et que s’exprime de la manière la plus géniale son extrême sensibilité.
Je joue au tennis avec des collègues et l’un d’eux a connu Takeshi Kitano au lycée. Il nous parle de lui de temps en temps.
L’autre jour, il nous a invité à pendre la crémaillère dans sa nouvelle maison et j’en ai profité pour lui demander s’il avait des photos de l’époque.
Il a sorti ses albums et nous a montré plusieurs photos de groupe où se trouve celui qui allait devenir le célèbre réalisateur.
Voici un scan de la photo. Le jeu consiste à trouver où se trouve Kitano.
Allez… un indice, il est dans la dernière rangée!

kitano-takeshi-lycee-45.jpg

Voir la photo agrandie

Voyage d’affaires à Hakone

En voyage d’affaires à Hakone, j’étais aujourd’hui à Chôkoku no Mori (voir wikipedia en japonais) qui est un immense parc présentant en plein air des centaines de sculptures d’artistes du monde entier avec un musée Picasso et un musée Henry Moore.
Voir l’album de photos ICI.
Voici une photo d’une des oeuvres présentées.
Pour en voir d’autres, regardez l’album de photos ICI !

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Ce dont Obama ne s’est pas vanté

En relisant les « Contes des provinces » de Ihara Saikaku (traduction de René Sieffert, éd. POF), je redécouvre « Les voies obscures d’un cours d’eau souterrain » dont voici un extrait du début. (Un court compte rendu de lecture du livre sera prochainement publié sur la page d’accueil du portail de france-japon.net).
En un lieu dit Obama, dans la province de Wakasa, un homme qui faisait commerce de fil pour les filets dont usent les pêcheurs, vivait dans l’aisance. Appelé Echigoya no Densuké, il était honorablement connu dans ce port. Il avait une servante louée à l’année, qui avait nom Hisa et qui, pour une personne des provinces du Nおrd, était assez accorte. Nombreux étaient les hommes qui la recherchaient, et l’un d’entre eux, un certain Kôya no Shôkichi, qui venait colporter les marchandises de la capitale, avait noué avec elle des relations suivies; il finit donc par s’établir à demeure dans ce village écarté et, des années durant, sans avoir d’épouse attitrée, il rencontra en secret cette Hisa, avec qui il avait échangé des promesses pour l’avenir, quand la femme du patron découvrit l’affaire et réprimanda grossièrement la servante…

Non seulement elle la réprimande, mais ce qui se passe ensuite est même assez violent… Voici donc les personnages présentés et le décor planté pour une histoire dramatique et fantastique dont nous vous laissons découvrir la suite…

Pourquoi parler de ce conte aujourd’hui? Eh bien, tout simplement parce que cela m’a remis en mémoire tout le battage médiatique dont la ville d’Obama a fait l’objet pendant la campagne électorale pour les élections présidentielles des États-Unis. Le candidat comme la ville du même nom avaient su en tirer parti pour s’assurer une promotion bien étonnante. Comme quoi, on fait flèche de tout bois à notre époque de sur-médiatisation de la vie politique.
Cette histoire s’inscrit dans la tradition japonaise des contes fantastiques et des histoires de fantômes et la ville pourrait s’énorgueillir d’avoir été choisie pour cadre par un auteur aussi prestigieux que Saikaku, l’un de mes préférés. Un argument promotionnel de plus!

Page en français sur Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Obama_%28Japon%29

28 ans de France et 28 ans de Japon

Dans les années 80, à Shizuoka, j’ai rencontré un prêtre qui s’est présenté ainsi :
« Bonjour, je m’appelle Baudot, j’ai 30 ans de France et 30 ans de Japon ». Ça m’avait beaucoup impressionné!
Eh bien, le temps passe et je marche sur ses traces puisqu’aujourd’hui je peux dire « j’ai 28 ans de France et 28 ans de Japon! »
Tous les gens qui sont restés un certain temps au Japon vous le diront : « Plus qu’ailleurs, tout va très vite et on ne voit pas le temps passer. »

De nombreux habitants d’Okinawa se plaignent de la délinquance, du bruit et de la pollution liés selon eux aux bases

Lu dans l’Express (ici) : De nombreux habitants d’Okinawa se plaignent de la délinquance, du bruit et de la pollution liés selon eux aux bases.

On les croit ! (ironie) Le Japon est un pays très bruyant, très pollué et peu de Japonais s’en plaignent. Et puis, les Japonais sont aussi des délinquants…
Pourtant, depuis quelques années, on a l’impression en lisant la presse qu’il n’y a de délinquance qu’américaine à Okinawa. Tout comme, toujours d’après les médias, on a parfois l’impression que la délinquance n’est le fait que des étrangers au Japon en général.
Bref, ces soi-disant arguments contre les bases américaines ne sont qu’un prétexte pour rejeter les Américains! Ça crève les yeux.
Ceci dit, ça fait un bail qu’ils sont là… Qui va les remplacer? Les Japonais eux-mêmes ou… les Chinois?
Je le disais déjà dans les années 80 : « Je partirai du Japon avec le dernier soldat américain. » Et même peut-être avant.

Dictionnaire de l’Union Européenne en japonais

Un dictionnaire de l’Union Européenne en japonais vient de paraître. Voici un extrait de sa description sur le site de l’éditeur Taishûkan à cette URL : http://thistle.est.co.jp/tsk/detail.asp?sku=10237&page=1

J’y ai ajouté quelques mots d’explications.

Nom de l’ouvrage 書名: EU情報事典 (éditions 大修館)
(いーゆーじょうほうじてん)  ISBN(10/13桁): 978-4-469-01280-4  著者名: 村上直久 編著(むらかみなおひさ)  定価: 3,780 円 (A5判・530頁)

主要目次: 第1部 EU基本用語辞典 Il s’agit d’une liste de termes importants en anglais, français et japonais.
第2部 EUを理解するキーワード
1 EUの歴史 histoire de l’Union Européenne
2 政治・外交 politique et diplomatie
3 金融・財政・経済・産業 finance, économie, industrie
4 社会・生活・労働・文化 société, vie quotidienne, travail, culture
5 世界で進む地域統合 l’unification régionale qui progresse dans le monde
第3部 資料編
1 EU条約[リスボン条約](部分訳)le traité de Lisbonne (avec traduction partielle)
2 EU運営条約(部分訳・旧EC条約)
3 主要判例
4 加盟国・関連諸国基礎資料
5 欧州統合Who’s Who

etc.

eu-joho-jiten-18

Safety Network Crisis : émissions spéciales de la NHK

Il y avait une émission très intéressante sur la NHK ce soir.
セーフティーネット・クライシス vol.3
しのびよる貧困 子どもを救えるか
http://www.nhk.or.jp/special/onair/091004.html
Les intervenants ont parlé des problèmes d’éducation des enfants en focalisant sur la paupérisation et ses conséquences sur les familles ayant des enfants à éduquer. On dirait que le vent a tourné à la NHK aussi…
D’après leurs chiffres, un enfant japonais sur sept est touché par la pauvreté. C’est un chiffre énorme pour une puissance économique comme le Japon! Avec pour conséquences, par ex., des enfants sous-alimentés, partant à l’école le ventre vide, beaucoup d’autres (ou les mêmes) n’allant pas chez le médecin alors qu’ils ont de la fièvre et même pas gardés -ni récupérés- par leurs parents car ceux-ci doivent aller à la kaisha (l’entreprise) pour ne pas se faire virer.
Vraiment très bonne émission, sans fard, sans langue de bois.
Surtout, les enfants étaient placés au centre des problèmes, pour le présent, pour l’avenir, ce qui, évidemment, est une excellente approche.

Extrait de la page du site présentant l’émission :
« 経済危機が深刻化する中、大量解雇の波は、非正規労働者ばかりか正社員にまで及んでいる。世帯主の失職の影響から、いま「子どもたちのセーフティーネット」が危機に瀕している。

OECDは、日本の「子どもの貧困」が際立って加速していると警告した。給食費や教材費が払えず小中学校への通学も難しくなったり、貧困から高校を中退せざるを得ない子どもが急増している。背景には、日本の社会保障制度が「正社員」を前提に設計されたまま、抜本的な見直しが行われていない点がある。子育て世代に当たる20代〜40代の、4割近くが低所得の非正規労働者であるにもかかわらず、子どもの医療費、教育費、住宅費、食費等の負担は、正社員家庭と同じく一律に求められ、貧困に拍車をかけているのだ。

子どもたちの「健全な育ち」を保証する「人生前半の社会保障」を築くには、どのようにセーフティーネットを張り替えていけば良いのか。番組では、日本の子どもたちの現状を検証し、さらにフィンランドなどの先進的な取り組みも紹介しながら、子どもたちのための社会保障・セーフティーネットのあり方について考えていく。 »
J’en remets une couche sur les Jeux Olympiques… Les sommes folles englouties par la municipalité de Tokyo pour la promotion de la ville, c’était vraiment pas la priorité de Tokyo. Si on ne fait pas grand choses pour les SDF, au moins qu’on s’occupe des enfants en difficulté.
Bon, ceci dit, que fera le Brésil?? Les enfants des favelas (bidonvilles brésiliens) auront-ils des billets d’entrée gratuits pour les JO ?

Tokyo n’a pas été choisi pour accueillir les Jeux Olympiques en 2016

Tokyo n’a pas été choisie comme ville d’accueil pour les Jeux Olympiques de 2016. C’est bien dommage et on entend dans les médias japonais beaucoup de gens se demander pourquoi.
Beaucoup de raisons sont invoquées mais personne ne dit que le gouverneur de Tokyo, Shintaro Ishihara, porte certainement une grande partie de cette responsabilité à cause son attitude pendant ces 10 dernières années et notamment de ses déclarations méprisantes à l’égard des Coréens, des femmes, de la langue française etc., des erreurs accumulées qui ont certainement contribué à porter un grand tort à l’image de Tokyo.
De plus, les énormes sommes englouties (15 milliards de yens) dans les activités de promotion de Tokyo pour recevoir les Jeux n’ont sans doute pas reçu l’assentiment d’un bon nombre de contribuables… Avec cet argent, on aurait pu faire un peu plus de social, par exemple, en s’occupant sérieusement du problème des SDF.
Dommage pour les Japonais et pour Tokyo mais après tout, ce sont les Tokyoïtes qui ont élu Ishihara…

Un Américain arrêté pour tentative d’enlèvement de ses enfants au Japon

De nombreux médias américains ont réalisé des reportages sur l’arrestation au Japon d’un père ayant tenté de ramener ses enfants aux États-Unis après qu’ils ont été enlevés par leur mère japonaise. Pour plus de détails et des liens vers d’autres articles et vidéos, voir le site de sos-parents-japan.org.

Le syndrome de Münchausen : maltraitance sur ordonnance

Je ne compte plus le nombre de parents qui m’écrivent pour me faire part de leurs problèmes suite à une séparation ou un divorce. Les associations sos-parents-japan.org et sos-papa, en collaboration étroite avec le réseau associatif Oyakonet (18 associations japonaises!) font un excellent travail de lobbying pour essayer de faire changer la loi sur l’autorité parentale au Japon.
En effet, la loi au Japon ne reconnaît l’exercice de cette autorité qu’à un seul parent, ce qui conduit fréquemment à des abus de la part du parent auquel elle a été attribuée, avec pour corollaire l’impossibilité pour l’autre parent de continuer à voir régulièrement son enfant.
Notez bien, j’écris « parent » mais il s’agit à 90% des pères qui sont privés de droit de visite à leur enfant suite à un divorce. Et ceci ne touche pas les étrangers mais la très grande majorité des divorcés japonais.
Il convient d’insister sur le fait que LES ENFANTS sont ainsi privés de leurs droits élémentaires de voir leurs 2 parents, et, dans le cas d’un parent étranger, sont également privés d’un pan entier de leur famille de « l’autre pays » ainsi que de sa langue et sa culture.

Oui, cela paraît inconvevable pour un Français mais c’est ainsi que ça se passe au Japon en 2009!

Un des aspects de ce problème me semble être ce que l’on appelle « Le syndrome de Münchausen ». Il a été décrit par les médias (y compris les médias japonais, il y a déjà quelques années) mais la compréhension de son mécanisme n’est sans doute pas entrée dans les esprits. Il touche en effet à des tabous, notamment celui de l’amour maternel, qui le rendent difficile à déceler, y compris pour le corps médical.
Wikipédia présente un article très incomplet, et donc décevant, sur le sujet mais en revanche doctissimo.fr  présente plusieurs pages permettant de bien appréhender le problème.

Extrait de l’article de Mathieu Ozanam :
(article complet ICI)

Une maladie insoupçonnable

Si l’on estime que le phénomène est marginal, son ampleur réelle demeure très difficile à évaluer. Plusieurs raisons peuvent l’expliquer, et au premier chef le désarroi des médecins face à une maladie qui échappe à tous les traitements. La plupart des mères évoluent en effet dans le milieu médical ou paramédical. Les signes qui permettraient de repérer la simulation ne sont pas perçus : le fait que l’enfant se rétablisse en l’absence de ses parents ; la multiplicité de cas de maladies rares dans une même fratrie… Et quand bien même des soupçons pourraient naître, les médecins impuissants n’osent pas briser le tabou de l’Amour maternel. Impossible d’accabler cette mère éplorée qui semble si dévouée à son enfant et si coopérante avec l’équipe médicale. Il faut ajouter que la législation française interdit de pratiquer une vidéo-surveillance à l’insu des personnes filmées. Les mères doivent par conséquent être prises en flagrant délit « d’empoisonnement ».

Coupable ou victime ?

Pour autant les psychiatres voient dans la mère plus une victime qu’une coupable. Son amour est fusionnel, son enfant est considéré comme étant le prolongement d’elle-même. Ces femmes ne cherchent pas à maltraiter leur enfant, mais à attirer l’attention de l’équipe médicale pour forcer l’admiration de leur entourage par leur abnégation. Incapable de tisser des liens par ailleurs, la pseudo-maladie leur permet de développer une sociabilité qui leur fait défaut. Cette position est valorisante à plus d’un titre, puisque la mère se sent supérieure aux médecins. « Non seulement elles maîtrisent la pathologie et le pronostic de l’affection, mais en plus elles peuvent « guérir » leur enfant du jour au lendemain » explique le Dr Andrei Szoke, attaché du service de psychiatrie de l’hôpital Albert Chenevier (Créteil).

Des malades qui refusent de se soigner

Les personnes atteintes du syndrome de Münchausen refusent dans la plupart des cas le diagnostic et ne se reconnaissent pas comme étant malades. « Elles savent que ce qu’elles font n’est moralement pas acceptable, mais comme dans la kleptomanie ou la pyromanie, elles vivent un état tensionnel qui ne s’apaise qu’une fois l’acte accompli ». Internet offre un nouveau moyen d’expression à ces malades qui participent à des forums sur des sites médicaux ou associatifs. « En général ils se font repérer par leur assiduité, les multiples complications qu’ils décrivent laissant peu d’espoir sur leur pronostic vital dans la vraie vie » précise Andrei Szoke. Quant aux enfants, on a constaté que nombre d’entre eux développaient à leur tour un syndrome de Münchausen une fois adulte, et parfois même dès l’adolescence.

Les petites annonces de Tokyo

Vu ces petites annonces récemment… Les « sayonara sales » semblent en nette augmentation cette année… la crise est passée par là et un grand nombre d’expatriés retourne en France.
1. La date de notre depart approche…
Nous vous proposons une opération « soldes sur les sayonara sales »

Notre conseil : Attendez encore un peu, ça sera bientôt gratuit !!

2. Un masseur-kinésithérapeute diplômé d’Etat Français propose ses services.
Question : A-t-il bien le droit d’exercer au Japon? J’ai un gros doute. Le Japon n’est pas l’Europe quand même… Mais peut-être ai-je tort de me faire du souci. Il a dû se renseigner.

3. J’ai accouché de deux bébés prématurés…
Félicitations, Madame !
… Avez vous des noms d’hôpitaux ou de médecins (de préférence parlant français ou anglais pour la transmission des dossiers médicaux…) qui traitent ces cas?
Commentaire : Je lui souhaite sincèrement de trouver. Il y a de très bons hôpitaux à Tokyo. Mais trouver des praticiens spécialisés en néo-natalité qui parlent français, ça va être plus dur.
Donc, si vous avez des infos pour cette dame, abonnez-vous aux petites annonces de Tokyo pour les lui faire passer!

Passeport biométrique : les pièces qu’on pourrait ne pas fournir pour l’obtenir

Oh purée! Ce serait si simple si nos braves fonctionnaires pouvaient tout faire à partir des données en leur possession sur leur magnifique ordinateur.
Voici ce qu’on nous demande pour obtenir un passeport biométrique. Notez bien que ce n’est pas une critique de l’administration de l’ambassade de France à Tokyo. C’est une remarque générale en vue de l’amélioration du service grâce à l’informatique.

Pièces justificatives à fournir :
– copie intégrale (ou extrait avec filiation) de votre acte de naissance (à réclamer à votre mairie de naissance ou, si vous êtes né à l’étranger, au Service Central de l’état civil à Nantes) ;
L’ambassade a les coordonnées de la mairie de mon lieu de naissance. Ça devrait pouvoir être automatisé. Bon, c’est sûrement pour protéger nos données personnelles (pour qu’on les donne nous-mêmes bien qu’elles soient déjà « données »).
– preuve de nationalité française ;
La preuve, elle est dans l’acte de naissance, hein? Rassurez-moi… Et expliquez-moi si j’ai raté un épisode…
– justificatif de domicile (carte d’inscription consulaire, etc.) ;
Ça, ils (l’ambassade) l’ont aussi. Je suis inscrit au service consulaire et mes données sont à jour.
– ancien passeport, ou déclaration de perte ou de vol établie par un commissariat japonais ;
Bon, je l’ai. Facile!
– si le demandeur est mineur : • le livret de famille • la copie intégrale du jugement de divorce attribuant l’autorité parentale (le cas échéant)
Tiens, tiens… au Japon, justement l’autorité parentale n’est attribuée qu’à un seul des parents (la mère, dans 99,99% des cas). Impossible donc pour le parent privé de son enfant de demander un passeport?? Faut croire que oui. Même en cas d’enlèvement parental par le parent japonais?

On nous écrit aussi :
« Pour gagner du temps (sic!) au moment de la formulation de la demande de passeport, assurez-vous au préalable que votre dossier d’inscription au Registre des Français établis hors de France soit bien à jour et contienne l’ensemble des informations suivantes pour chacun des membres français de votre famille : état civil, taille, couleur des yeux, adresse de votre domicile, coordonnées téléphoniques et de messagerie électronique. »
M… faut que JE vérifie… ?? Faut que j’y aille?? C’est quoi « au préalable »? Je vais me renseigner… Dommage, ça va leur faire perdre un peu de temps.

Bon, faut pas se plaindre, on est des grands privilégiés, nous les Français du Japon, car certains Africains, les Ivoiriens -pour ne citer que cet exemple- sont carrément obligés d’aller dans un autre pays (la Chine) pour faire leur demande.
passeport_biometrique.jpg

Toutes ces infos sont sur le site de l’Ambassade de France au Japon.

Passeport biométrique

A partir du 24 juin 2009, le passeport biométrique sera le seul modèle délivré à tout demandeur de passeport. Les passeports du type précédent peuvent être utilisés jusqu’à leur fin de validité.

La mise en place du passeport biométrique s’accompagne de recueil de données qui nécessite un temps d’instruction plus important. Pour cette raison, il vous est demandé de prendre rendez-vous par téléphone ou par messagerie électronique selon les modalités suivantes :

Par téléphone :

du lundi au jeudi de 14h à 18h

Eric HIESTAND : (03)5798 – 6088 Hoang-Mai LE : (03) 5798- 6087

Par messagerie électronique :

eric.hiestand@diplomatie.gouv.fr, hoang-mai.le@diplomatie.gouv.fr

Double comparution : La nécessité de prendre des empreintes digitales au moment de la formulation de la demande et au moment du retrait du passeport, à des fins sécuritaires, implique la double comparution de l’usager. Dès lors, aucune demande ne pourra être traitée par courrier ou par procuration et aucune dérogation ne peut être envisagée.

NB : La présence des enfants de moins de six ans n’est pas nécessaire au moment du dépôt de la demande, si les parents fournissent une photographie aux normes exigées. En revanche, leur présence sera indispensable lors de la remise du passeport.

Important : Pour gagner du temps au moment de la formulation de la demande de passeport, assurez-vous au préalable que votre dossier d’inscription au Registre des Français établis hors de France soit bien à jour et contienne l’ensemble des informations suivantes pour chacun des membres français de votre famille : état civil, taille, couleur des yeux, adresse de votre domicile, coordonnées téléphoniques et de messagerie électronique.

Pièces justificatives à fournir :

– copie intégrale (ou extrait avec filiation) de votre acte de naissance (à réclamer à votre mairie de naissance ou, si vous êtes né à l’étranger, au Service Central de l’état civil à Nantes) ;
– preuve de nationalité française ;
– justificatif de domicile (carte d’inscription consulaire, etc.) ;
– ancien passeport, ou déclaration de perte ou de vol établie par un commissariat japonais ;
– si le demandeur est mineur : • le livret de famille • la copie intégrale du jugement de divorce attribuant l’autorité parentale (le cas échéant)

Droits de chancellerie

Passeport pour majeur :
– l’équivalent en yens de 89 € avec prise de photographie numérique au guichet ; 88 € si la photographie d’identité (conforme aux normes exigées) est fournie par le demandeur ;

Passeport pour mineur jusqu’à 15 ans :
– l’équivalent en yens de 20 € avec prise de photographie numérique au guichet ; 19 € si la photographie d’identité (conforme aux normes exigées) est fournie par le demandeur ;
– Passeport pour au-delà de 15 ans :
– l’équivalent en yens de 45 € avec prise de photographie numérique au guichet ; 44 € si la photographie d’identité (conforme aux normes exigées) est fournie par le demandeur ;
JPEG – 20.6 ko
Passeport biométrique
JPEG – 56.5 ko
Passeport biométrique

En cas de renouvellement : En sus des pièces ci-dessus, présenter également l’ancien passeport.

En cas de pages épuisées : Il faut procéder au renouvellement du passeport. Ce renouvellement sera effectué à titre gratuit jusqu’à la date d’expiration de l’ancien passeport. Le rajout de pages est impossible.

En cas de perte ou de vol : Veuillez présenter le procès verbal de la déclaration de perte ou vol établi par l’autorité de police locale, ainsi que la photocopie du passeport si vous en disposez.

NB : les pièces ci-dessus doivent être présentées en original et celles qui restent en la possession du demandeur (pièce d’identité, justificatif de domicile, justificatif de nationalité française) doivent être accompagnées d’une photocopie.

Les demandes d’acte de naissance peuvent être effectuées par Internet : http://service-public.fr/ ou https://www.actes-etat-civil.fr, ou le site de votre mairie de naissance en cas de naissance en France ; http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/les-francais- etranger_1296/vos-droits-demarches_1395/etat-civil_1399/ demarches-relatives-aux-actes-etat-civil_13108/delivrance- un-acte-etat-civil_28609.html, en cas de naissance à l’étranger.

Les échecs féériques : les échecs Kamikazes

J’ai parlé des échecs féériques dans mon blog personnel (la version 99% sans Japon) mais cette partie méritait, par son nom, de figurer ici.
En effet, les échecs Kamikazes présentent cette particularité :
« Une pièce kamikaze qui prend disparaît de l’échiquier en même temps que la pièce prise. Ceci fait, bien sûr, référence aux célèbres pilotes japonais, qui, au cours de la seconde guerre mondiale, précipitaient, au péril de leur vie, leurs avions sur les bateaux ennemis. (Source : “Le guide des échecs” de Nicolas Giffard et Alain Biénabe, éd. Robert Laffont)

Sur les kamikazes, en japonais 特別攻撃隊 tokubetsu kôgekitai (ou 特攻隊 ou encore 特効), dont on évoque souvent le nom à propos des attentats-suicides, voir Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kamikaze
Extrait : Avant de partir en mission, le Lieutenant Yukio Seki aurait déclaré ceci : « L’avenir du Japon est bien morne s’il est obligé de tuer l’un de ses meilleurs pilotes. Je ne fais pas cette mission pour l’Empereur ou l’Empire… Je la fais car j’en ai reçu l’ordre ! »

Haute technologie japonaise : mauvaises comparaisons !

Ils sont comiques, ces Japonais! Quand on visite la Tour de Tokyo, on peut lire sur les dépliants qu’elle est plus haute que la Tour Eiffel. C’est vrai, mais c’est surtout l’antenne qui est plus haute. Et ne parlons pas de la technologie des alliages qui était déjà très différente plus de 50 ans après celle utilisée pour la construction de la française! Bref, on ne peut pas vraiment dire qu’ils aient fait mieux dans ce domaine.
Aujourd’hui, je lis dans la presse que le PDG de la société JR (l’ancienne compagnie nationale de trains japonais) a rappelé que les trains à grande vitesse japonais n’ont pas été impliqués dans un seul accident mortel depuis leur première mise en service en 1964 et que la technologie du Shinkansen est plus économique que ses concurrentes.
Plus économique, peut-être, mais le nombre des accidents mortels, même s’il est vrai, laisse entendre que le Shinkanse est plus sûr que ses concurrents alors que le TGV, pour n’en citer qu’un, peut circuler sur l’ensemble du réseau français « ordinaire » et une partie du réseau européen. « Ordinaire » veut dire ici qu’il ne s’agit pas du réseau à grande vitesse bénéficiant de l’encadrement de clôtures assez élevées. Le Shinkansen, lui, circule entre « deux murs ». Comparons ce qui est comparable, M. le PDG ! Cet argument, vous nous le ressortez à chaque nouveau marché potentiel.
Un point positif pour le Shinkansen : il est propre ! Parce que le TGV… (voir ici) Oh, on me dira que je suis mal tombé… Mais de toute façon, là, nous ne parlons plus de technologie.
On souhaite bonne chance au Shinkansen malgré les « vraies » déclarations de son PDG et aussi bonne chance au TGV ! Qui emportera le marché ? Y aura-t-il un 3e larron ?

La langue japonaise et moi

Je viens de publier ce petit texte racontant un peu ma « relation avec la langue japonaise » sur mon site professionnel.

« Une soudaine immersion dans la langue japonaise et sa culture à partir de 1982, date de mon arrivée au Japon pour me perfectionner en arts martiaux, a provoqué un déclic en moi. Je me suis en effet découvert une véritable passion pour la langue japonaise que j’avais commencé à apprendre avec un ami japonais à Bordeaux avant mon départ pour le Japon.

Cette passion pour une langue -et même des langues, je l’ai probablement héritée de mon père, qui parlait et lisait couramment l’allemand et l’espagnol ainsi que de mon professeur d’italien, M. Radé, qui excellait dans l’art de mettre la langue et la civilisation en relation.
Pour me perfectionner, j’ai d’abord suivi des cours particuliers de japonais au Japon que j’ai voulu compléter et bonifier par un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales à partir de 1984. Ces études m’ont mené à l’obtention d’une maîtrise en 1989, après avoir passé en 1988 une licence de japonais avec option « interprétation et traduction ».

Il y avait à l’INALCO de l’époque trois cursus et, toujours emporté par ma passion, je m’étais inscrit à la presque totalité des UV pour les finaliser tous les trois. En fin d’études, il ne me manquait qu’une UV (”kanbun” et “relations internationales”) pour obtenir les diplômes dans chacun des deux autres cursus.
Ceci a constitué une base honorable pour continuer à approfondir mes connaissances sur le Japon, démarche qui n’a jamais cessé depuis.
En parallèle à cette formation intensive de japonais, en France et au Japon, j’ai pratiqué l’anglais, en autodidacte et pour le plaisir, et également avec des amis américains et anglais en “échange” chaque semaine. “Pour le fun”, j’ai obtenu 875 points au TOEIC en 2000, ce qui n’est pas extraordinaire en soi mais n’est pas non plus déshonorant pour un “amateur” de la langue anglaise.
J’ai effectué mes premières missions d’interprétariat dans les années 80.

Après une période de recherche intensive et de formation dans le domaine de la didactique du FLE (Français Langue Étrangère), assortie de quelques expériences de formateur de formateurs, je me suis de nouveau réinvesti dans le japonais.
Actuellement Maître de Conférences à l’université Seitoku depuis 1993, mes recherches portent notamment sur la place des radicaux de sinogrammes dans la langue japonaise et son enseignement.
Parfaitement intégré dans la société japonaise, j’ai des occasions quotidiennes de pratiquer la langue et d’affiner ma compréhension de la culture japonaise qui sont autant de facteurs me permettant d’effectuer au mieux les missions d’interprétariat qui me sont confiées. »

La crise économique au Japon? Quelle crise?

Une de mes amies me disait il y a quelques jours que sa fille travaille dans une grande entreprise japonaise du département de Kanagawa et que ses conditions de travail, ou plutôt de rémunération, étaient plutôt bonnes. Elle bénéficie en effet d’une prime annuelle de huit mois (oui, 8! mois) de salaire. Il s’agit de ce qu’on appelle au Japon le fameux « bonus ».
Son salaire annuel est donc calculé ainsi : salaire mensuel x 20 .
Pour un salaire de 350000 yens, elle touchera donc :
(350 000 x 12) + (350 000 x 8 ) = 7 000 000 yens
Bon, on ne sait pas quel est son salaire mensuel… mais ce système de calcul le fait considérablement augmenter en moyenne annuelle !
Et on ne sait pas non plus quelles sont ses conditions réelles de travail, notamment le nombre d’heures supplémentaires effectuées (mais non payées).
Faut-il préciser que les employés de cette entreprise ne se sentent pas du tout touchés par la crise?

La flotte de baleiniers refuse l’aide de l’association Sea Shepherd

Lu ce matin dans la revue de presse de Actu Japon cette nouvelle bien triste
La flotte nippone de baleiniers, toujours à la recherche du membre d’équipage disparu il y a 2 jours dans les eaux de l’Antarctique Sud, a refusé l’aide de l’association australienne militant contre la pêche à la baleine, Sea Shepherd.
(Voir les commentaires, svp, au sujet de « Steve Irwin »; billet corrigé). Le responsable de l’association, aurait proposé son aide pour la recherche de Hajime Shirasaki mardi. Un porte-parole de la flotte japonaise a déclaré qu’il n’accepterait ni aide ni aucune coopération de la part de Sea Shepherd.
Chaque année, l’association australienne mène la vie dure à la flotte japonaise lors des campagnes de pêche à la baleine. (Asahi Shimbun)

Ainsi donc, ces Japonais (et seulement ceux-là, attention!), par leur refus, montrent quel est leur système de valeur: Ils placent leur fierté avant la main tendue par l’association australienne Sea Shepherd pour retrouver le corps du pauvre marin tombé à la mer.

Le Mont Fuji depuis Tokyo et la montée du racisme au Japon

Le Mont Fuji est souvent visible depuis Tokyo en hiver comme sur cette photo prise à Fujimi Zaka, à Yanaka (Tokyo).

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Juste avant de prendre cette photo, je me trouvais dans un temple que je photographiais. Un vieux Japonais pas commode -son ton  était plutôt agressif- m’adresse la parole en me demandant si « j’avais l’habitude de prendre les gens sans leur demander la permission ». Je lui ai répondu que je ne l’avais pas pris en photo mais que je prenais seulement le temple. J’ai réalisé après qu’il devait penser que j’étais un de ces touristes étrangers « mal élevés » comme ceux dont on parle tant dans les médias depuis quelque temps au point que certains établissements de tourisme refuseraient d’en accueillir.
Mais le « mal élevé », c’est lui! Il m’a vraiment adressé la parole comme à un chien alors que mon comportement n’était pas du tout impoli. Je suis persuadé qu’il n’aurait pas fait la moindre remarque à un Japonais dans la même situation, c’est à dire prenant banalement des photos dans un temple. Si c’est pas du racisme, ça…
Je trouve qu’il y a une arrogance grandissante des Japonais qui se prennent pour des parangons de vertu en critiquant à tout va les étrangers et en montant en épingle (dans les médias) toute affaire dans laquelle un étranger est impliqué alors que leur comportement laisse souvent plus qu’à désirer. Il suffit d’en voir certains dans les avions et à l’étranger. On dirait que dès qu’ils ont quitté le sol japonais, ils se laissent aller, de manière totalement « débridée », comme si le changement d’environnement avait pour effet de leur oter leurs manières policées.
Je trouve que ce racisme ambiant se sent de plus en plus au fil des années. On le sent dans les regards, les attitudes -les gens qui ne viennent pas s’asseoir à côté de vous dans le train, voire quittent leur place lorsqu’on vient s’asseoir à côté d’eux…
Cette montée d’ambiance négative ne me dit rien qui vaille… Et l’année 2009, avec la montée de la tension sociale, ne va sans doute rien arranger…

Des ennuis avec NTT, pire qu’Orange!

Histoire de finir l’année en beauté…
Alors voilà, j’ai chez moi une box de NTT, mise en place depuis Mai dernier, car comme j’arrivais dans un logement neuf, il fallait une première installation de ligne donc, j’ai pris une offre NET qui me permettait d’avoir Internet + le téléphone …. et c’est tout vu que Canet n’était pas encore dégroupé.
Bref, tout fonctionne très bien avec un débit maxi de 8 Méga.
Lundi dernier j’apprends que NTT à mis Canet en dégroupage, donc, je devrais pouvoir avoir du 18 mégas maxi et aussi la télévision par ADSL. Je me rend donc à l’agence NTT la plus proche, que je connais très bien en plus, et là, une employée me corrige mon compte, me met l’offre 18 Mégas, me donne la box de réception TV par ADSL et me dit très gentillement : « désolé mais il vous faudra patienter 4 ou 5 jours afin que l’on active votre ligne  » …. Devant partir chez mes parents pour Noël, et revenant avec les enfants à la maison, je me suis dit :  » aucun soucis, en rentrant les jeunes auront 80 nouvelles chaînes à explorer sans compter les 5 chaînes cinéma que j’ai prises pendant 3 mois … pour tester)
Évidemment, si l’histoire s’arrêtait là , ce ne serait pas drôle…
Je rentre vendredi (donc 4 jours 1/2 après), je branche la box et… rien ne marche… je me disais aussi… 🙂
Le lendemain, samedi donc, toujours pas de signal.
Histoire de me rassurer, j’appelle le service en ligne, je tombe sur un mec sympa qui me dit : « effectivement votre branchement devait être effectué mais avec l’affluence de demande de box TV, les équipes de maintenance ont dû recommander du matériel pour les branchements. Ce matériel a été commandé mercredi, donc il a dû arriver aujourd’hui. Donc si tout va bien, lundi vous serez câblé donc en mesure de recevoir la TV »
Et ben… y a plus qu’à attendre, de tout façon je n’ai pas le choix.
Youpi, on est lundi… et toujours pas de signal.
On attend, on sort de la maison, on se balade, on flâne et… vers 17h, quand je rentre, toujours pas de signal.
Je rappelle NTT, un autre service, qui d’habitude est plutôt compétent, et je tombe sur un gars, effectivement compétent qui me dit :  » De quoi?? on vous a dit 4 ou 5 jours et après qu’on commandait des pièces?? …. désolé mon bon monsieur mais on vous a raconté des sornettes. Tout le monde sait très bien que lorsqu’on démarre un nouveau contrat, et le vôtre en est un puisqu’on vous bascule en 18 Megas et qu’on vous rajoute la TV, on donne un délai de 15 jours aux clients, jamais moins de 15 jours, le temps que l’action soit inscrite au planning des techniciens et que ceux-ci puissent faire l’intervention même si cette dernière vous parait « petite »
Et moi qui avait pris le bouquet Cinéma pour que les gamins se fassent moins ch… avec ce temps de m…
Bref…
Donc en clair, 3 interlocuteurs de la même boîte pour se faire entendre 3 sons de cloches différent ! Personnellement je trouve cela inadmissible.
Alors on ne va pas tout mélanger, personnellement je suis client d’NTT, pour les mobiles, depuis 1996 et je n’ai jamais changé d’opérateur.
Pour le Web, je n’ai pas à me plaindre puisque je n’ai subi aucune déconnexion depuis le mois de mai et mon débit a toujours été très correct.
Mais alors… la communication chez NTT… y a du boulot, et c’est même urgent je dirais.
En attendant, Mesdames et Messieurs d’NTT, vous venez de décevoir trois enfants qui se faisaient un plaisir de pouvoir passer quelques heures devant la télé en regardant autre chose que les chaînes classiques.
Et je sais, il faut sortir les enfants de devant la TV mais quand dehors vous avez un vent qui souffle sans arrêt et la pluie qui tombe comme jamais, il faut bien se trouver des occupations en dehors des consoles de jeux qui sèment plus la guerre qu’autre chose (eh oui, 3 enfants ensemble devant une console, c’est pas triste)

STOP !! STOP !!
Non, cet article n’a pas été écrit par moi (bcg)! mais par par Philippe Lagane et publié sur AccessOWeb.
Il suffit de remplacer NTT par Orange pour retrouver le texte original. Déjà, en voyant le mot  » box « , vous auriez dû avoir la puce à l’oreille…
Alors me direz-vous, pourquoi avoir recopié un tel article?
Eh bien, c’est justement parce que quand on lit cela, on se dit que ce genre de situation ne peut pas se produire au Japon et que la France est en train de devenir (est déjà) un pays du tiers-monde!