Les sakuras et le sanctuaire Yasukuni

Déjà les fleurs de sakura tourbillonnent au vent… Cet article est à lire en le reliant à celui du blog de Patrick, rencontré par hasard avec T (sa principale héroine) aujourd’hui à Ichigaya!

Petite promenade jusqu’au sanctuaire Yasukuni dont j’ai tant entendu parler mais que je n’avais pas encore visité. T, notre guide, nous montre le « sakura de référence pour le Japon » (標本木, ひょうほんぼく).

yasukuni

yasukuni sakura

Kanpeki kun – 2e épisode: le dictionnaire

Aujourd’hui, rencontre et déjeuner avec l’auteur de Kanpeki kun, un logiciel et un site internet dont je vous ai déjà parlé récemment. L’auteur m’a fait l’honneur de me présenter son dictionnaire, la version papier de son logiciel, et de me le dédicacer. Très honoré! Je n’avais pas remarqué que le site permet aussi l’accès et la recherche depuis un téléphone portable. Il y a deux semaines, j’avais envoyé un courriel à Jim Breen (si vous ne le connaissez pas encore, visitez absolument son site) pour lui parler de Kanpeki kun. Il m’a qu’il l’avait trouvé très intéressant. Je vais lui réécrire car il y a du nouveau… (La suite au prochain épisode!)

Gendai kanji jiten

Kanpeki kun : un logiciel de recherche de kanjis inconnus

Aujourd’hui, j’ai voulu mettre à jour Kanpeki kun ( 漢ぺき君 ), un logiciel très pratique qui permet de rechercher un kanji dont on a oublié la prononciation en écrivant seulement la première syllabe de chacun de ses éléments. J’ai découvert que maintenant c’est aussi un site internet sur lequel on peut effectuer des recherches. Exemple: Vous voulez recherchez ce kanji 嚇 .

kanpeki kun

La clé de la bouche se dit « kuchi » : vous gardez le « ku ». Elle est suivie de rouge, 2 fois, qui se dit « aka »: vous gardez « a » 2 fois. Dans la fenêtre de recherche, vous écrivez « ku a a » (sans espace) et vous obtenez le kanji recherché! Voir le site : http://www.sanrui.co.jp/web/ Amusez-vous bien !

Les bons comptes font les bons amis!

Suite à la plainte déposée par des professeurs de français contre le gouverneur de Tokyo, Shintarô Ishihara, pour ses propos insultants sur la langue française (voir cette page), on a assisté à des micros-trottoirs et des commentaires assez stupides et insupportables à propos du nombre 80 sur la plupart des chaînes de télévision.
Pourtant, si on s’attaquait à la langue japonaise de cette manière-là, qu’en penseraient nos amis nippons?
Leur système de comptage avec des mots pour toutes les catégories d’objets est en effet on ne peut plus complexe.
Mais il est comme ça, c’est tout. Et quand nous apprenons le japonais, nous l’acceptons tel qu’il est.

un objet long = ippon 一本
un objet plat = ichimai 一枚
un véhicule = ichidai 一台
un animal = ippiki 一匹, ichiwa 一羽…
etc, etc…

Il y en a plus de 120 sortes.

Le plus amusant, c’est que ce thème fait parfois l’objet de devinettes (entre Japonais) sur la manière de compter tel ou tel objet. Demandez par exemple à un Japonais comment il compte les armoires (tansu), il sera la plupart du temps bien embarrassé. C’est dire la complexité de la chose.

Ce n’est pas pour autant que des gens militent contre l’enseignement du japonais en France! Il ferait beau voir…

5, 10, 15, 20, 25, 30 Que signifient ces nombres?

J’aime bien discuter avec les chauffeurs de taxi. Ils m’apprennent presque toujours quelque chose d’intéressant. Quelquefois, c’est l’adresse d’un bon restaurant, quelquefois une anecdote historique sur un quartier.
Aujourd’hui, les routes étaient un peu plus encombrées qu’à l’accoutumée. Je demande au chauffeur pourquoi et il me répond: « C’est un jour qui se termine par 5 et, de plus, la veille d’un week-end ».
L’expression utilisée, « gotôbi » ( 五十日 ), représente en fait les dates citées dans le titre de cet article.
Pour les entreprises, ces jours – dates d’échéance des transactions- constituent des points de repère pour la stimulation de leur activité et, plus que les autres jours « ordinaires », elles vont lancer sur les routes leurs commerciaux et autres employés pour améliorer leur chiffre d’affaires.