Tous les nouveaux jôyô kanji (mouture 2010) sont dans ce document pdf :
http://www.bunka.go.jp/kokugo_nihongo/sisaku/joho/joho/kijun/naikaku/pdf/joyokanjihyo_20101130.pdf
Auteur/autrice : Christian Bouthier
Le dernier trousseau de clés de kanji
Merci à Jérémie Defour de nous avoir signalé en commentaire les dernières clés manquantes.
36 夕 soir
58 彑 (ou 彐) groin
60 彳 chemin
74 月 lune
107 皮 peau
109 目 œil
114 禹 (ou 禸) empreintes
1984, de George Orwell, le novlangue et la langue japonaise
Redécouvert récemment avec grand plaisir le Novlangue dans Wikipédia.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Novlangue
J’avais lu 1984 en anglais justement cette même année.
« Quel rapport avec le Japon? » me direz-vous. La réponse se trouve dans l’article de Wikipédia cité ci-dessous.
Petit rappel pour commencer…
Langue officielle d’Oceania, le novlangue fut créé pour satisfaire les besoins idéologiques de l’Ingsoc (pour English Socialism) : il doit favoriser la parole officielle et empêcher l’expression de pensées hétérodoxes ou critiques. En 1984, l’usage du novlangue n’était pas encore très répandu et il n’était alors maîtrisé à l’oral et à l’écrit que par des spécialistes ; mais il est destiné à remplacer totalement le Oldspeak (ou anglais standard), un objectif fixé pour les années 2050. Son usage se répand constamment ; les membres du parti tendent de plus en plus à utiliser le vocabulaire et la grammaire novlangues.
(…)
Principes
L’idée fondamentale du novlangue est de supprimer toutes les nuances d’une langue afin de ne conserver que des dichotomies qui renforcent l’influence de l’État. Un rythme élevé de syllabes est aussi visé, avec l’espoir que la vitesse des mots empêche la réflexion.
De plus, si la langue possède le mot « bon », il est inutile qu’elle ait aussi le mot « mauvais ». On crée le concept « mauvais » en ajoutant un préfixe marquant la négation (cela donnera « inbon »). La grammaire est aussi très simplifiée ; ainsi le pluriel est toujours marqué par un s (on dit « des chevals » et « des genous ») ; les verbes se conjuguent tous de la même manière.
Un verbe doit toujours dériver du nom correspondant quand il existe. Dans la version anglaise, to cut (couper) est ainsi remplacé par to knife (sachant que knife signifie couteau).
Les caractéristiques du novlangue existent dans des langues agglutinantes comme le japonais, le turc ou l’espéranto. Sa critique du remplacement de tous les termes équivalents « mauvais, répugnant, dégoûtant, exécrable, infect… » par un simple « inbon » manque de souplesse pour un anglophone, mais le procédé est utilisé dans les langues agglutinantes en communication quotidienne, et parfois en poésie. Le novlangue surprend surtout un anglophone s’adressant à d’autres anglophones disposant eux aussi d’un vocabulaire de 30 000 mots et plus. Orwell connaissait l’espéranto via son long séjour chez sa tante Ellen Kate Limouzin, femme d’Eugène Lanti, l’un des fondateurs et principaux moteurs du mouvement espérantiste ouvrier. Le novlangue caricature les langues anglaises simplifiées, en particulier l’anglais basic.
Un hôpital top de chez top !
Voilà, c’est fini! Je suis sorti aujourd’hui. J’ai passé un excellent séjour à l’hôpital. Le personnel était très « aux petits soins » – c’est le cas de le dire, mais aussi aux grands!
La communication était de niveau maximal, extrêmement bien faite et rassurante. Tout le personnel, du chirurgien à l’aide-soignante, en passant par les anesthésistes et les infirmières était très jeune, extrêmement poli, très professionnel. J’allais oublier le personnel administratif et les « techniciens de surface ». Tous très pros aussi.
J’en suis encore baba. Je n’en reviens pas qu’on ait pu atteindre un tel niveau. Ça n’a pas dû se faire du jour au lendemain…
Le nom de l’hôpital : 日本医科大学付属病院 Nihon ika daigaku fuzoku byôin.
Il se trouve près de la station Sendagi, sur la ligne Chiyoda, à Tokyo.
Vous le trouverez facilement sur le web. Il ne paie pas de mine de l’extérieur -ni de l’intérieur- mais vraiment je n’hésite pas, comme le fait parfois mon ami Cable pour les films, j’attribue 5 étoiles pour l’ensemble.
Opération chirurgicale : ça fait mal… au portefeuille !
Je dois me faire opérer courant juin et dois donc me faire hospitaliser pendant une semaine environ m’a annoncé la ravissante chirurgienne qui m’a examiné.
J’ai demandé à l’infirmière combien coûtait une chambre particulière. Réponse : 40000 yens par jour! Ils ont aussi des chambres sans douche, juste un lavabo, à 17000 yens mais elles sont rarement disponibles.
« Et les chambres ordinaires comprennent combien de lits?
– 8 lits… »
Alors j’ai dit : « Bon je prends seulement 2 ou 3 jours de chambre particulière et après, je voudrais être transféré dans une chambre ordinaire… »
Réponse de l’infirmière au bout du fil :
« Monsieur, nous ne pouvons pas vous garantir que nous pourrons vous changer de chambre en cours d’hospitalisation.
– Ah bon? Alors, je sortirai au bout de 3 jours, tant pis! Je signerai une décharge » ai-je répondu!
…
Voilà ce que j’avais écrit hier.
Aujourd’hui, nouvelle consultation, cette fois avec un jeune chirurgien très sympa qui me dit que dès le lendemain de l’opération certaines personnes sont déjà en train de trotter dans les couloirs et donc que la durée d’hospitalisation peut être considérablement réduite. Notez bien le « certaines personnes ». Ça dépend quand même de leur état…
Donc, si mon état est satisfaisant, ça m’arrange bien parce qu’à ce tarif je me voyais pas rester plus de 3 jours! Enfin… j’ai pas eu tout le détail des prestations, j’aurai peut-être droit à des « private dances » chaque soir…
Ensuite, revue de détail avec l’infirmière qui me dit que « pas de problème pour l’attribution d’une chambre mais qu’on ne pourra pas me la garantir vu que cela dépend des admissions en urgence. » Vu comme cela, c’est parfaitement compréhensible. Je ne voudrais pas qu’on laisse à la porte, dans l’ambulance, un pauvre diable ayant besoin d’un lit par ma faute. Le Japon a défrayé la chronique ces dernières années pour avoir refusé aux urgences des malades. Certains en sont même morts.
Bref, c’est la veille de l’hospitalisation qu’on me téléphonera pour m’annoncer mon sort. Génial, hein!
Je m’attends à quelque chose du genre : « Ah ben… on n’a plus que des chambres à 80000 yens/jour. J’ai vu la grille des tarifs aujourd’hui, il y en a ! À ce prix-là, on doit avoir la revue du Crazy Horse et son équipe au grand complet!
E-tax au Japon : les impôts par internet pour un résident étranger…
Aujourd’hui, je suis allé à la mairie de l’arrondisssement d’Arakawa (Tokyo) pour demander un document nécessaire pour effectuer sa déclaration d’impôts par internet.
C’est le Centre des Impôts du même Arakawa-ku qui m’avait indiqué que je devais tout d’abord me procurer un « certificat électronique (denshi shômeisho) » avant de poursuivre les formalités d’inscription sur leur site. Les gars du centre des impôts, étaient, comme d’habitude, très sympas et serviables. Si si, je fayote pas, je le pense! Ils s’étaient même mis à trois pour me rassembler la documentation.
Pour un citoyen japonais, c’est un papier facile à obtenir à la mairie moyennant la modique somme de 500 yens et l’attribution d’une carte à puce contenant ses données personnelles. Mais lorsque je me suis adressé au guichet, on m’a gentiment redirigé vers le bureau des étrangers.
Là, un monsieur fort sympathique lui aussi, nous a bien expliqué que les étrangers devaient en fait s’adresser à un organisme privé, dont il ne pouvait pas dire le nom (devoir de réserve et service public obligent). Mais il s’est empressé de nous dire également que, d’après ses infos, le montant à régler à cette prestation d’une société privée -dont nous ne connaissons pas encore le nom- était assez élevé puisqu’il serait de l’ordre de 25 000 yens! Non, n’écarquillez pas les yeux, et ne me dites pas que je me suis trompé d’un zéro! Bon, c’est que ce monsieur nous a dit, n’est-ce pas? Pour l’instant, je n’ai pas vérifié l’info…
Mais comme l’a gentiment ajouté notre interlocuteur : « Ça fait quand même une grosse différence, hein ! » Oui, c’est même totalement dissuasif !
Ça vous donne pas envie d’en savoir plus, vous ? Moi, si. Et je pense même qu’il s’agit purement et simplement de ségrégation.
J’allais oublier… Il paraît que le nom de l’organisme qui gère l’attribution des cartes à puces pour étrangers se trouve sur le site web… de l’Agence Nationale des Impôts ! Tiens, pas de devoir de réserve dans ce cas??
L’autre jour, j’avais dit aux gentils fonctionnaire du Centre des Impôts d’Arakawa-ku que je leur ferai un petit retour d’info après ma visite à la mairie. Ils vont être servis !
25 mai 2010 : modification/ajout
J’ai trouvé ceci sur le site de http://www.debito.org/?p=1014 :
« … Foreigners, however, do not have a kihon daicho and therefore cannot get a Y1000 signature. After some research, the NTA suggested going to a commercial source of compatible electronic signatures, Miroku joho service ( mjs.co.jp ) which charges Y32,550 for the same service… »
Takeshi Kitano
Tout le monde connaît Takeshi Kitano, au moins en tant que réalisateur et acteur.
Personnellement, je l’ai découvert avec Violent Cop puis son troisième film, A Scene at the Sea (Ano Natsu, Ichiban Shizukana Umi), sorti en 1991.
Il n’y a pas de gangsters, mais un éboueur sourd-muet déterminé à apprendre à surfer après avoir découvert une planche de surf cassée pendant son travail. Une jeune femme, également sourde, suit ses progrès et l’aide lorsqu’elle le peut. Le film montre une facette plus romantique et délicate de Kitano ainsi que son humour pince-sans-rire qui est sa marque de fabrique. (Source : Wikipédia)
J’adore ce film et je suis toujours étonné d’apprendre que personne ne le connaît.
Il fallait quand même oser le faire : un film dont les 2 principaux personnages sont des sourds-muets! Vous imaginez les dialogues!! C’est là que réside l’art de Kitano et que s’exprime de la manière la plus géniale son extrême sensibilité.
Je joue au tennis avec des collègues et l’un d’eux a connu Takeshi Kitano au lycée. Il nous parle de lui de temps en temps.
L’autre jour, il nous a invité à pendre la crémaillère dans sa nouvelle maison et j’en ai profité pour lui demander s’il avait des photos de l’époque.
Il a sorti ses albums et nous a montré plusieurs photos de groupe où se trouve celui qui allait devenir le célèbre réalisateur.
Voici un scan de la photo. Le jeu consiste à trouver où se trouve Kitano.
Allez… un indice, il est dans la dernière rangée!

Voyage d’affaires à Hakone
En voyage d’affaires à Hakone, j’étais aujourd’hui à Chôkoku no Mori (voir wikipedia en japonais) qui est un immense parc présentant en plein air des centaines de sculptures d’artistes du monde entier avec un musée Picasso et un musée Henry Moore.
Voir l’album de photos ICI.
Voici une photo d’une des oeuvres présentées.
Pour en voir d’autres, regardez l’album de photos ICI !

過門香 かもんか un restaurant chinois à Ueno
J’achète de temps en temps des bentô à la boutique d’un restaurant chinois juste à côté de la gare de Ueno.
Aujourd’hui, pas de chance, la vitrine était fermée avec indiqué « closed » (sic). J’aperçois la vendeuse à l’intérieur et je lui fais mon plus beau sourire (le fameux 84 bis) mais elle m’adresse des signes désespérés. Pensant que c’est peine perdue, je prends mon téléphone pour annoncer la mauvaise nouvelle à Madame qui comptait sur les bentô (délicieux) pour ne pas avoir à faire la cuisine elle-même (délicieuse aussi -la cuisine, bien sûr).
Au moment où j’entre en communication téléphonique et annonce que je dois trouver un plan B, la vendeuse m’interpelle en me disant d’entrer dans le restaurant et qu’elle allait préparer ma commande.
Super! J’annonce aussitôt la nouvelle à Madame, ravie, et ravi moi-même, je m’installe dans l’entrée du restaurant.
Je paie ma commande, 3 bentô et 3 desserts et j’attends patiemment. La caissière vient me parler, me demande d’où je suis et si je suis depuis longtemps au Japon… Je lui réponds que je suis français et elle me dit que le restaurant de cuisine japonaise du dessus a ouvert une succursale à Paris l’an dernier. Le nom du restaurant en question est 音音, ce qui se lit oto oto (« son » « son »), et elle ajoute que les kanji et l’onomatopée évoquent le doux bruit du riz qui cuit à feu doux.
Puis, elle m’apporte du thé pour patienter pendant qu’on me prépare mes boîtes-repas et, dans la foulée, m’explique le nom du restaurant où je me trouve. Je n’y avais pas prêté attention alors que j’y étais venu à plusieurs reprises (la dernière fois était mémorable, la veille du faux-départ en avion de mon frère suite au problème du volcan islandais et que je lui avais dit en plaisantant qu’il n’aurait pas son avion de toute façon!!).
過門香
se lit « kamonka » et signifie, comme les sinogrammes l’indiquent qu’en passant devant la porte on est attiré par un parfum. Et donc, bien sûr, qu’on s’y arrête pour manger!
Et l’histoire n’est pas finie!
Au moment d’enfourcher mon vélo pour repartir avec mes bentô, la vendeuse ressort pour me dire : « Surtout quand vous reviendrez et que vous verrez le panneau ‘closed’, n’hésitez pas à entrer dans le restaurant, nous vous préparerons votre commande! »
C’est pas une belle histoire, ça?
Le restaurant est situé tout près de la sortie 不忍口(shinobazu)de la gare de Ueno, à Tokyo. Voilà le lien avec toutes les infos plan, menus, réservations, etc. :
http://www.ramla.net/luxury_restaurant/kamonka/index.cgi
Ce dont Obama ne s’est pas vanté
En relisant les « Contes des provinces » de Ihara Saikaku (traduction de René Sieffert, éd. POF), je redécouvre « Les voies obscures d’un cours d’eau souterrain » dont voici un extrait du début. (Un court compte rendu de lecture du livre sera prochainement publié sur la page d’accueil du portail de france-japon.net).
En un lieu dit Obama, dans la province de Wakasa, un homme qui faisait commerce de fil pour les filets dont usent les pêcheurs, vivait dans l’aisance. Appelé Echigoya no Densuké, il était honorablement connu dans ce port. Il avait une servante louée à l’année, qui avait nom Hisa et qui, pour une personne des provinces du Nおrd, était assez accorte. Nombreux étaient les hommes qui la recherchaient, et l’un d’entre eux, un certain Kôya no Shôkichi, qui venait colporter les marchandises de la capitale, avait noué avec elle des relations suivies; il finit donc par s’établir à demeure dans ce village écarté et, des années durant, sans avoir d’épouse attitrée, il rencontra en secret cette Hisa, avec qui il avait échangé des promesses pour l’avenir, quand la femme du patron découvrit l’affaire et réprimanda grossièrement la servante…
Non seulement elle la réprimande, mais ce qui se passe ensuite est même assez violent… Voici donc les personnages présentés et le décor planté pour une histoire dramatique et fantastique dont nous vous laissons découvrir la suite…
Pourquoi parler de ce conte aujourd’hui? Eh bien, tout simplement parce que cela m’a remis en mémoire tout le battage médiatique dont la ville d’Obama a fait l’objet pendant la campagne électorale pour les élections présidentielles des États-Unis. Le candidat comme la ville du même nom avaient su en tirer parti pour s’assurer une promotion bien étonnante. Comme quoi, on fait flèche de tout bois à notre époque de sur-médiatisation de la vie politique.
Cette histoire s’inscrit dans la tradition japonaise des contes fantastiques et des histoires de fantômes et la ville pourrait s’énorgueillir d’avoir été choisie pour cadre par un auteur aussi prestigieux que Saikaku, l’un de mes préférés. Un argument promotionnel de plus!
Page en français sur Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Obama_%28Japon%29
28 ans de France et 28 ans de Japon
Dans les années 80, à Shizuoka, j’ai rencontré un prêtre qui s’est présenté ainsi :
« Bonjour, je m’appelle Baudot, j’ai 30 ans de France et 30 ans de Japon ». Ça m’avait beaucoup impressionné!
Eh bien, le temps passe et je marche sur ses traces puisqu’aujourd’hui je peux dire « j’ai 28 ans de France et 28 ans de Japon! »
Tous les gens qui sont restés un certain temps au Japon vous le diront : « Plus qu’ailleurs, tout va très vite et on ne voit pas le temps passer. »
鯨 La baleine et la « baleine ivre » ou 酔鯨
酔鯨
la baleine ivre est un excellent saké, un de mes préférés. J’ai eu l’occasion de le savourer récemment avec des amis.
Le kanji de la baleine est assez facile puisque c’est « miyako » 京 -signifiant aussi « grand », « fort », qui est accolé à la clé du poisson » 魚. Même si chacun sait, bien entendu, qu’il s’agit d’un mammifère.

De nombreux habitants d’Okinawa se plaignent de la délinquance, du bruit et de la pollution liés selon eux aux bases
Lu dans l’Express (ici) : De nombreux habitants d’Okinawa se plaignent de la délinquance, du bruit et de la pollution liés selon eux aux bases.
On les croit ! (ironie) Le Japon est un pays très bruyant, très pollué et peu de Japonais s’en plaignent. Et puis, les Japonais sont aussi des délinquants…
Pourtant, depuis quelques années, on a l’impression en lisant la presse qu’il n’y a de délinquance qu’américaine à Okinawa. Tout comme, toujours d’après les médias, on a parfois l’impression que la délinquance n’est le fait que des étrangers au Japon en général.
Bref, ces soi-disant arguments contre les bases américaines ne sont qu’un prétexte pour rejeter les Américains! Ça crève les yeux.
Ceci dit, ça fait un bail qu’ils sont là… Qui va les remplacer? Les Japonais eux-mêmes ou… les Chinois?
Je le disais déjà dans les années 80 : « Je partirai du Japon avec le dernier soldat américain. » Et même peut-être avant.
Dictionnaire de l’Union Européenne en japonais
Un dictionnaire de l’Union Européenne en japonais vient de paraître. Voici un extrait de sa description sur le site de l’éditeur Taishûkan à cette URL : http://thistle.est.co.jp/tsk/detail.asp?sku=10237&page=1
J’y ai ajouté quelques mots d’explications.
Nom de l’ouvrage 書名: EU情報事典 (éditions 大修館)
(いーゆーじょうほうじてん) ISBN(10/13桁): 978-4-469-01280-4 著者名: 村上直久 編著(むらかみなおひさ) 定価: 3,780 円 (A5判・530頁)
主要目次: 第1部 EU基本用語辞典 Il s’agit d’une liste de termes importants en anglais, français et japonais.
第2部 EUを理解するキーワード
1 EUの歴史 histoire de l’Union Européenne
2 政治・外交 politique et diplomatie
3 金融・財政・経済・産業 finance, économie, industrie
4 社会・生活・労働・文化 société, vie quotidienne, travail, culture
5 世界で進む地域統合 l’unification régionale qui progresse dans le monde
第3部 資料編
1 EU条約[リスボン条約](部分訳)le traité de Lisbonne (avec traduction partielle)
2 EU運営条約(部分訳・旧EC条約)
3 主要判例
4 加盟国・関連諸国基礎資料
5 欧州統合Who’s Who
etc.
Safety Network Crisis : émissions spéciales de la NHK
Il y avait une émission très intéressante sur la NHK ce soir.
セーフティーネット・クライシス vol.3
しのびよる貧困 子どもを救えるか
http://www.nhk.or.jp/special/onair/091004.html
Les intervenants ont parlé des problèmes d’éducation des enfants en focalisant sur la paupérisation et ses conséquences sur les familles ayant des enfants à éduquer. On dirait que le vent a tourné à la NHK aussi…
D’après leurs chiffres, un enfant japonais sur sept est touché par la pauvreté. C’est un chiffre énorme pour une puissance économique comme le Japon! Avec pour conséquences, par ex., des enfants sous-alimentés, partant à l’école le ventre vide, beaucoup d’autres (ou les mêmes) n’allant pas chez le médecin alors qu’ils ont de la fièvre et même pas gardés -ni récupérés- par leurs parents car ceux-ci doivent aller à la kaisha (l’entreprise) pour ne pas se faire virer.
Vraiment très bonne émission, sans fard, sans langue de bois.
Surtout, les enfants étaient placés au centre des problèmes, pour le présent, pour l’avenir, ce qui, évidemment, est une excellente approche.
Extrait de la page du site présentant l’émission :
« 経済危機が深刻化する中、大量解雇の波は、非正規労働者ばかりか正社員にまで及んでいる。世帯主の失職の影響から、いま「子どもたちのセーフティーネット」が危機に瀕している。
OECDは、日本の「子どもの貧困」が際立って加速していると警告した。給食費や教材費が払えず小中学校への通学も難しくなったり、貧困から高校を中退せざるを得ない子どもが急増している。背景には、日本の社会保障制度が「正社員」を前提に設計されたまま、抜本的な見直しが行われていない点がある。子育て世代に当たる20代〜40代の、4割近くが低所得の非正規労働者であるにもかかわらず、子どもの医療費、教育費、住宅費、食費等の負担は、正社員家庭と同じく一律に求められ、貧困に拍車をかけているのだ。
子どもたちの「健全な育ち」を保証する「人生前半の社会保障」を築くには、どのようにセーフティーネットを張り替えていけば良いのか。番組では、日本の子どもたちの現状を検証し、さらにフィンランドなどの先進的な取り組みも紹介しながら、子どもたちのための社会保障・セーフティーネットのあり方について考えていく。 »
J’en remets une couche sur les Jeux Olympiques… Les sommes folles englouties par la municipalité de Tokyo pour la promotion de la ville, c’était vraiment pas la priorité de Tokyo. Si on ne fait pas grand choses pour les SDF, au moins qu’on s’occupe des enfants en difficulté.
Bon, ceci dit, que fera le Brésil?? Les enfants des favelas (bidonvilles brésiliens) auront-ils des billets d’entrée gratuits pour les JO ?
Tokyo n’a pas été choisi pour accueillir les Jeux Olympiques en 2016
Tokyo n’a pas été choisie comme ville d’accueil pour les Jeux Olympiques de 2016. C’est bien dommage et on entend dans les médias japonais beaucoup de gens se demander pourquoi.
Beaucoup de raisons sont invoquées mais personne ne dit que le gouverneur de Tokyo, Shintaro Ishihara, porte certainement une grande partie de cette responsabilité à cause son attitude pendant ces 10 dernières années et notamment de ses déclarations méprisantes à l’égard des Coréens, des femmes, de la langue française etc., des erreurs accumulées qui ont certainement contribué à porter un grand tort à l’image de Tokyo.
De plus, les énormes sommes englouties (15 milliards de yens) dans les activités de promotion de Tokyo pour recevoir les Jeux n’ont sans doute pas reçu l’assentiment d’un bon nombre de contribuables… Avec cet argent, on aurait pu faire un peu plus de social, par exemple, en s’occupant sérieusement du problème des SDF.
Dommage pour les Japonais et pour Tokyo mais après tout, ce sont les Tokyoïtes qui ont élu Ishihara…
Un Américain arrêté pour tentative d’enlèvement de ses enfants au Japon
De nombreux médias américains ont réalisé des reportages sur l’arrestation au Japon d’un père ayant tenté de ramener ses enfants aux États-Unis après qu’ils ont été enlevés par leur mère japonaise. Pour plus de détails et des liens vers d’autres articles et vidéos, voir le site de sos-parents-japan.org.
Le syndrome de Münchausen : maltraitance sur ordonnance
Je ne compte plus le nombre de parents qui m’écrivent pour me faire part de leurs problèmes suite à une séparation ou un divorce. Les associations sos-parents-japan.org et sos-papa, en collaboration étroite avec le réseau associatif Oyakonet (18 associations japonaises!) font un excellent travail de lobbying pour essayer de faire changer la loi sur l’autorité parentale au Japon.
En effet, la loi au Japon ne reconnaît l’exercice de cette autorité qu’à un seul parent, ce qui conduit fréquemment à des abus de la part du parent auquel elle a été attribuée, avec pour corollaire l’impossibilité pour l’autre parent de continuer à voir régulièrement son enfant.
Notez bien, j’écris « parent » mais il s’agit à 90% des pères qui sont privés de droit de visite à leur enfant suite à un divorce. Et ceci ne touche pas les étrangers mais la très grande majorité des divorcés japonais.
Il convient d’insister sur le fait que LES ENFANTS sont ainsi privés de leurs droits élémentaires de voir leurs 2 parents, et, dans le cas d’un parent étranger, sont également privés d’un pan entier de leur famille de « l’autre pays » ainsi que de sa langue et sa culture.
Oui, cela paraît inconvevable pour un Français mais c’est ainsi que ça se passe au Japon en 2009!
Un des aspects de ce problème me semble être ce que l’on appelle « Le syndrome de Münchausen ». Il a été décrit par les médias (y compris les médias japonais, il y a déjà quelques années) mais la compréhension de son mécanisme n’est sans doute pas entrée dans les esprits. Il touche en effet à des tabous, notamment celui de l’amour maternel, qui le rendent difficile à déceler, y compris pour le corps médical.
Wikipédia présente un article très incomplet, et donc décevant, sur le sujet mais en revanche doctissimo.fr présente plusieurs pages permettant de bien appréhender le problème.
Extrait de l’article de Mathieu Ozanam :
(article complet ICI)
…
Une maladie insoupçonnable
Si l’on estime que le phénomène est marginal, son ampleur réelle demeure très difficile à évaluer. Plusieurs raisons peuvent l’expliquer, et au premier chef le désarroi des médecins face à une maladie qui échappe à tous les traitements. La plupart des mères évoluent en effet dans le milieu médical ou paramédical. Les signes qui permettraient de repérer la simulation ne sont pas perçus : le fait que l’enfant se rétablisse en l’absence de ses parents ; la multiplicité de cas de maladies rares dans une même fratrie… Et quand bien même des soupçons pourraient naître, les médecins impuissants n’osent pas briser le tabou de l’Amour maternel. Impossible d’accabler cette mère éplorée qui semble si dévouée à son enfant et si coopérante avec l’équipe médicale. Il faut ajouter que la législation française interdit de pratiquer une vidéo-surveillance à l’insu des personnes filmées. Les mères doivent par conséquent être prises en flagrant délit « d’empoisonnement ».
Coupable ou victime ?
Pour autant les psychiatres voient dans la mère plus une victime qu’une coupable. Son amour est fusionnel, son enfant est considéré comme étant le prolongement d’elle-même. Ces femmes ne cherchent pas à maltraiter leur enfant, mais à attirer l’attention de l’équipe médicale pour forcer l’admiration de leur entourage par leur abnégation. Incapable de tisser des liens par ailleurs, la pseudo-maladie leur permet de développer une sociabilité qui leur fait défaut. Cette position est valorisante à plus d’un titre, puisque la mère se sent supérieure aux médecins. « Non seulement elles maîtrisent la pathologie et le pronostic de l’affection, mais en plus elles peuvent « guérir » leur enfant du jour au lendemain » explique le Dr Andrei Szoke, attaché du service de psychiatrie de l’hôpital Albert Chenevier (Créteil).
Des malades qui refusent de se soigner
Les personnes atteintes du syndrome de Münchausen refusent dans la plupart des cas le diagnostic et ne se reconnaissent pas comme étant malades. « Elles savent que ce qu’elles font n’est moralement pas acceptable, mais comme dans la kleptomanie ou la pyromanie, elles vivent un état tensionnel qui ne s’apaise qu’une fois l’acte accompli ». Internet offre un nouveau moyen d’expression à ces malades qui participent à des forums sur des sites médicaux ou associatifs. « En général ils se font repérer par leur assiduité, les multiples complications qu’ils décrivent laissant peu d’espoir sur leur pronostic vital dans la vraie vie » précise Andrei Szoke. Quant aux enfants, on a constaté que nombre d’entre eux développaient à leur tour un syndrome de Münchausen une fois adulte, et parfois même dès l’adolescence.
Les petites annonces de Tokyo
Vu ces petites annonces récemment… Les « sayonara sales » semblent en nette augmentation cette année… la crise est passée par là et un grand nombre d’expatriés retourne en France.
1. La date de notre depart approche…
Nous vous proposons une opération « soldes sur les sayonara sales »
Notre conseil : Attendez encore un peu, ça sera bientôt gratuit !!
2. Un masseur-kinésithérapeute diplômé d’Etat Français propose ses services.
Question : A-t-il bien le droit d’exercer au Japon? J’ai un gros doute. Le Japon n’est pas l’Europe quand même… Mais peut-être ai-je tort de me faire du souci. Il a dû se renseigner.
3. J’ai accouché de deux bébés prématurés…
Félicitations, Madame !
… Avez vous des noms d’hôpitaux ou de médecins (de préférence parlant français ou anglais pour la transmission des dossiers médicaux…) qui traitent ces cas?
Commentaire : Je lui souhaite sincèrement de trouver. Il y a de très bons hôpitaux à Tokyo. Mais trouver des praticiens spécialisés en néo-natalité qui parlent français, ça va être plus dur.
Donc, si vous avez des infos pour cette dame, abonnez-vous aux petites annonces de Tokyo pour les lui faire passer!
Passeport biométrique : les pièces qu’on pourrait ne pas fournir pour l’obtenir
Oh purée! Ce serait si simple si nos braves fonctionnaires pouvaient tout faire à partir des données en leur possession sur leur magnifique ordinateur.
Voici ce qu’on nous demande pour obtenir un passeport biométrique. Notez bien que ce n’est pas une critique de l’administration de l’ambassade de France à Tokyo. C’est une remarque générale en vue de l’amélioration du service grâce à l’informatique.
Pièces justificatives à fournir :
– copie intégrale (ou extrait avec filiation) de votre acte de naissance (à réclamer à votre mairie de naissance ou, si vous êtes né à l’étranger, au Service Central de l’état civil à Nantes) ;
L’ambassade a les coordonnées de la mairie de mon lieu de naissance. Ça devrait pouvoir être automatisé. Bon, c’est sûrement pour protéger nos données personnelles (pour qu’on les donne nous-mêmes bien qu’elles soient déjà « données »).
– preuve de nationalité française ;
La preuve, elle est dans l’acte de naissance, hein? Rassurez-moi… Et expliquez-moi si j’ai raté un épisode…
– justificatif de domicile (carte d’inscription consulaire, etc.) ;
Ça, ils (l’ambassade) l’ont aussi. Je suis inscrit au service consulaire et mes données sont à jour.
– ancien passeport, ou déclaration de perte ou de vol établie par un commissariat japonais ;
Bon, je l’ai. Facile!
– si le demandeur est mineur : • le livret de famille • la copie intégrale du jugement de divorce attribuant l’autorité parentale (le cas échéant)
Tiens, tiens… au Japon, justement l’autorité parentale n’est attribuée qu’à un seul des parents (la mère, dans 99,99% des cas). Impossible donc pour le parent privé de son enfant de demander un passeport?? Faut croire que oui. Même en cas d’enlèvement parental par le parent japonais?
On nous écrit aussi :
« Pour gagner du temps (sic!) au moment de la formulation de la demande de passeport, assurez-vous au préalable que votre dossier d’inscription au Registre des Français établis hors de France soit bien à jour et contienne l’ensemble des informations suivantes pour chacun des membres français de votre famille : état civil, taille, couleur des yeux, adresse de votre domicile, coordonnées téléphoniques et de messagerie électronique. »
M… faut que JE vérifie… ?? Faut que j’y aille?? C’est quoi « au préalable »? Je vais me renseigner… Dommage, ça va leur faire perdre un peu de temps.
Bon, faut pas se plaindre, on est des grands privilégiés, nous les Français du Japon, car certains Africains, les Ivoiriens -pour ne citer que cet exemple- sont carrément obligés d’aller dans un autre pays (la Chine) pour faire leur demande.
Toutes ces infos sont sur le site de l’Ambassade de France au Japon.
Passeport biométrique
A partir du 24 juin 2009, le passeport biométrique sera le seul modèle délivré à tout demandeur de passeport. Les passeports du type précédent peuvent être utilisés jusqu’à leur fin de validité.
La mise en place du passeport biométrique s’accompagne de recueil de données qui nécessite un temps d’instruction plus important. Pour cette raison, il vous est demandé de prendre rendez-vous par téléphone ou par messagerie électronique selon les modalités suivantes :
Par téléphone :
du lundi au jeudi de 14h à 18h
Eric HIESTAND : (03)5798 – 6088 Hoang-Mai LE : (03) 5798- 6087
Par messagerie électronique :
eric.hiestand@diplomatie.gouv.fr, hoang-mai.le@diplomatie.gouv.fr
Double comparution : La nécessité de prendre des empreintes digitales au moment de la formulation de la demande et au moment du retrait du passeport, à des fins sécuritaires, implique la double comparution de l’usager. Dès lors, aucune demande ne pourra être traitée par courrier ou par procuration et aucune dérogation ne peut être envisagée.
NB : La présence des enfants de moins de six ans n’est pas nécessaire au moment du dépôt de la demande, si les parents fournissent une photographie aux normes exigées. En revanche, leur présence sera indispensable lors de la remise du passeport.
Important : Pour gagner du temps au moment de la formulation de la demande de passeport, assurez-vous au préalable que votre dossier d’inscription au Registre des Français établis hors de France soit bien à jour et contienne l’ensemble des informations suivantes pour chacun des membres français de votre famille : état civil, taille, couleur des yeux, adresse de votre domicile, coordonnées téléphoniques et de messagerie électronique.
Pièces justificatives à fournir :
– copie intégrale (ou extrait avec filiation) de votre acte de naissance (à réclamer à votre mairie de naissance ou, si vous êtes né à l’étranger, au Service Central de l’état civil à Nantes) ;
– preuve de nationalité française ;
– justificatif de domicile (carte d’inscription consulaire, etc.) ;
– ancien passeport, ou déclaration de perte ou de vol établie par un commissariat japonais ;
– si le demandeur est mineur : • le livret de famille • la copie intégrale du jugement de divorce attribuant l’autorité parentale (le cas échéant)
Droits de chancellerie
Passeport pour majeur :
– l’équivalent en yens de 89 € avec prise de photographie numérique au guichet ; 88 € si la photographie d’identité (conforme aux normes exigées) est fournie par le demandeur ;
Passeport pour mineur jusqu’à 15 ans :
– l’équivalent en yens de 20 € avec prise de photographie numérique au guichet ; 19 € si la photographie d’identité (conforme aux normes exigées) est fournie par le demandeur ;
– Passeport pour au-delà de 15 ans :
– l’équivalent en yens de 45 € avec prise de photographie numérique au guichet ; 44 € si la photographie d’identité (conforme aux normes exigées) est fournie par le demandeur ;
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Passeport biométrique
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Passeport biométrique
En cas de renouvellement : En sus des pièces ci-dessus, présenter également l’ancien passeport.
En cas de pages épuisées : Il faut procéder au renouvellement du passeport. Ce renouvellement sera effectué à titre gratuit jusqu’à la date d’expiration de l’ancien passeport. Le rajout de pages est impossible.
En cas de perte ou de vol : Veuillez présenter le procès verbal de la déclaration de perte ou vol établi par l’autorité de police locale, ainsi que la photocopie du passeport si vous en disposez.
NB : les pièces ci-dessus doivent être présentées en original et celles qui restent en la possession du demandeur (pièce d’identité, justificatif de domicile, justificatif de nationalité française) doivent être accompagnées d’une photocopie.
Les demandes d’acte de naissance peuvent être effectuées par Internet : http://service-public.fr/ ou https://www.actes-etat-civil.fr, ou le site de votre mairie de naissance en cas de naissance en France ; http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/les-francais- etranger_1296/vos-droits-demarches_1395/etat-civil_1399/ demarches-relatives-aux-actes-etat-civil_13108/delivrance- un-acte-etat-civil_28609.html, en cas de naissance à l’étranger.