Au temple « Narita san Shinshō-ji » : koma inu

Koma inu, au temple « Narita san Shinshō-ji ».
Le Narita-san shinshō-ji (成田山新勝寺, litt. « nouveau temple de la victoire »), est un temple bouddhiste Shingon situé au centre de Narita, dans la préfecture de Chiba, au Japon.
Les komainu (狛犬) sont des paires de statues de créatures semblables à des lions qui gardent l’entrée de nombreux temples.

Archives de france-japon.net des années 2000 à 2001

J’ai retrouvé les archives de france-japon.net pour les années 2000 à 2001.
C’était l’époque où le site était encore en « html ». Il n’y avait quasiment aucune communication sur le web venant des associations françaises, franco-japonaises et des organisations gouvernementales, comme, par exemple, de l’ambassade de France au Japon.

http://www.france-japon.net/archives/1an2000.html

Ce n’est qu’en 2001 que le premier portail-blog en « php » a été créé. Puis, en 2004, le forum a été renouvelé pour prendre la forme qu’il a aujourd’hui :

http://france-japon.net/forumjapon/

Le Musée national de Tokyo

J’habite à deux pas du Musée national de Tokyo. Aujourd’hui, j’ai pris une carte d’abonnement qui me donne un accès illimité à ce Musée pendant un an. J’ai aussi accès aux Musées de Kyôto, de Kyûshû et de Nara !
Ça m’a coûté seulement 2000 yens, soit environ 15 euros !

Lien vers la page wikipedia du Musée :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Musée_national_de_Tokyo

Takeshi Kitano

Tout le monde connaît Takeshi Kitano, au moins en tant que réalisateur et acteur.
Personnellement, je l’ai découvert avec Violent Cop puis son troisième film, A Scene at the Sea (Ano Natsu, Ichiban Shizukana Umi), sorti en 1991.
Il n’y a pas de gangsters, mais un éboueur sourd-muet déterminé à apprendre à surfer après avoir découvert une planche de surf cassée pendant son travail. Une jeune femme, également sourde, suit ses progrès et l’aide lorsqu’elle le peut. Le film montre une facette plus romantique et délicate de Kitano ainsi que son humour pince-sans-rire qui est sa marque de fabrique. (Source : Wikipédia)
J’adore ce film et je suis toujours étonné d’apprendre que personne ne le connaît.
Il fallait quand même oser le faire : un film dont les 2 principaux personnages sont des sourds-muets! Vous imaginez les dialogues!! C’est là que réside l’art de Kitano et que s’exprime de la manière la plus géniale son extrême sensibilité.
Je joue au tennis avec des collègues et l’un d’eux a connu Takeshi Kitano au lycée. Il nous parle de lui de temps en temps.
L’autre jour, il nous a invité à pendre la crémaillère dans sa nouvelle maison et j’en ai profité pour lui demander s’il avait des photos de l’époque.
Il a sorti ses albums et nous a montré plusieurs photos de groupe où se trouve celui qui allait devenir le célèbre réalisateur.
Voici un scan de la photo. Le jeu consiste à trouver où se trouve Kitano.
Allez… un indice, il est dans la dernière rangée!

kitano-takeshi-lycee-45.jpg

Voir la photo agrandie

Les échecs féériques : les échecs Kamikazes

J’ai parlé des échecs féériques dans mon blog personnel (la version 99% sans Japon) mais cette partie méritait, par son nom, de figurer ici.
En effet, les échecs Kamikazes présentent cette particularité :
« Une pièce kamikaze qui prend disparaît de l’échiquier en même temps que la pièce prise. Ceci fait, bien sûr, référence aux célèbres pilotes japonais, qui, au cours de la seconde guerre mondiale, précipitaient, au péril de leur vie, leurs avions sur les bateaux ennemis. (Source : “Le guide des échecs” de Nicolas Giffard et Alain Biénabe, éd. Robert Laffont)

Sur les kamikazes, en japonais 特別攻撃隊 tokubetsu kôgekitai (ou 特攻隊 ou encore 特効), dont on évoque souvent le nom à propos des attentats-suicides, voir Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kamikaze
Extrait : Avant de partir en mission, le Lieutenant Yukio Seki aurait déclaré ceci : « L’avenir du Japon est bien morne s’il est obligé de tuer l’un de ses meilleurs pilotes. Je ne fais pas cette mission pour l’Empereur ou l’Empire… Je la fais car j’en ai reçu l’ordre ! »

La flotte de baleiniers refuse l’aide de l’association Sea Shepherd

Lu ce matin dans la revue de presse de Actu Japon cette nouvelle bien triste
La flotte nippone de baleiniers, toujours à la recherche du membre d’équipage disparu il y a 2 jours dans les eaux de l’Antarctique Sud, a refusé l’aide de l’association australienne militant contre la pêche à la baleine, Sea Shepherd.
(Voir les commentaires, svp, au sujet de « Steve Irwin »; billet corrigé). Le responsable de l’association, aurait proposé son aide pour la recherche de Hajime Shirasaki mardi. Un porte-parole de la flotte japonaise a déclaré qu’il n’accepterait ni aide ni aucune coopération de la part de Sea Shepherd.
Chaque année, l’association australienne mène la vie dure à la flotte japonaise lors des campagnes de pêche à la baleine. (Asahi Shimbun)

Ainsi donc, ces Japonais (et seulement ceux-là, attention!), par leur refus, montrent quel est leur système de valeur: Ils placent leur fierté avant la main tendue par l’association australienne Sea Shepherd pour retrouver le corps du pauvre marin tombé à la mer.

L’INALCO ou Langues O’ – Département Langue et Civilisation du Japon

girouette.gifL’INALCO (site officiel) est l’acronyme d’Institut NAtional des Langues et Civilisations Orientales. C’est une institution vénérable puisqu’elle a a été créée en 1795 mais a incorporé des sections existant déjà depuis 1669.
Voici ce que nous en dit Wikipédia à la page qui lui est dédiée :
« L’École spéciale des Langues orientales a été créée, notamment sous l’impulsion de Lakanal, par la Convention nationale (décret-loi du 10 germinal an III / 30 mars 1795).
Elle a ouvert ses portes dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale à Paris rue Neuve-des-Petits-Champs, avec pour mission d’enseigner des langues orientales vivantes « d’une utilité reconnue pour la politique et le commerce ». Les premières langues enseignées furent l’arabe « littéraire et vulgaire », le turc et le tatar de Crimée, le persan et le malais.
Elle s’agrandit régulièrement au cours du XIXe siècle, ajoutant des langues nouvelles et incorporant l’École des Jeunes de langues instituée par Colbert en 1669 pour former des interprètes pour les langues du Levant.
En 1874, l’École s’installe dans un hôtel particulier situé au coin de la Rue des Saints-Pères et de la Rue de Lille. »

La section de japonais a bien évolué depuis les années 80… À l’époque, il n’y avait que 4 sections : littérature japonaise, interprétariat et traduction, relations internationales et le CPEI (Centre de Préparation aux Échanges Internationaux).
Voici un extrait du site officiel à la rubrique « langue japonaise »  (la page a disparu ou changé d’adresse depuis) :
« Le nombre des étudiants de japonais a considérablement augmenté depuis la fin des années 1970 jusqu’à atteindre, tous niveaux confondus, plus de 1500 inscrits au début des années 1990. En 2003, plus de 900 étudiants étaient enregistrés en 1ère année, ce qui conduisit à instaurer une limitation provisoire du nombre des inscriptions.
Une mention de Master « études japonaises » est proposée depuis la rentrée 2006, cohabilitée avec l’Université Paris 7. Ceci constitue la plus importante formation de ce type en Europe.
En termes de nombre d’étudiants et d’enseignants, la formation en japonais de l’INALCO est la plus importante non seulement en France mais aussi en Europe. Même en termes de diplômés, le flux reste supérieur à celui de la SOAS à Londres. »

L’exposition sur le Japonisme au Grand Palais en 1988

L’annonce sur l’exposition au Petit Palais publiée aujourd’hui sur france-japon.net m’a rappelé ce merveilleux souvenir de l’exposition sur le japonisme (voir ce terme dans Wikipédia) qui avait eu lieu en 1988 au Grand Palais. Le professeur Origas avait proposé à quelques étudiants de licence et de maîtrise de faire la visite avec la commissaire de l’exposition, Geneviève Lacambre.
Ce fut une visite mémorable, un marathon de 4 heures au cours duquel Mme Lacambre, véritable encyclopédie vivante, nous a tenus en haleine et littéralement subjugués par l’étendue de son savoir. Elle nous a expliqué tous les tenants et aboutissants de ce qu’est le Japonisme et a analysé presque chaque oeuvre de l’exposition, en agrémentant ses commentaires d’anecdotes passionnantes.
C’était vraiment un grand honneur d’effectuer une telle visite, guidé par la grande organisatrice de l’exposition.
Je crois que la douzaine de participants présents garderont un souvenir inoubliable de ces 4 heures passées en compagnie de Geneviève Lacambre.
Je viens aussi de me souvenir que je m’étais muni d’un petit magnétophone et que j’avais enregistré une bonne partie, au moins 2 heures de ses explications. Après avoir gardé les cassettes plusieurs années, j’ai décidé un jour d’en faire profiter le professeur Christophe Marquet, éminent spécialiste de l’art japonais, et lui ai donc donné les cassettes. J’espère qu’elles étaient audibles et qu’il aura pu retrouver l’essentiel de la conférence-visite.
J’ai toujours le catalogue de cette exposition dans mon bureau et il m’arrive de le consulter régulièrement, notamment lorsque j’aborde la période impressionniste avec mes étudiantes.
La même exposition a eu lieu quelques années plus tard à Tokyo et un nouveau catalogue, en japonais, cette fois a été publié en cette occasion.

J’aimerais bien retrouver les participants à cette exposition pour partager ce souvenir!Extrait :
Titre du document / Document title
Le Japonisme. A propos de l’exposition du Grand Palais 19 mai-15 août 1988. Les Japonais à l’assaut de l’Occident au XIX siècle
Auteur(s) / Author(s)
LACAMBRE G. ;
Résumé / Abstract
Lors de l’Exposition universelle de Paris en 1867, l’Empire du Japon fut largement représenté. Bientôt, une autre exposition universelle est annoncée : celle de Vienne en 1872| le nouveau régime japonais saisit cette occasion pour affirmer officiellement la qualité de ses produits et chercher de nouveaux débouchés. En 1874, création d’une compagnie japonaise qui se charge d’import-export, mais aussi de la fabrication d’objets de qualité et à bon marché, avec un décor typiquement japonais. L’exposition actuelle se propose de montrer de Barye et Whistler à Stieglitz et Frank Lloyd Wright, qu’à travers toutes les techniques l’exemple de l’art japonais, peu à peu découvert, a permis non seulement d’enrichir le répertoire de l’éclectisme et de l’exotisme, mais surtout de contribuer à cette profonde mutation qui conduit à l’art moderne
Revue / Journal Title
La Revue du Louvre et des musées de France ISSN 0035-2608
Source / Source
1988, vol. 38, no2, pp. 89-93

Mai Shiranui : Vous connaissez?

Moi, je ne connaissais pas jusqu’à aujourd’hui et pour cause, je ne m’intéresse pas aux jeux vidéo. L’article de Wikipédia nous apprend que « Mai Shiranui est un personnage de jeu vidéo des séries de jeux de combat Fatal Fury et The King of Fighters, développés par la société SNK.
Mai Shiranui est apparue en 1992 dans le jeu Fatal Fury 2 et est rapidement devenue l’égérie de SNK. Sa plastique avantageuse et ses choix vestimentaires minimalistes lui ont permis d’obtenir aisément l’affection des joueurs… ».
C’est un message de dmathieu sur Twitter qui m’a mis la puce à l’oreille. Il était assorti d’un lien vers cette photo:

Je me suis demandé quels étaient les kanjis de son nom. La réponse se trouve dans la version japonaise de Wikipedia :

不知火 舞(しらぬい まい)

J’aurais jamais deviné!

Les différents types de sakura (cerisiers en fleurs)

En prenant un café aujourd’hui, j’ai eu la chance d’admirer un magnifique parc avec différentes sortes de sakura. Il y avait des « somei yoshino » (染井吉野, la variété la plus répandue), des « yama zakura » (山桜, sakura de montagne), des « yae zakura » (八重桜, sakura à fleurs doubles), et des « shidare zakura » (枝垂れ桜, des sakura aux branches tombant comme celles d’un saule pleureur).
Il y avait aussi des « uba zakura » (姥桜) mais… c’est une autre histoire!
Connnaissez-vous d’autres sortes de sakura?

sakura

Évolution de la langue japonaise

Hier, j’ai assisté à une conférence assez intéressante sur l’évolution de la langue japonaise donnée par le Professeur Kitahara Yasuo (北原保雄).
Il a, entre autres sujets, parlé du phénomène « KY語 », des noms des villes en ひらがな créées par fusion avec d’autres, de certains noms bizarres donnés aux enfants ainsi que de la déformation des proverbes qui tend à se répandre.

Le « KY語 », abréviation de « 空気読めない » (kûki yomenai) c’est à dire « l’impossibilité d’appréhender une atmosphère donnée » est surtout utilisé par les jeunes qui introduisent dans leur langage des abréviations en alphabet pour représenter des expressions japonaises (ou anglaises utilisées telles quelles en japonais), surtout avec les téléphones portables. L’assistance, à 99% japonaise, a été surprise de découvrir qu’elle ne connaissait pas le sens de la plupart des expressions…
Exemples:
IT = Ice Tabetai = J’ai envie de manger une glace
KD = Keitai Denwa = Le téléphone portable
DD = Dare de mo Daisuki = J’aime bien tout le monde
JK = Joshi Kôsei = lycéenne
TI = Toile Ikitai = J’ai envie d’aller aux toilettes

Je vous laisse deviner les sigles suivants :
GOT =
BM =
3M ou MMM =
MMK =
FFK =
GHQ = … (avec en prime un clin d’oeil historique… si vous le connaissez, je vous offre le café!)
ODD =
KTM =
NHK =

Le professeur Kitahara a d’ailleurs écrit un livre sur ce sujet dans lequel il en répertorie plus de 400!
Dans sa conférence, il a cité ces proverbes déformés. À vous de retrouver les originaux!
喝を入れる
割れ鍋に閉じ蓋
金は天下の回し者
これで万事窮すだ

Ont été également abordés certains problèmes mieux connus tels que le さ入れ ou le ら抜き. Mais bon… je ne vais pas faire un compte rendu de toute la conférence qui a duré 2h et demie. Je vous conseille tout de même de vous intéresser à ces phénomènes, surtout les formes fautives, car si l’on n’y prend pas garde on a tôt fait de les imiter!

kitahara conférence

Les cartes de voeux de la poste japonaise sont remboursables

otoshidama20081.jpg

Vous avez peut-être des cartes de voeux (年賀状) de la Poste japonaise non-utilisées. Savez-vous que vous pouvez vous les faire rembourser dans tous les bureaux de poste? On prélèvera 5 yens du montant original pour chaque carte.

Regardez aussi les numéros. Il se peut que vous ayez gagné un lot ou de jolis timbres (お年玉切手).

Aujourd’hui, je suis allé vérifier les numéros et j’ai gagné ces timbres représentant des souris!
Enfin, c’est l’année du rat !

Jouer avec les clés des kanjis (1)!

Il y a quelque temps, j’ai commencé 2 nouveaux blogs : « un kanji par jour » et « une clé par jour« .

La rubrique « une clé par jour » est un moyen pratique pour moi de réviser quelques clés et le but final est de les connaître par coeur.

Après avoir présenté 15 clés, j’en ai proposé une révision en demandant de les nommer en japonais et en français puis de donner un exemple de kanji pour chaque clé.

Aujourd’hui, je vous propose, un petit jeu (à faire à la maison) basé sur les 15 premières clés présentées… Vous pouvez aussi proposer à vos amis Japonais de le faire. Vous serez étonné de leur étonnement et de leur embarras!

Saurez-vous relier la clé à son nom?

——————————えんにょう

——————————かのほこ

——————————りゅう

——————————ます

——————————のぶん

——————————らいすき

——————————むら

——————————いちた

——————————おのれ

——————————うり

——————————あおい

——————————ふでづくり

——————————おおがい

——————————なべぶた

——————————のごめ

Si ce petit jeu vous a plu, laissez un petit commentaire et dites, par exemple, quelles clés vous ne connaissiez pas.

Et maintenant que vous les avez, ne perdez plus les clés!

Une clé et un kanji par jour

Les occupations n’ont pas manqué ces derniers temps, surtout des traductions. Je n’ai pas eu le temps de réviser l’écriture des kanjis avec ma mini console Nintendo DS et le logiciel Kanken (漢検) dont j’ai parlé il y a quelque temps.

Pour me changer les idées et me rattraper un peu, j’ai créé 2 rubriques sur le forum:

Modification  des URL ci-dessous :

UNE CLÉ PAR JOUR ! et  UN KANJI PAR JOUR !

J’esssaie de relier les 2 mais pas systématiquement. Il ne s’agit pas d’expliquer en détails toutes les possibillités d’utilisation du kanji ou de la clé mais juste de réviser, surtout les 214 clés que je ne connais pas sur le bout des doigts. Mais ce n’est pas la honte, les Japonais non plus! Faites l’expérience de leur demander le nom de telle ou telle clé… vous risquez d’en mettre plus d’un dans l’embarras…

J’ai adopté ce modèle  de présentation:

———- modèle pour clé ————

LA CLÉ DU JOUR (05) : nabebuta – le dessus

Nom de la clé : なべぶた (dessus)
Lecture on : ズ、トウ
Lecture kun :
Lecture spéciale :

Exemple de kanji formé avec cette clé :

きょう、こう

qu’on trouve par exemple dans 享受する きょうじゅする (jouir [d’une bonne santé]).

———- modèle pour kanji ————

LE KANJI DU JOUR (06) : kyô – la jouissance

Lectures on : キョウ、コウ
Lecture kun :
Lecture spéciale : トオル
Clé : 亠 なべぶた  (dessus)

Ce kanji est formé avec la clé 亠 なべぶた vue dans la rubrique UNE CLÉ PAR JOUR.
On le retrouve par exemple dans 享楽主義 きょうらくしゅぎ (hédonisme).

Kintarô ame ou l’uniformisation de la société

L’autre jour, dans un de ses discours, mon patron nous a annoncé, très sérieux, qu’il « souhaitait que tous les profs de l’établissement deviennent comme des ‘kintarô ame’ « .

Le « kintarô ame » (金太郎飴) est une confiserie cylindrique conçue de telle manière que, où qu’on la coupe, on obtienne la même motif, à savoir la tête du célèbre personnage Kintarô. C’est une référence célèbre utilisée lorsqu’on veut évoquer l’uniformité de quelque chose ou des gens.

Il n’a pas donné de détails sur ce qu’il attendait de nous exactement mais je sais déjà qu’il souhaite que nous portions tous un costume et une cravate (même l’été) ! Pour le reste, je suis dans l’expectative…

kintaro

La confiserie Kintarô ame

kintaro ame

Les tests de kanji, kanji kentei ou kanken

Après plusieurs années passées à écrire presque exclusivement avec un traitement de texte, ma capacité à tracer les caractères japonais à la main s’est considérablement affaiblie. J’ai en effet acheté les premières machines à traitement de texte des années 80, puis les ordinateurs et, depuis, n’ai eu que très peu d’occasions d’écrire avec un stylo ou un pinceau.

Alors je me suis dit qu’il faudrait tout de même faire quelque chose et c’est une visite chez un ami japonais qui m’en a donné l’occasion. Ses enfants m’ont montré leur mini console « Nintendo DS lite » avec laquelle ils s’entraînaient pour l’examen de « kanji kentei » ( 漢字検定 parfois abrégé en « kanken », comme les Japonais aiment à le faire pour les expressions en quatre caractères.

Et je dois dire que c’est en très amusant, stimulant et efficace. On peut écrire sur l’écran avec un petit stylet et il faut faire vite si on veut gagner des points car le temps est limité.

Les premiers niveaux sont assez faciles et l’accès jusqu’au 3e niveau est libre. Pour accéder aux niveaux supérieurs, il faut réussir les tests!

Florent Chavouet : Dessine-moi un Japon !

Je viens de découvrir ce dessinateur dont j’aime beaucoup les créations. Il m’a aimablement autorisé à reproduire ces deux dessins qui ont ma préférence ! Le deuxième est à imprimer, à coller sur du carton et à découper! 😉

florent chavouet

florent chavouet 2

Le nom de la boutique m’a rappelé cette anecdote rapportée par un collègue japonais. Le célèbre dessinateur Sempé aurait choisi son nom en hommage à un ami japonais qui s’appelait  » Sanpeï « . Je n’ai pas retrouvé trace de cette histoire sur le web. Si quelqu’un a des détails, ça m’intéresse, juste pour le plaisir de connaître la petite histoire.

Kimo dameshi ou dokyô dameshi pour se rafraîchir!

Les grandes chaleurs sont arrivées au Japon! Alors, c’est le moment de s’adonner au 肝試し (kimo dameshi) ou 度胸試し (dokyô dameshi) qui consiste à raconter des histoires de revenants et autres histoires à vous glacer le sang et vous donner des sueurs froides, de préférence dans les cimetières ou autres lieux hantés.

Les Japonais croient que raconter des histoires effrayantes ou d’avoir des expériences terrifiantes permet d’avoir moins chaud. C’est vrai qu’en ayant la chair de poule (鳥肌), on peut avoir l’illusion pendant quelques instants de mieux supporter la canicule !

Quand les sumos apprennent à danser

C’est le titre du livre de Jean-Marie Bouissou que je viens de finir. J’avoue avoir eu du mal à le commencer car je trouvais le titre un peu trop « racoleur pour Français » mais une fois dedans, je n’ai plus pu m’en décoller et je considère qu’il s’agit d’un livre indispensable pour comprendre la société, la culture, le système politique et l’administration japonais d’aujourd’hui.

Extraits du sommaire
Chap. 1 : Qu’est-ce que le modèle japonais? Où l’auteur, nous présente, entre autres, le système PSIG (la Protection Sociale Indirecte Généralisée) , les « Trois Piliers », les « Quatre Conditions »,…
Chap. 3 : Les dessous de la bulle
Chap. 6 : Du sumo à la valse La complexité de la déréglementation, Vont-ils changer le Japon?
Chap. 7 : L’État-mosaïque Une affaire de fiefs
Chap. 8 : Le Triangle d’airain ou la grande foire à l’influence
Chap. 9 : Démocratie made in Japan
Chap. 12 : La réforme qui vient « d’en bas » : la société civile
Chap. 14 : Qu’est-ce que la culture japonaise? Le système PPIG (la Protection Psychologique Indirecte Généralisée)

BOUISSOU Jean-Marie, Quand les sumo apprennent à danser – la fin du modèle japonais, Paris, Fayard, 2003, 635 p.