Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
Voilà, je me décide à poster pour recueillir vos témoignages et conseils. J'étudie depuis deux mois environs le japonais, je suis à Tokyo, dans une école bien sympa mais qui va TROP vite. On a déjà fini le premier volume de みんな の 日本語 et genre plus de 30 漢字 par semaine (et pas les plus simple... 隣、難... tiens muzukashi justement ). Alors est ce que ça vient du fait que l'on est que 4 occidentaux dans l'école (je compte pas mon compatriote suisse qui parle le chinois et l'écrit comme un chinois... ) mais vraiment, ça va un peu trop vite pour moi. Je déteste être en retard sur les autres, je fais de mon mieux, mais mon cerveau (de blonde) a une capacité limitée, et 5h de cours à l'école par jour plus l'étude à la maison, heu voilà quoi, je peux pas faire plus... Surtout que zhomme me trouve grognon quand j'étudie alors j'évite de le faire quand il est là
Vous autres, qui parlez le japonais si bien et surtout qui des fois le traduisez car cela est votre travail, comment avec vous fait? une méthode particulière? des conseils pour moi qui nage? combien de temps environs me faudra-t-il pour avoir un niveau correct et pouvoir travailler (il me faut un bon niveau, je serais peut être "secrétaire médicale") ainsi que, rêve suprême, pouvoir faire des traductions?
Il faut compter également que je compte redoubler le programme que je fais actuellement même si je réussis le test, car pouvoir écrire sur du papier mais ne pas pouvoir l'utiliser, non merci.... De plus je serai obligée de manquer un mois d'école car je serai en Suisse pour les besoins de mon visa.
D'ailleurs, quelqu'un sait si on peu prolonger un visa d'étudiant? Quel est le temps maximum? le mien sera d'un an et demi à partir d'octobre. Je suis au Japon avec un visa de touriste valable 6 mois qui se termine fin juillet.
Et moi qui avais en tête d'apprendre le chinois une fois le japonais entré
Vous autres, qui parlez le japonais si bien et surtout qui des fois le traduisez car cela est votre travail, comment avec vous fait? une méthode particulière? des conseils pour moi qui nage? combien de temps environs me faudra-t-il pour avoir un niveau correct et pouvoir travailler (il me faut un bon niveau, je serais peut être "secrétaire médicale") ainsi que, rêve suprême, pouvoir faire des traductions?
Il faut compter également que je compte redoubler le programme que je fais actuellement même si je réussis le test, car pouvoir écrire sur du papier mais ne pas pouvoir l'utiliser, non merci.... De plus je serai obligée de manquer un mois d'école car je serai en Suisse pour les besoins de mon visa.
D'ailleurs, quelqu'un sait si on peu prolonger un visa d'étudiant? Quel est le temps maximum? le mien sera d'un an et demi à partir d'octobre. Je suis au Japon avec un visa de touriste valable 6 mois qui se termine fin juillet.
Et moi qui avais en tête d'apprendre le chinois une fois le japonais entré
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
Bon, moi, j'en suis à l'apprentissage du chinois et c'est plus tard que j'aimerais me mettre au japonais.
De plus, tu sembles être déjà dans une école apparemment experte, alors je ne sais pas trop si ce que je vais dire va avoir la moindre utilité, mais enfin !
Pour ma part, en dehors de l'apprentissage que je fais seul avec des livres (et des amis chinois avec qui converser), pour la motivation et la mémorisation, je trouve qu'il est très important de se mettre dans une ambiance de travail qui nous convient. Ça peut être tout et n'importe quoi, et ça peut varier. Un moment, j'allais tous les jours dans un petit café-bar très tranquille, je commandais une bière (Ils ont des bières du monde entier) et j'apprends seul dans mon coin. Comme c'est un endroit très calme et sans trop de monde à l'heure où j'y allais, ça permet en plus de discuter avec les employés. Je ne sais pas ce qu'il en est des Japonais mais les Chinois sont toujours adorables avec moi quand j'essaye de parler ou de m'entrainer sur mes hanzi.
Pour l'écriture elle-même, j'ai eu un gros coup de déprime où j'apprenais plus rien... Jusqu'à ce que je m'achète un nouveau stylo-plume. J'adore tellement écrire avec ce stylo-plume que je m'entraîne beaucoup plus souvent sur mes hanzi.
Je crois que parfois, c'est des petites choses, des petits riens, qui permettent de se mettre dans une ambiance positive et propice au sacré travail intellectuel que cela demande.
De plus, tu sembles être déjà dans une école apparemment experte, alors je ne sais pas trop si ce que je vais dire va avoir la moindre utilité, mais enfin !
Pour ma part, en dehors de l'apprentissage que je fais seul avec des livres (et des amis chinois avec qui converser), pour la motivation et la mémorisation, je trouve qu'il est très important de se mettre dans une ambiance de travail qui nous convient. Ça peut être tout et n'importe quoi, et ça peut varier. Un moment, j'allais tous les jours dans un petit café-bar très tranquille, je commandais une bière (Ils ont des bières du monde entier) et j'apprends seul dans mon coin. Comme c'est un endroit très calme et sans trop de monde à l'heure où j'y allais, ça permet en plus de discuter avec les employés. Je ne sais pas ce qu'il en est des Japonais mais les Chinois sont toujours adorables avec moi quand j'essaye de parler ou de m'entrainer sur mes hanzi.
Pour l'écriture elle-même, j'ai eu un gros coup de déprime où j'apprenais plus rien... Jusqu'à ce que je m'achète un nouveau stylo-plume. J'adore tellement écrire avec ce stylo-plume que je m'entraîne beaucoup plus souvent sur mes hanzi.
Je crois que parfois, c'est des petites choses, des petits riens, qui permettent de se mettre dans une ambiance positive et propice au sacré travail intellectuel que cela demande.
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
Apprendre le chinois après le japonais n'est pas impossible (même si moi-même je pourrais pas ).. Quand j'étais à la fac, je voyais beaucoup de personnes apprendre le chinois pour découler ensuite sur le japonais et trouvant ça un peu plus facile que les purs débutants car ils avaient déjà en tête beaucoup de kanjis chinois... On va me dire qu'ils sont différents mais c'est pas moi qui trouvait ça plus simple :p (peut-être est-ce la capacité de les rédiger plus facilement ?)
Désolée, j'ai pas répondu à la question première, je ne suis hélas pas encore bilingue...
Désolée, j'ai pas répondu à la question première, je ne suis hélas pas encore bilingue...
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
C'est pas grave, tout les témoignages sont bons
Mon amis qui parle chinois et qui l'a étudié pendant 8 ans m'a dit qu'au premier abord, le japonais lui semble "tordu" et mon amis français dans la même école que moi mais bien plus avancé, me dit la même chose, plus il avance... ça me démoralise un peu...
L'idée du beau stylo pour écrire, ça à l'air d'être une très bonne idée! je vais réfléchir à l'investissement!!!
Pour étudier dans un café c'est une bonne idée, mais comme je suis 5h par jour en cours, je pense que je vais appliquer quand je serai en vacances, et je suis un peu timide d'étudier dans un café où tout le monde peu voir mes ratées écrites lol donc je ferai ça en Suisse pendant les vacs je pense!!
Merci encore!
Mon amis qui parle chinois et qui l'a étudié pendant 8 ans m'a dit qu'au premier abord, le japonais lui semble "tordu" et mon amis français dans la même école que moi mais bien plus avancé, me dit la même chose, plus il avance... ça me démoralise un peu...
L'idée du beau stylo pour écrire, ça à l'air d'être une très bonne idée! je vais réfléchir à l'investissement!!!
Pour étudier dans un café c'est une bonne idée, mais comme je suis 5h par jour en cours, je pense que je vais appliquer quand je serai en vacances, et je suis un peu timide d'étudier dans un café où tout le monde peu voir mes ratées écrites lol donc je ferai ça en Suisse pendant les vacs je pense!!
Merci encore!
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
L'idée du beau stylo n'est pas mauvaise.
Moi j'ai appris les kana suite à l'achat d'un stylo feutre japonais qui permettait avec la même pointe de varier l'épaisseur des traits, comme un pinceau de calligraphe.
Moi j'ai appris les kana suite à l'achat d'un stylo feutre japonais qui permettait avec la même pointe de varier l'épaisseur des traits, comme un pinceau de calligraphe.
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
Personnellement, je n'arriverais pas vraiment à étudier dans un café francophone. C'est quand même mieux de trouver un endroit japonais, parce que tu restes "dans l'ambiance", dans la culture. Et de plus, c'est l'occasion de faire des rencontres, de pratiquer un peu (même si c'est pour dire : je suis désolé, mon chinois/japonais n'est pas très bon), voire de se faire aider...
- pharaonneisis
- accro Japon
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Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
Sérieusement, comme je l'ai déja dit , la méthode qui marche est d'apprendre régulièrement et s'entraîner autant que possible à écrire les kanjis. Tant que tu es en école de langue, je te conseille de travailler au maximum sur ton japonais. J'ai toujours aimé personnellement travailler dans les cafés :twisted:
En moyenne, les professeurs disent que pour valider le N2 du JPLT, il faut compter un an à un an et demi d'études intensives. C'est le minimum requis pour entrer en senmon gakkô. Ce que tu veux tenter si je me trompe pour devenir secrétaire médicale? Ou souhaites-tu travailler directement?
Le début est difficile. Je me rappelle du mien; ce n'était guère brillant Mais, il faut surmonter cette épreuve qui un jour prochain te semblera avoir été riduculement "bête". A chaque niveau de la langue, ses difficultés. Au début, ce sont les kanas et les hiraganas...les kanjis...puis vient le keigo...et des kanjis compliqués...puis du vocabulaire et des formules grammaticales plus subtiles..encore du keigo...
Là ou l'on reconnait que l'on sait bien parler le Japonais est lorsque l'on arrive à jouer avec les subtilités de la langue.
En moyenne, les professeurs disent que pour valider le N2 du JPLT, il faut compter un an à un an et demi d'études intensives. C'est le minimum requis pour entrer en senmon gakkô. Ce que tu veux tenter si je me trompe pour devenir secrétaire médicale? Ou souhaites-tu travailler directement?
Le début est difficile. Je me rappelle du mien; ce n'était guère brillant Mais, il faut surmonter cette épreuve qui un jour prochain te semblera avoir été riduculement "bête". A chaque niveau de la langue, ses difficultés. Au début, ce sont les kanas et les hiraganas...les kanjis...puis vient le keigo...et des kanjis compliqués...puis du vocabulaire et des formules grammaticales plus subtiles..encore du keigo...
Là ou l'on reconnait que l'on sait bien parler le Japonais est lorsque l'on arrive à jouer avec les subtilités de la langue.
- Nihon_no_Tsuki
- bienvenu(e)
- Messages : 22
- Inscription : 26 mai 2010, 19:09
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
je pense que lorsque l'on apprend une langue étrangère, il y a toujours un passage où l'on ne comprend plus rien, et où l'on arrive plus du tout à enregistré quoi que ce soit.
J'apprends le japonais depuis presque un an, j'ai appris très très vite au départ, pendant plusieurs mois, puis à un moment, je n'arrivais plus à apprendre. j'avais l'impression d'avoir le cerveau rempli. Ce que j'ai fait, j'ai fait une pause. j'ai arrêter d'apprendre pendant 15 jours. Si on se force de trop, on devient dégouter, et ce n'est plus un plaisirs d'apprendre. Ensuite j'ai repris, et tout va comme sur des roulettes
C'est sûr que chacun à un rythme différent, mais si tu trouve que l'école où tu es, est trop rapide pour toi, je te conseille de trouver un autre programme, sinon, tu ne va plus avoir envie d'apprendre!
enfin, ce n'est que mon avis.
Après, c'est sûr que si tu as payer cher cette école, c 'est pas évident !
Courage
J'apprends le japonais depuis presque un an, j'ai appris très très vite au départ, pendant plusieurs mois, puis à un moment, je n'arrivais plus à apprendre. j'avais l'impression d'avoir le cerveau rempli. Ce que j'ai fait, j'ai fait une pause. j'ai arrêter d'apprendre pendant 15 jours. Si on se force de trop, on devient dégouter, et ce n'est plus un plaisirs d'apprendre. Ensuite j'ai repris, et tout va comme sur des roulettes
C'est sûr que chacun à un rythme différent, mais si tu trouve que l'école où tu es, est trop rapide pour toi, je te conseille de trouver un autre programme, sinon, tu ne va plus avoir envie d'apprendre!
enfin, ce n'est que mon avis.
Après, c'est sûr que si tu as payer cher cette école, c 'est pas évident !
Courage
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
AHHHH je vous répond enfin ^_^
Désolée de l'absence
Nihon no tsuki, je suis d'accord, faire un break aidera, mais mon break est prévu, c'est mes vacances en Suisse. Je vais essayer d'étudier à mon rythme quand j'aurai le temps, surtout les kanji je pense, un ou deux par jour, de ceux que je n'ai pas su retenir. Je viens de compter, nous avons 35 kanji par semaine, ça me semble un peu excessif, car impossible de les enregistrer durablement en si peu de temps. Si on ajoute à ça environs une trentaine de mot de vocabulaire par jour, mouais bof quoi
Je ne peux pas trouver d'autre école car nous avons déjà commencé les démarches pour le visa avec eux.
Nous ne la payons pas trop cher, résultat, le programme est pensé plus pour les chinois. Mais je le savais pas, c'est mon copain, une fois les cours commencés qui m'a dit "ah, au fait, l'école m'a dit que c'était un peu trop dur pour les occidentaux, au début ils ne voulaient pas te prendre" ah voilà
Pharaonesis, tu as toute mon estime et tu le sais... Si seulement je pouvais être aussi scolaire que toi!
Malheureusement je suis une grande paresseuse des études, je fais ce que je peux mais je suis du genre à me décourager devant les grandes difficultés... Dans des sujet qui me passionnent et moins "scolaire" comme lors de mes études de photos, j'ai tout donné, j'ai été la première de Suisse Romande. Mais en japonais...
Mes devoirs par exemple, quand je vois cette feuille tout en japonais avec des espaces vides à remplir et que je comprend pas la moitié du vocabulaire, ça me décourage très vite...
Je pense que n2 du JLPT attendra 2 ans au moins et encore. On m'a dit qu'après le n3, c'était vraiment une question de kanji, c'est vrai?
Mon visa dure 1an et demi, je pense pas que je pourrai valider le n2 en si peu de temps... Et pour une senmon gakkô, je pense du coup ça sera pas possible...
Mais on va déjà voir si de tel établissement serait d'accord de me faire un visa dans le cas où je réussirais.
Et je travaillerai que dans la mesure ou mon japonais sera très bon et bien sûr que mon homme aura ouvert une clinique, ce que je souhaite...
Le keigo me fais déjà peur, je ne sais même pas avec qui utiliser ce que j'apprend...
Gaoli, tu as raison, mais je suis tellement timide et mon niveau de japonais tellement médiocre que je n'ose pas encore aller dans un café... mais d'un côté, j'ai bien envie d'essayer aujourd'hui
Désolée de l'absence
Nihon no tsuki, je suis d'accord, faire un break aidera, mais mon break est prévu, c'est mes vacances en Suisse. Je vais essayer d'étudier à mon rythme quand j'aurai le temps, surtout les kanji je pense, un ou deux par jour, de ceux que je n'ai pas su retenir. Je viens de compter, nous avons 35 kanji par semaine, ça me semble un peu excessif, car impossible de les enregistrer durablement en si peu de temps. Si on ajoute à ça environs une trentaine de mot de vocabulaire par jour, mouais bof quoi
Je ne peux pas trouver d'autre école car nous avons déjà commencé les démarches pour le visa avec eux.
Nous ne la payons pas trop cher, résultat, le programme est pensé plus pour les chinois. Mais je le savais pas, c'est mon copain, une fois les cours commencés qui m'a dit "ah, au fait, l'école m'a dit que c'était un peu trop dur pour les occidentaux, au début ils ne voulaient pas te prendre" ah voilà
Pharaonesis, tu as toute mon estime et tu le sais... Si seulement je pouvais être aussi scolaire que toi!
Malheureusement je suis une grande paresseuse des études, je fais ce que je peux mais je suis du genre à me décourager devant les grandes difficultés... Dans des sujet qui me passionnent et moins "scolaire" comme lors de mes études de photos, j'ai tout donné, j'ai été la première de Suisse Romande. Mais en japonais...
Mes devoirs par exemple, quand je vois cette feuille tout en japonais avec des espaces vides à remplir et que je comprend pas la moitié du vocabulaire, ça me décourage très vite...
Je pense que n2 du JLPT attendra 2 ans au moins et encore. On m'a dit qu'après le n3, c'était vraiment une question de kanji, c'est vrai?
Mon visa dure 1an et demi, je pense pas que je pourrai valider le n2 en si peu de temps... Et pour une senmon gakkô, je pense du coup ça sera pas possible...
Mais on va déjà voir si de tel établissement serait d'accord de me faire un visa dans le cas où je réussirais.
Et je travaillerai que dans la mesure ou mon japonais sera très bon et bien sûr que mon homme aura ouvert une clinique, ce que je souhaite...
Le keigo me fais déjà peur, je ne sais même pas avec qui utiliser ce que j'apprend...
Gaoli, tu as raison, mais je suis tellement timide et mon niveau de japonais tellement médiocre que je n'ose pas encore aller dans un café... mais d'un côté, j'ai bien envie d'essayer aujourd'hui
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
C'est pas dès le premier jour évidemment que tu vas commencer à tailler le bout de gras avec les serveurs ou le patron... Mais si tu viens régulièrement et que tu apprends, une curiosité mutuelle devrait être là et à partir de là, on peut commencer à dialoguer un peu... Rien qu'un peu. Et si on ne comprend pas, c'est pas très grave, le premier pas est fait et sur le long terme, ça ira mieux.
Ah, j'oubliais un petit truc... Je ne sais pas si ça marche vraiment pour apprendre ou retenir, mais je dirais en tout cas que ça me donne du courage :
Au début de mon apprentissage du chinois (Je dis cela comme si j'étais déjà devenu plutôt bon alors que c'est loin d'être le cas, les hanzi/kanji me faisaient peur. Quoi ? 5 000 à apprendre ? Comment ça, 2 000 serait vaguement suffisant pour être plus ou moins autonome ? À partir de 2 000, on n'est plus à 3 000 près de toute manière.
Et puis avec le temps, je me suis rendu compte que les idéogrammes n'étaient pas "si" (tout est relatif) obscurs que ça. Il y a les clefs, il y a des parties qui se répètent, que l'on retrouve d'un caractère à un autre. C'est rassurant parce qu'au moment de l'apprentissage, il suffit juste de se rappeler de l'agencement des symboles, pas de retenir un caractère complètement nouveau sorti ex-nihilo.
Et pour m'aider, je regarde toujours tout autour de moi. Quand je prends le bus, quand je me promène, etc, il ne se passe pas un seul instant sans que je n'arrête mon regard sur un écriteau, une publicité ou autre, et que j'analyse les hanzi. Je ne les comprends pas, mais je retrouve dans certains des parties que j'ai déjà vu ailleurs. Parfois, je connais toutes les parties d'un caractère (sans pour autant comprendre le sens dudit caractère). Personnellement, ça me rassure et me motive.
Et quand on arrive à comprendre ne serait-ce qu'un mot ou une phrase dans une publicité, c'est une petite victoire agréable.
Ah, j'oubliais un petit truc... Je ne sais pas si ça marche vraiment pour apprendre ou retenir, mais je dirais en tout cas que ça me donne du courage :
Au début de mon apprentissage du chinois (Je dis cela comme si j'étais déjà devenu plutôt bon alors que c'est loin d'être le cas, les hanzi/kanji me faisaient peur. Quoi ? 5 000 à apprendre ? Comment ça, 2 000 serait vaguement suffisant pour être plus ou moins autonome ? À partir de 2 000, on n'est plus à 3 000 près de toute manière.
Et puis avec le temps, je me suis rendu compte que les idéogrammes n'étaient pas "si" (tout est relatif) obscurs que ça. Il y a les clefs, il y a des parties qui se répètent, que l'on retrouve d'un caractère à un autre. C'est rassurant parce qu'au moment de l'apprentissage, il suffit juste de se rappeler de l'agencement des symboles, pas de retenir un caractère complètement nouveau sorti ex-nihilo.
Et pour m'aider, je regarde toujours tout autour de moi. Quand je prends le bus, quand je me promène, etc, il ne se passe pas un seul instant sans que je n'arrête mon regard sur un écriteau, une publicité ou autre, et que j'analyse les hanzi. Je ne les comprends pas, mais je retrouve dans certains des parties que j'ai déjà vu ailleurs. Parfois, je connais toutes les parties d'un caractère (sans pour autant comprendre le sens dudit caractère). Personnellement, ça me rassure et me motive.
Et quand on arrive à comprendre ne serait-ce qu'un mot ou une phrase dans une publicité, c'est une petite victoire agréable.
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
Ma technique est exactement la même.
C'est sur qu'au fur et à mesure, ça deviens plus facile, plus on connaît de clés. Heureusement qu'en japonais ça suffit deux milles... En revanche, la grammaire chinoise à l'air plus simple
Je me suis pas mal promenée, à la recherche de café sympa, j'en ai repéré un ou deux.
Mais pas mal étaient bondés alors je me suis rabattue sur une grande chaîne, et j'ai moyennement apprécié travailler là.
Faut que je trouve un café moins prétentieux et sympathique
Combien de caractère connais-tu?
Je suppose qu'il y a plusieurs lecture possible comme en japonais, non?
C'est sur qu'au fur et à mesure, ça deviens plus facile, plus on connaît de clés. Heureusement qu'en japonais ça suffit deux milles... En revanche, la grammaire chinoise à l'air plus simple
Je me suis pas mal promenée, à la recherche de café sympa, j'en ai repéré un ou deux.
Mais pas mal étaient bondés alors je me suis rabattue sur une grande chaîne, et j'ai moyennement apprécié travailler là.
Faut que je trouve un café moins prétentieux et sympathique
Combien de caractère connais-tu?
Je suppose qu'il y a plusieurs lecture possible comme en japonais, non?
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
Je n'en suis qu'au début de l'apprentissage, et j'apprends tout seul. Pendant longtemps, je me suis concentré sur l'apprentissage de l'oral au détriment de l'écrit (L'erreur).
Théoriquement, je sais en écrire 90 (Je travaille en autodidacte, j'utilise une collection de livres qui classe les hanzi selon à la fois leur fréquence d'utilisation et leur famille (On voit plusieurs chiffres ensemble, plusieurs caractères concernant la famille d'un coup, etc...). Mais je sais en lire plus que ça... Je dirais dans les 150... Peut-être 200.
Certains ont plusieurs lectures, oui, comme 行, qui se dit xing ou hang selon. Et qui ne veut pas dire "aller" (Il me semble que c'est ce que veut dire ce caractère en japonais). Pour aller, on utilise le caractère 去, ou 走.
La grammaire chinoise est d'une simplicité déconcertante mais je ne peux pas la comparer avec la grammaire japonaise vu que je n'ai pas encore commencé vraiment le japonais (En fait, par curiosité, j'ai commencé ce week-end à feuilleter un livre ASSIMIL sur le japonais). Il me semble que la grammaire chinoise (quasi-inexistante quand on y pense) est beaucoup plus abordable.
Mon pseudo, c'est mon nom chinois, qui en caractère s'écrit 高力. Gao1Li4. Vague déformation de mon prénom français.
Théoriquement, je sais en écrire 90 (Je travaille en autodidacte, j'utilise une collection de livres qui classe les hanzi selon à la fois leur fréquence d'utilisation et leur famille (On voit plusieurs chiffres ensemble, plusieurs caractères concernant la famille d'un coup, etc...). Mais je sais en lire plus que ça... Je dirais dans les 150... Peut-être 200.
Certains ont plusieurs lectures, oui, comme 行, qui se dit xing ou hang selon. Et qui ne veut pas dire "aller" (Il me semble que c'est ce que veut dire ce caractère en japonais). Pour aller, on utilise le caractère 去, ou 走.
La grammaire chinoise est d'une simplicité déconcertante mais je ne peux pas la comparer avec la grammaire japonaise vu que je n'ai pas encore commencé vraiment le japonais (En fait, par curiosité, j'ai commencé ce week-end à feuilleter un livre ASSIMIL sur le japonais). Il me semble que la grammaire chinoise (quasi-inexistante quand on y pense) est beaucoup plus abordable.
Mon pseudo, c'est mon nom chinois, qui en caractère s'écrit 高力. Gao1Li4. Vague déformation de mon prénom français.
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
hihi tu me fais rêver avec ta grammaire inexistante lol!
Ton prénom en français c'est quoi? et pour l'écriture de ton nom, je reconnais le premier kanji
En japonais en moyenne il y a 2-3 lecture par caractère...
et oui, 行, c'est pour "aller"
En tout cas tu as du courage pour apprendre en autodidacte! Pourquoi pas dans une école? et pourquoi es-tu en Chine au fait?
Ton prénom en français c'est quoi? et pour l'écriture de ton nom, je reconnais le premier kanji
En japonais en moyenne il y a 2-3 lecture par caractère...
et oui, 行, c'est pour "aller"
En tout cas tu as du courage pour apprendre en autodidacte! Pourquoi pas dans une école? et pourquoi es-tu en Chine au fait?
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
Mon prénom, c'est Grégory. Quand je suis arrivé en Chine, il a fallu traduire mon nom. J'habitais avec une famille chinoise. Ils n'arrivaient vraiment pas à prononcer le "Gré", (grrrrrr... non... pas guhhaaééé. gr. GR. Oh et puis laissez tomber). Ils ont donc décidé de l'oublier tout simplement, et de se concentrer sur Gory, qui est devenu Goly. Après, ils m'ont cherché comment l'écrire en caractère avec un nom plutôt sympathique. Ça a donné GaoLi, qui veut dire Grande Force. Je ne sais pas ce qu'il en est pour les Japonais, mais tous les Chinois ont des noms plutôt évocateurs. Un de mes amis s'appelle Tigre Céleste, que l'on surnomme Petit Tigre.
Je suis en Chine pour apprendre le chinois... Mais pas d'école parce que je n'ai bêtement pas les moyens. Il faut que je travaille pour subvenir à mes besoins.
Apprendre le chinois parce que j'ai étudié à l'université pendant ma maîtrise les relations sino-japonaises. Et que j'aimerais apprendre les deux langues à présent.
Je suis en Chine pour apprendre le chinois... Mais pas d'école parce que je n'ai bêtement pas les moyens. Il faut que je travaille pour subvenir à mes besoins.
Apprendre le chinois parce que j'ai étudié à l'université pendant ma maîtrise les relations sino-japonaises. Et que j'aimerais apprendre les deux langues à présent.
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
Ton parcourt est vraiment intéressant!
Quelles études! tu dois en savoir des choses, moi qui ai de la peine à cerner les relations entre les deux pays justement! Et je me pose souvent des questions.
Et tu travaille où et comme quoi?
Je pense à mon amis suisse qui est dans ma classe, qui parle couramment le chinois et fais de la traduction et qui maintenant apprend le japonais.
Il ne cesse de me dire "ils sont fous ces japonais" lol, et il attend le "déclic de la langue". Il se plaint de la difficulté mais il progresse vite
Pour quelqu'un qui lit le chinois et qui étudie assez régulièrement, il faut compter un an et demi pour passer le niveau le plus élevé des tests "JLPT".
Pour quelqu'un qui ne lit pas les kanji, je pense 2 ans à 2 ans et demi... On verra dans mon cas... Mais ça rentre gentiment, surtout avec du café
edit: juste, avec un stylo de calligraphie, ça motive tout de suite plus pour les kanji... Merci pour le conseil!!!
Ssauf qu'il me faut un cahier d'écriture avec des carrés un peu plus grand parce que c'est quand même un peu trash des fois...
Quelles études! tu dois en savoir des choses, moi qui ai de la peine à cerner les relations entre les deux pays justement! Et je me pose souvent des questions.
Et tu travaille où et comme quoi?
Je pense à mon amis suisse qui est dans ma classe, qui parle couramment le chinois et fais de la traduction et qui maintenant apprend le japonais.
Il ne cesse de me dire "ils sont fous ces japonais" lol, et il attend le "déclic de la langue". Il se plaint de la difficulté mais il progresse vite
Pour quelqu'un qui lit le chinois et qui étudie assez régulièrement, il faut compter un an et demi pour passer le niveau le plus élevé des tests "JLPT".
Pour quelqu'un qui ne lit pas les kanji, je pense 2 ans à 2 ans et demi... On verra dans mon cas... Mais ça rentre gentiment, surtout avec du café
edit: juste, avec un stylo de calligraphie, ça motive tout de suite plus pour les kanji... Merci pour le conseil!!!
Ssauf qu'il me faut un cahier d'écriture avec des carrés un peu plus grand parce que c'est quand même un peu trash des fois...
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
Bah, je vais faire mon Socrate et dire que la seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien. De fait, il y a quand même une énorme différence entre ce que l'on croit savoir (en lisant des livres pourtant très sérieux) et la réalité du quotidien en Chine.
Sinon, je l'avais dit aussi dans mon sujet de présentation mais je suis professeur de français dans une université du Shandong. Je pense que l'enseignement du français est ce que l'on peut trouver le plus facilement quand on est expatrié, et c'est un travail qui a le mérite de laisser un temps libre suffisant pour pouvoir se consacrer décemment à l'étude de la langue.
Content que le coût du stylo marche bien. Comme je le disais : c'est des petites choses, ça n'a l'air de rien, mais ça peut suffire pour nous motiver.
Sinon, je l'avais dit aussi dans mon sujet de présentation mais je suis professeur de français dans une université du Shandong. Je pense que l'enseignement du français est ce que l'on peut trouver le plus facilement quand on est expatrié, et c'est un travail qui a le mérite de laisser un temps libre suffisant pour pouvoir se consacrer décemment à l'étude de la langue.
Content que le coût du stylo marche bien. Comme je le disais : c'est des petites choses, ça n'a l'air de rien, mais ça peut suffire pour nous motiver.
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
Bienvenue dans mon monde, Nya-Nya Ton école ne serait pas des fois a Shin-Okubo ou Takanadobaba? :twisted:
Je me retrouve dans beaucoup de vos phrases, la période creuse ou plus rien ne rentre, le rythme trop poussé du à la facilité de la majorité des étudiants coréens et chinois, la difficile alchimie vocabulaire, grammaire, conversation, kanas, kanjis... La sensation de découragement aussi. Hélas chez moi se rajoute le mopping (si si... *soupir*) et c'en est arrivé au point que je songe à quitter l'école pour aller dans une autre (déjà en vue) plus adaptée, mais vu que je suis dans l'attente du visa (d'ici la fin du mois) je ne sais que faire, car j'ignore si j'ai le droit de changer d'école comme ça, même pour des raisons légitimes (et j'en ai un paquet !) de peur de mettre l'immigration sur le dos. J'espère trouver bientôt une solution en tout cas... Nya-Nya, si tu es libre les matins ou l'am après 17h et sur Tokyo nous pouvons essayer de pratiquer ensemble si tu veux.
Je me retrouve dans beaucoup de vos phrases, la période creuse ou plus rien ne rentre, le rythme trop poussé du à la facilité de la majorité des étudiants coréens et chinois, la difficile alchimie vocabulaire, grammaire, conversation, kanas, kanjis... La sensation de découragement aussi. Hélas chez moi se rajoute le mopping (si si... *soupir*) et c'en est arrivé au point que je songe à quitter l'école pour aller dans une autre (déjà en vue) plus adaptée, mais vu que je suis dans l'attente du visa (d'ici la fin du mois) je ne sais que faire, car j'ignore si j'ai le droit de changer d'école comme ça, même pour des raisons légitimes (et j'en ai un paquet !) de peur de mettre l'immigration sur le dos. J'espère trouver bientôt une solution en tout cas... Nya-Nya, si tu es libre les matins ou l'am après 17h et sur Tokyo nous pouvons essayer de pratiquer ensemble si tu veux.
Re: Le japonais... cauchemar agréable au quotidien
Perso, je ne me mets plus la pression.
J'apprends à mon rythme.
Je perçois de plus en plus la vraie difficulté de travailler là-bas, au Japon, et ça me refroidit profondément.
J'ai les capacités techniques en terme de travail mais cette langue nécessiterait des années, des années et encore des années pour être suffisamment au point et être capable de passer des entretiens, de travailler en japonais... je ne me fais guère d'illusion, mon avenir sera en France et non au Japon, à 99% sûr.
Une chose est sûre, à nos jeunes lecteurs : apprenez encore et encore quand vous êtes écoliers ! Après c'est la croix et la bannière.
J'apprends à mon rythme.
Je perçois de plus en plus la vraie difficulté de travailler là-bas, au Japon, et ça me refroidit profondément.
J'ai les capacités techniques en terme de travail mais cette langue nécessiterait des années, des années et encore des années pour être suffisamment au point et être capable de passer des entretiens, de travailler en japonais... je ne me fais guère d'illusion, mon avenir sera en France et non au Japon, à 99% sûr.
Une chose est sûre, à nos jeunes lecteurs : apprenez encore et encore quand vous êtes écoliers ! Après c'est la croix et la bannière.
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