181 JOURS AU JAPON ebook avec photos

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christellenonnenmach
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181 JOURS AU JAPON ebook avec photos

Message par christellenonnenmach »

Bonjour,

Grâce à un visa "vacances travail", j'ai séjourné à Tama-shi, à l'ouest de Tokyo, pendant exactement six mois. Cette expérience, je l'ai fixée sur papier, jour après jour, et j’en ai fait un livre intitulé 181 JOURS AU JAPON.

Pour répondre à votre demande, une nouvelle version avec photos est à présent disponible sur Amazon France en version numérique.

Il est possible d'emprunter le livre gratuitement.


Détails sur le produit ebook:

Taille du fichier : 2904 KB
Nombre de pages de l'édition imprimée : 463 pages
Editeur : Christelle NONNENMACHER (10 mai 2012); 2e édition août 2013
Vendu par : Amazon Media EU S.à r.l.
Langue : Français
ASIN: B0082DISEM


Ce livre n’existe pas encore en version papier, mais voici l'avis de deux maisons d’édition auxquelles j’avais envoyé mon manuscrit:

«Ce journal entremêle avec succès les sentiments et impressions multiples et contradictoires qui naissent lors d’un voyage à l’étranger. Nostalgie, joie, émerveillement, tristesse, lassitude, excitation… le tout rythmé par un élan vers l’autre et renvoie à sa culture. On souhaiterait, grâce à la multitude de détails et d’anecdotes, voir de nos propres yeux l’activité fébrile de certaines rues japonaises, découvrir les manières policées et les coutumes de leurs habitants, se plonger dans cette ambiance dépaysante qui prend vie page après page. (…)»
Edition F. (Paris)

«Original, intéressant, à cheval sur plusieurs genres (journal intime, documentaire, passages littéraires).»
Edition L. (Strasbourg)


Afin de vous éclairer sur mes motivations et de vous donner un aperçu du contenu, vous trouverez des extraits de 181 JOURS AU JAPON:

1. ci-dessous (à la fin de ce mail).
2. lisibles sur amazon.com --> http://www.amazon.com/dp/B0082DISEM (click to look inside)
3. ou encore à découvrir et à recevoir gratuitement (téléchargeable sur votre PC) sur amazon.fr


Comment lire un ebook?

c'est très simple,
- soit vous possédez la liseuse d'Amazon, appelée Kindle: il vous suffira de faire un glisser/déposer ou copier/coller du livre vers la liseuse
- soit vous n'avez pas la liseuse Kindle: qu'à cela ne tienne, Amazon, le roi de l'ecommerce a évidemment tout prévu et a développé toutes les applications nécessaires rendant possible la lecture sur différents terminaux: PC, Mac, Androïd, iPad, iPhone...
En suivant les instructions, le téléchargement (gratuit) de l'application Kindle pour PC par exemple ne dure que trois minutes.


Profiter de l'emprunt gratuit!

Les 181 JOURS que j'ai passés AU JAPON ont transformé ma vie. Vous avez le droit d'être curieux, jetez-y un oeil.


Bonne lecture & à bientôt!


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EXTRAITS du livre "181 JOURS AU JAPON" de Christelle NONNENMACHER:


AVERTISSEMENTS

Durant mon séjour au Japon, de novembre 2001 à mai 2002, j'ai écrit ce que j'ai vu (et voulais voir), ce que j'ai fait (et voulais faire), ce que j'ai compris (ou mal compris). C'était pour moi-même, pour documenter, pour ne pas oublier. C'était aussi pour raconter à mes amis et ma famille avec qui je correspondais beaucoup.
Dans ce journal, j'ai noté un bout de ma vie, très ordinaire du reste, telle que je l'ai vécue dans une Archipel assez extraordinaire. Je ne suis ni experte ni fin connaisseur du Japon. Je livre simplement mes impressions au jour le jour, sans emphase, avec ses découvertes et petites excitations mais aussi ses ennuis et déceptions. A cause de la barrière de la langue, il se peut que le nom d'un temple cité soit inexact; à cause de la différence de codes, d'attitude et de paroles, j'ai certainement mal interprété des situations que j'ai alors mal retranscrites. Je ne sais pas si ce que je décris est toujours vrai, (politiquement) correct, juste, mais c'est en tous cas comme ça que je l'ai ressenti. J'ai aussi laissé parler mon cœur.

(...)


56e jour - Vendredi, 11.01.2002
J’ai mangé tous les pruneaux qui étaient pourtant destinés à la confection d’un far breton. Je pensais qu’ils me délivreraient de ma constipation qui prend des tournures inquiétantes et dont je ne comprends l’origine. Mais il n’en est rien. J’ai l’impression d’avoir sillonné à pied la moitié du Japon, mais il n’en est rien non plus, je dois apparemment faire plus de sport -il faut bien- et puis le ménage -il faut bien aussi-, et enfin réviser mes cours de japonais, –il le faut urgemment-. Après, séance d’emails -ma soif de communiquer est impressionnante- et lectures diverses dont le Japan Times. Je trouve deux annonces intéressantes, mais pour des postes de deux ans minimum. Qui voudrait embaucher quelqu’un qui ne parle pas japonais et qui ne reste que quelques mois au pays? J’ai répondu à une annonce de la Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Japon pour une mission de courte durée. Là, les espoirs sont permis.

Sinon, j’ai aussi contacté il y a plusieurs semaines déjà une professeur de français qui cherchait des assistantes. Elle m’a proposé de donner un à deux cours par mois. Mais cela se passerait à une heure trente de train d’ici. Alors, elle-même a convenu que cela ne valait pas tellement le coup. Elle m’a cependant rappelé il y a quelques jours, elle aimerait me rencontrer pour discuter de choses et d’autres. Le rendez vous est fixé pour lundi.

Mais j’ai d’abord rendez-vous avec mon "copain" du Tama Shiyakusho (mairie). Je me présente pour la troisième fois au guichet des étrangers. Ma photo découpée a été scannée, imprimée, reproduite, enfin je ne sais, elle s’est fondue dans la carte. Je suis priée d’en vérifier les données, je ne fais que de l’admirer: de la taille d’une carte bancaire, elle change de "visage" en la bougeant, révélant tour à tour le palais de justice, des sigles, des courbes, et écrits en très petits caractères fluorescents, les mots ministry of justice Japan. Elle est datée du 11 janvier 14. Heureusement que les autres dates sont occidentalisées. Mais pourquoi le renouvellement a été fixé au 22 mars 2006 alors que mon visa ne me permet de rester qu’un an au plus et que mon séjour est limité au 17 novembre 2002? Je n’en souffle mot à l’employé qui est souriant aujourd’hui.

A présent, digne détentrice du Certificate of Alien Registration, j’ai accès aux services municipaux. Je m’empresse de m’inscrire à la bibliothèque de Tama, près de ma gare. C’est un peu pénible, mais ma vis-à-vis, tablier de travail indigo autour du corps, est patiente. Il faut remplir un document, mais à défaut, je lui tends passeport, attestation de domicile, certificat et la somme modeste demandée. Elle se charge de tout. J’emprunte de suite deux livres pour enfants en bas âge: beaucoup d’images, très peu de mots. J’essaie d’expliquer que c’est pour moi, pour m’exercer à lire les hiragana. Elle continue de sourire.

Je retrouve Kats à la gare. Il est ravi de constater que j’ai pu me débrouiller seule…


57e jour - Samedi, 12.01.2002
… et pourtant… Il est 4 heures trente du matin, je ne peux pas dormir. Je pense au travail à responsabilités et à ma vie que j’ai délaissés en Allemagne pour me retrouver d’une certaine manière incapable, prisonnière de mes propres incompétences. Déchéances? Or, j’ai l’impression d’être retournée à un stade d’enfant qui ne peut voyager qu’accompagnée, à qui l’on doit tout expliquer, à qui l’on doit tout faire, pour qui l’on doit même décider. Déficiences devant un simple formulaire à remplir, impossibilités à comprendre le montant à payer si celui-ci n’est pas inscrit, incapacités à communiquer avec les personnes que je rencontre et avec qui j’aimerais tant échanger, inaptitudes à me mouvoir normalement, sans le recours à des personnes bien disposées, insuffisances matérielles pour vivre normalement, librement, impuissances devant le moindre petit obstacle, de quelque nature qu’il soit.

Je ne peux me battre si je ne peux lire, parler, écouter, comprendre. J’ai des lunettes noires sur les yeux, un bâillon dans ma bouche, du coton dans mes oreilles, une cervelle anémiée en perte de neurones, un masque de stupidité sur le visage et deux mains stériles. Devant moi, des apparences uniquement. Qu’est la réalité?

J’étouffe. Je dois prendre l’air. Je quitte l’appartement. Kats, prévenu, ne pose pas de questions, il me rejoint à la gare et nous prenons ensemble le train de 5:20 h pour la capitale.

Que peut-on faire de si bonne heure à Tokyo ? Là non plus, je n’ai aucune idée. Je reste dépendante du conseil de Kats. Il m’emmène à Tsukiji, le célèbre marché aux poissons. A 6:30h, les énormes hangars regorgent de gens, de bruits et de fébrilité. C’est ici que 90% du besoin alimentaire de la capitale est traité. A l’extérieur, les parkings pour vélo, mobylettes, motos sont gonflés à bloc. Ce ne sont plus des hommes, mais des fourmis qui circulent, gesticulent suivant une logique que je ne saisis pas. Des agents réglent la circulation. A pied, à vélo, avec chariot manuel ou motorisé, en camionnettes, en camions, tous veulent avancer. Quel méli-mélo, c’est à me donner le vertige. Dans les allées très étroites de l’immense hall, j’ai beaucoup de chance de ne pas me faire renverser par ces tracteurs-charettes à moteur. Et puis les accidents inévitables ne font plus lever les têtes. D’ailleurs, il est préférable de visiter cet endroit en bottes. Véritable boucherie, personne n’y va de main morte, tout le monde s’affaire, tout doit aller vite après les transactions et les ventes par adjudication. Ce n’est évidemment pas beau à voir, mais je prends beaucoup de clichés pour documenter ce que mes yeux découvrent. Beaucoup de couleurs, cependant le rouge sang domine. Pléthore des sociétés et négociants, emplacements à peine séparés les uns des autres, tables de fortune, caisses et boites en polystyrène blanches qui s’empilent, milliers de bassines d’où croule la fraîche marchandise, d’innombrables lampes identiques suspendus à des barres, sachets plastique, grandes et petites balances, papiers qui s’entassent. Plus à l’arrière, des entrepôts de caisses, palettes, seaux, échelles. Travail très manuel, des centaines et des centaines de mains. Négociations, disputes, transactions, compromis, le chaos parait général mais la machine tourne, est bien huilée, chacun sait où il court et pourquoi. Préparation de barquettes, emballage, sur-emballage, cartons. Croisement et collisions parfois de charrettes transportant de gros poissons.

Je n’ai jamais vu auparavant autant de sortes de poissons en un endroit, cartilagineux et osseux, gros, petits, ronds, plats, des étalages entiers de crustacés, des plus petites crevettes aux grandes langoustes, en passant par les gastéropodes, les céphalopodes, poulpes et pieuvres, jusqu’aux grands thons frigorifiés posés à même le sol, taillés à la hache et sciés avec de grandes scies telles que nous les utilisons pour le bois. Les têtes jetées s’amoncellent sur un tas près de moteurs en tous genres, tuyaux, câbles, stylos marqueurs.

(…)
zenpuku
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Re: 181 JOURS AU JAPON ebook avec photos

Message par zenpuku »

Bienvenue sur le forum et merci de nous avoir fait connaître ce témoignage.
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