le déclic... ne s'explique pas

[egyran]

mais il n'empeche que (pour ne pas parler de se moucher au Japon, c'est pas le sujet) (et pour repondre a la question initiale),

moi aussi je n'avais qu'une envie : vivre au Japon!
c'est vrai, j'avais idealisé ce pays... mais a force de me renseigner, j'ai decouvert le Japon moderne (parce que les geisha et samurai...);
ca m'a plu aussi...
Je suis donc parti vivre 3 ans au Japon ou c'etait mes plus belles années de ma vie (surtout la premiere annee bien sur)...
Apres je suis retourné en france (3 ans encore) et donc j'ai la connaissance des deux pays.
Aujourd'hui je suis de retour au Japon pour y vivre; je connais maintenant les mauvais cotés (l'hypocrisie, le "over-work", le manque de...bref, la société japonaise); et malgré cela je reste passionné par ce pays, tellement interressant et tellement paradisiaque (a part le "over-work" mais on s'y adapte).
Que d'aventures!...
Donc, si on est passionné c'est le paradis, et ce, a vie!

Apres y'en a qui sont degoutés, qui disent "les japonais m'agacent", oui!
mais (j'en suis l'exemple), le Japon pour moi est mon pays!

[Julien]

>Donc, si on est passionné c'est le paradis, et ce, a vie!

Cela ne dépend pas uniquement du niveau de notre passion,
mais de l'environnement, du niveau social et aussi du compte bancaire. Il suffit de se retrouver en milieu hostile pour que la vie devienne intenable...

Par exemple, la vie paraîtra toujours plus douce à l'expat sous contrat, qui peut sortir tous les soirs ou weekend et voir le Japon sous un aspect "entertainment". tandis qu'un petit enseignant lambda ou un working holiday qui n'a pas un bon réseau relationnel devra galérer jusqu'au dernier jour de son visa... J'en connais un qui a pesté sur le Japon jusqu'au dernier jour (après 10 ans de séjour tout de même) parce qu'il était très mal entouré et que financièrement, c'était l'enfer..

Donc, je ne pense pas que la passion seule permette de bien s'intégrer.
En tout cas, tu as bien de la chance.

[ELTdG]

J'en connais un qui a pesté sur le Japon jusqu'au dernier jour (après 10 ans de séjour tout de même)

À ce niveau-là, ça relève du masochisme.

Au fait, on a définitivement dégoûté Sniperking ? Désolé Reviens On voulait juste connaitre ton avis

[dragounette]

Ben moi, en fait, à l'origine, je voulais rapprocher mon témoignage de Sniperking.
Ma passion pour le Japon, j'ai eu beaucoup de mal à accepter ce mot, ça avait un côté passade, fusionnel, trop subjectif, irrationnel, mais finalement, je me rends compte que c'est ça et que je marche quasiment qu'à ça - j'aime pas la tiédeur....- est venue sans que je m'en rende compte. Je ne sais absolument pas pourquoi. Fut même un temps révolu où je vomissais sur les japonais et puis ma vision changeant en même temps que moi, je me suis mise à adorer le Japon d'abord d'une manière inconditionnelle, voire fanatique. Tout était beau au Japon et ceux qui disaient le contraire tâtaient de mon katana.
Et maintenant, je pense que je suis dans la vraie passion : la passion lucide.
En général, c'est dur de justifier pourquoi on aime quelque chose ou quelqu'un, c'est inexplicable. Je trouve ça normal et beau. Valà !

Sinon, dans le registre mouchoir : j'ai entendu dire que les femmes se cachaient la bouche quand elles mangeaient des patates douces, parce que ça ferait péter... Amis de la poésie, bonsoir !
Déjà qu'une femme, ça ne pète jamais, alors une femme japonaise...

[Lloydia]

Hey!

Je suis moi-même venue à apprécier le Japon tout à fait inconsciement... En fait, j'aime ce pays depuis toujours, aussi loin que remontent mes souvenirs j'ai vécu dans ce qu'on pourrait appeler l'"esprit japonais", zen et tout ça... En 6° je voulais faire japonais en LV1, mais ça n'existait pas chez nous! Et contrairement à beaucoup, c'est la mythologie japonaise et l'Histoire ancienne qui m'a amenée à appronfondir ma connaissance du Japon, et pas les manga!! Et plus j'apprends, plus je veux savoir...

[shaahrazade]

Sinon, dans le registre mouchoir : j'ai entendu dire que les femmes se cachaient la bouche quand elles mangeaient des patates douces, parce que ça ferait péter... Amis de la poésie, bonsoir !
Déjà qu'une femme, ça ne pète jamais, alors une femme japonaise...

Les japonaises ne se cachent pas la bouche seulement quand elles mangent des patates...
En fait, quand une japonaise a oublié de mettre son masque le matin, elle passe la journée avec la main devant la bouche. Surtout quand elle parle avec quelqu'un et que c'est en milieu bruyant. Dans ces conditions, la japonaise fera bien attention à ce que les mot sortent en un léger souffle d'air, immédiatement bloqué par la main devant la bouche - laquelle a deux nécessités : 1- des fois qu'on aie de bonnes oreilles, on aurait pu entendre ce qu'elle a dit, avec la main devant la bouche, aucune chance. 2- si jamais on est sourd, il se pourrait qu'on sache lire sur les lèvres et que donc on comprenne ce qu'elle a dit tandis qu'avec la main devant la bouche...

Bref, j'adore le Japon mais je ne me sens pas du tout japonaise dans l'âme, et encore moins dans le corps, avec les pieds rentrant, presque un double pied bot dans les pires des cas (on se demande comment seront ces filles à 70 ans !) et une démarche boitillante d'handicapée....
Sans parler des reniflements, parce que les filles reniflent comme les garçon (et sans la main devant le nez !)...
Mais je médis, je médis alors que je connais un japonais possesseur d'un mouchoir en tissu (et pas en papier) à la française et qui s'en sert, alors que j'ai moi-même, en sauvage, toujours utilisé des kleenex, ma mère détestant nettoyer les mouchoirs...