Virement bancaire depuis le Japon

mitsubishi_ufj_tokyo.jpgCe matin, je vais à la banque (MUFJT) pour faire un virement d’un montant de 330 euros à un prestataire de services en France. Au guichet, on me présente ce formulaire et on me donne plein d’explications très détaillées sur les rubriques à renseigner. Sympa! Mais… 1er problème: Il faut revenir après 11h car on n’a pas encore les taux de change (pour un envoi en euros). Hum… je me dis qu’ils n’ont pas l’air très motivés… 2e problème: le prix! On me dit que ça coûte 4000 yens (26 euros) quel que soit le montant à envoyer. Alors là, je suis sûr qu’ils n’ont pas envie de bosser, ou en tout cas pas trop mais par contre qu’ils sont très motivés pour pomper un maximum de fric aux clients. Je leur ai donc dit que je ne paierai JAMAIS une telle somme pour un envoi d’argent. Ce à quoi le responsable que j’avais fait appeler m’a dit que les autres clients (mais qui donc?) payaient et qu’il n’y avait pas de problèmes! Avez-vous déjà eu des expériences comme celle-là? Que conseilleriez-vous ?

Kanpeki kun – 2e épisode: le dictionnaire

Aujourd’hui, rencontre et déjeuner avec l’auteur de Kanpeki kun, un logiciel et un site internet dont je vous ai déjà parlé récemment. L’auteur m’a fait l’honneur de me présenter son dictionnaire, la version papier de son logiciel, et de me le dédicacer. Très honoré! Je n’avais pas remarqué que le site permet aussi l’accès et la recherche depuis un téléphone portable. Il y a deux semaines, j’avais envoyé un courriel à Jim Breen (si vous ne le connaissez pas encore, visitez absolument son site) pour lui parler de Kanpeki kun. Il m’a qu’il l’avait trouvé très intéressant. Je vais lui réécrire car il y a du nouveau… (La suite au prochain épisode!)

Gendai kanji jiten

Le lagopède du Japon

Aujourd’hui, au boulot, j’ai dû me connecter sur un réseau wifi qui s’appelle « ptarmigan ». Comme ce nom m’intrigait, j’ai fait une recherche et découvert qu’il s’agit du lagopède, (雷鳥 raichô, en japonais). Un bien bel oiseau, classé « trésor naturel » au Japon.

lagopède

Le parc de Ueno à Tokyo : les SDF

Le parc de Ueno présente de multiples aspects. Outre le zoo, les musées, la salle de concert, il y a aussi les SDF avec leurs abris de cartons et de bâches bleues répartis un peu partout sous les arbres. Hier, il y avait une distribution de nourriture organisée par une ONG. Où l’on voit que même les SDF sont disciplinés au Japon. Il suffit de regarder les files d’attente.

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Les places non-fumeur au Japon

Les places non-fumeur continuent à gagner du terrain au Japon. En passant près de ce restaurant, j’ai remarqué ce panneau indiquant 88 places non-fumeur. Il y a environ 6 ans, je me souviens avoir demandé une place non-fumeur dans un des restaurants de la chaîne Freshness Burger (j’aime bien leurs hamburgers). Le gérant m’avait dit qu’il allait réfléchir et la semaine suivante… c’était fait! Inutile de dire que j’avais été très étonné! Comme quoi, il ne faut pas hésiter à réclamer!

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Les poubelles au Japon

Voici un système assez répandu de dépôt des poubelles dans la rue (ici, dans le quartier de Setagaya) à Tokyo. Le filet de protection évite que les corbeaux éventrent les sacs. Le petit panneau situé au dessus indique les jours de ramassage et le type d’ordures. Les recyclables (verre, boîtes de conserve, journaux et magazines, cartons) : le jeudi. Les combustibles : le mercredi et le samedi. Les non-combustibles : le lundi. Les objets de grande taille doivent être enlevés par les services spécialisés de la mairie de l’arrondissement de Setagaya. Il faut téléphoner au préalable et acheter des tickets spéciaux qu’on collera sur les objets à jeter.

poubelles

Kanpeki kun : un logiciel de recherche de kanjis inconnus

Aujourd’hui, j’ai voulu mettre à jour Kanpeki kun ( 漢ぺき君 ), un logiciel très pratique qui permet de rechercher un kanji dont on a oublié la prononciation en écrivant seulement la première syllabe de chacun de ses éléments. J’ai découvert que maintenant c’est aussi un site internet sur lequel on peut effectuer des recherches. Exemple: Vous voulez recherchez ce kanji 嚇 .

kanpeki kun

La clé de la bouche se dit « kuchi » : vous gardez le « ku ». Elle est suivie de rouge, 2 fois, qui se dit « aka »: vous gardez « a » 2 fois. Dans la fenêtre de recherche, vous écrivez « ku a a » (sans espace) et vous obtenez le kanji recherché! Voir le site : http://www.sanrui.co.jp/web/ Amusez-vous bien !

Jour de typhon à Matsudo (Japon)

Le parapluie est un accessoire essentiel pour la vie au Japon. Bien sûr, on regarde la météo le matin avant de partir pour savoir si on emporte le sien. Ou bien on part sans se soucier du temps sachant qu’on a un parapluie en réserve (okigasa 置き傘 ) au bureau. De toute façon, en cas de besoin, les parapluies sont en vente quasiment partout! À l’entrée des magasins, on trouve aussi de longs sachets en vinyle pour mettre son parapluie et éviter ainsi de mouiller le sol du magasin ce qui le rendrait glissant et dangereux. La plupart des étrangers appellent ces sachets des préservatifs à parapluie!

parapluies

Au fait, avez-vous remarqué (récemment?) comme certaines personnes portent leur parapluie appuyé sur l’épaule? Attention si vous les croisez, vous risquez de vous faire éborgner! Il me semble qu’il y a de moins en moins de gens qui font attention à vous et soulèvent leur parapluie pour ne pas vous gêner.

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Campagne de défense des droits de l’homme au Japon

Aujourd’hui, je suis passé à une antenne du Ministère de la Justice pour prendre des documents. On me les a remis dans une enveloppe avec ce logo

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assorti de la mention « Développons la conscience des droits de l’homme ». En recherchant sur Google, j’ai trouvé ce site qui donne des explications. Chaque antenne du Ministère possède une section chargée de la défense des droits de l’homme. Des campagnes sont ainsi organisées sur ce sujet au niveau national mais aussi local.

Comité de sécurité de l’Ambassade de France à Tokyo

lunettes3gLe samedi 27 mai, une réunion du comité de sécurité de l’Ambassade de France au Japon a eu lieu avec les représentants des îlots au Centre de Prévention des sapeurs-pompiers de Ikebukuro. Programme: – Point de la situation par les services consulaires. – Intervention du directeur du Centre. – Échange d’informations. – Simulation sismique. – Simulation d’évacuation d’une zone enfumée. – Projection d’un film en 3 dimensions sur la prévention des séismes. (avec les lunettes!)

Campagne anti-mégots à Tokyo

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Ce matin, on m’a donné des mouchoirs en papier à la sortie d’une gare. Je les ai acceptés avec plaisir car il s’agissait d’une campagne anti-mégots. D’autres campagnes sont dirigées contre les personnes qui fument en marchant. Certains trottoirs portent cette signalisation:

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Parfois, les images se veulent plus frappantes comme celle-ci.

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Le clochard japonais devenu milliardaire (un fait rarissime!)

Il y a quelques jours, en emmenant ma fille à la crèche, j’ai rencontré la mère d’une de ses petites copines. Nous avons bavardé un peu et elle m’a dit que son mari travaillait pour http://okwave.jp/. J’ai regardé le site et l’ai trouvé intéressant. C’est un ensemble de forums où l’on peut poser des questions sur tout. Ce soir, un programme de télé était consacré au patron de cette société qui a vécu une histoire assez extraordinaire. Il était SDF. Un jour on lui propose un petit boulot: il s’agit d’élaborer un site internet. Malgré son ignorance totale des techniques de réalisation de pages web, il accepte ce travail. Il demande de l’aide sur des forums mais on lui répond assez ironiquement, voire méchamment, sans lui donner la moindre piste. C’est de là que l’idée lui vient de créer un forum où l’on répondrait à TOUTES les questions. Il se met donc à étudier par lui-même, réussit à créer des sites rencontrant un certain succès et, de fil en aiguille, monte une boîte qui fait un énorme chiffre d’affaires… Moralité: Répondons toujours avec courtoisie aux demandes de renseignements.

Tituber… mais sur le quai!

Hier soir, en rentrant d’un pas mal assuré après une soirée arrosée, que vois-je sur le quai de la gare?
Cette affiche qui me rappelle que, si je titube, je dois rester sur le quai!
J’aime bien l’expression « chidori ashi » 千鳥足 qui signifie « le pas du pluvier ». Elle est assez poétique et très expressive pour qualifier la façon de marcher d’un homme ivre à la manière du petit échassier.
Il y a aussi un jeu de mot avec platform (le quai). Il est écrit « furattohoome » ふらっとホーム, furatto signifiant « en déséquilibre » ce qui renforce encore l’expression « chidori ashi ».

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Le coût de l’expatriation à long terme au Japon (1)

Pour beaucoup d’expatriés au Japon, le séjour n’est que de 2 ou 3 ans mais pour d’autres, marié[e]s avec un[e] Nippon[ne], l’expatriation s’inscrit dans la durée et entraîne des frais énormes, comme, par exemple, les aller-retour pour les vacances, quand c’est possible…

Concernant l’éducation, un certain nombre de surprises vous attendent!
Je ne parlerai pas ici du montant incroyable à dépenser pour la scolarisation au Lycée Franco-Japonais, dès la maternelle.

Ma dernière surprise (qui n’en est pas vraiment une puisque c’est la troisième année… mais quand même!) a été de recevoir la facture avec cette coquette somme à régler pour l’année universitaire de mon fils aîné:
1 355 550 yens (oui, je mets un « s ») ou 9 461,576 euros (pour ceux qui ne sont pas encore habitués aux euros: 62 063,87 francs)…

frais université

Maintenant, prenez votre calculatrice et multipliez ce montant par deux. Vous obtiendrez ce que je paie annuellement pour mes deux enfants à l’université. Ensuite, multipliez par 4 (le nombre d’années d’étude à l’université jusqu’à la licence) et vous obtiendrez le montant total des frais pour 2 enfants en fac pendant 4 ans. Ah, j’oubliais… il faudra aussi ajouter les droits d’inscription en 1ère année mais comme vous êtes déjà au bord de la syncope, je vous fais grâce du montant, relativement élevé, lui aussi.

Non, il n’y a pas d’erreur, pas un zéro de trop, pas un chiffre de trop, vous avez bien lu!
Alors, vous êtes toujours tenté par le Japon? Va falloir bosser et économiser!

Une vaste mascarade! Allergie au pollen

Depuis de nombreuses années, le Japon est le théâtre d’une vaste mascarade de fin janvier à mi-mai.
C’est en effet la saison où l’on voit le plus de Japonais porter un masque blanc pour se protéger du pollen de cyprès du Japon flottant dans l’air ambiant.
Pourquoi donc se protéger?
On vous dira ici que c’est à cause de l’allergie au pollen ( 花粉症 kafunshô), la dénomination que l’on a choisie pour masquer une réalité reconnue scientifiquement mais bien gênante. En effet, c’est surtout le mélange du pollen avec les fines particules ( 粉塵 funjin) contenues dans les gaz d’échappement qui est allergène (ce qui ne veut pas dire que les allergies uniquement au pollen n’existent pas). Des études épidémiologiques (dont je n’ai malheureusement plus les références mais la NHK y avait consacré 3h de programme il y a déjà plus de 10 ans) l’ont montré, c’est dans les villes et le long des axes routiers que se développent les pathologies.
Alors pourquoi continue-t-on à appeler cela « allergie au pollen » et non « allergie au pollen et à la pollution »? Sans doute, est-ce bien pratique. Le pollen est une chose naturelle, n’est-ce pas… pas la pollution. Tout comme dans le célèbre roman d’Orwell 1984, en supprimant le mot, on supprime le concept. Joli tour de passe-passe.

Mais ce n’est pas tout… Le fait qu’il y ait autant de pollen n’est pas naturel en lui-même. On a en effet planté trop d’arbres de la même essence pour en faciliter l’exploitation mais sans penser (?) que cela aurait des conséquences sur l’homme.

Bonjour / Konichiwa, un livre indispensable

Bonjour Konichiwa
Je viens de découvrir le remarquable ouvrage « Bonjour konichiwa, pour une meilleure communication entre Japonais et Français », de Jocelyne Sourisseau, un livre indispensable pour comprendre les différences culturelles entre la France et le Japon et les problèmes de communication entre Japonais et Français.
Je n’en ferai pas un compte-rendu détaillé (je ne l’ai pas fini) mais me contenterai de citer ici deux extraits qui vous donneront sûrement envie de le lire.

Extrait de la présentation du livre :
« La communication entre Japonais et Français est souvent source d’incompréhensions voire de malentendus. Par exemple: regarder son interlocuteur dans les yeux est signe de courtoisie en France et d’impolitesse au Japon… »

Introduction, p. 12 :
« … Une réflexion sur la communication entre deux cultures aussi éloignées que les culures japonaise et française est complexe car chacun a tendance à pratiquer un ethnocentrisme dangereux en considérant que ses propres conventions ont valeur universelle. Or, il ne s’agit pas dans cet ouvrage de porter de jugement mais de tenter modestement de cerner l’origine de nos difficultés relationnelles et de suggérer quelques pistes de réflexion susceptibles d’améliorer la communication entre Japonais et Français… »

Et aussi, les titres des chapitres:
Chapitre 1: langues, cultures et communication interculturelle
Chapitre 2: contexte historique et religieux, facteur de la cohésion sociale
Chapitre 3: valeurs et comportements communicatifs dans le contexte social japonais
Chapitre 4: contexte éducatif japonais et enseignement du FLE au Japon
Chapitre 5: Japonais-Français en face à face: « choc culturel » entre les langues et les cultures
Chapitre 6: construction d’une compétence de communication interculturelle

L’ouvrage, très agréable à lire, comporte également une abondante bibliographie qui sera utile pour ceux qui veulent aller plus loin.

La ville de Shizuoka (Japon)

C’est toujours un grand plaisir pour moi de publier une info en rapport avec Shizuoka sur mon blog ou sur le portail france-japon.net.
J’ai en effet passé plus de 10 ans dans cette ville, célèbre pour être le fief de Tokugawa Ieyasu, et qui a été la première à contribuer à me faire découvrir « le Japon profond ».
Mes trois enfants franco-japonais y sont nés, y ont passé la plus grande part de leur enfance, et j’y ai exercé plusieurs activités professionnelles.
Lorsque j’y suis arrivé en janvier 1982 (évidemment, le chauffeur de taxi ne trouvait pas l’adresse!), j’ai été hébergé dans la famille de mon ami Yoshio Ito dont j’ai parlé il y a peu sur ce blog.

Sengen

En jetant un coup d’oeil sur les résultats donnés par Google pour les mots « Shizuoka français », je vois que cette ville fait toujours preuve d’un grand dynamisme pour les échanges culturels entre la France et le Japon et je m’en réjouis.
Depuis que je suis à Tokyo, lorsqu’on me demande « Vous êtes d’où? », je ne manque pas de répondre « De Shizuoka! », ce qui amuse ou agace mes interlocuteurs qui, évidemment, voulaient connaître mon pays d’origine…

En dehors des heures d’affluence : Zurekin !

À la sortie d’une gare, on m’a donné un petit papier avec cette image et plein d’explications. Il y a en ce moment une campagne d’incitation à faire du « zurekin », c’est à dire à prendre le train en dehors des heures d’affluence. Espérons que ça produise des effets parce que plus bondé que les trains japonais ça doit pas être possible! La sardine verticale, vous voyez ce que je veux dire?

zurekin