Les persécutions contre les missionnaires européens et les chrétiens japonais aux XVIème et XVIIème siècles

Nouvelle publication aux éditions L’Harmattan :
Les persécutions contre les missionnaires européens et les chrétiens japonais aux XVIe et XVIIe siècles

Au XVe siècle les explorateurs portugais et espagnols sillonnent le monde. Tandis qu’au Japon les seigneurs en guerre plongent le pays dans une période de bouleversements.
Alors que les Portugais débarquent sur l’île de Tanegashima en 1543 pour commercer et propager la foi, l’Espagnol François Xavier arrive au Japon en 1549. Le christianisme se développe jusqu’en 1579, quand un autre jésuite, Alexandre Valignano, organise la première ambassade japonaise en Europe et fonde un collège qui deviendra un important centre de formation des missionnaires.
Des milliers de Japonais se convertissent au catholicisme, mais, en 1587, Toyotomi Hideyoshi, irrité par l’influence des jésuites, les expulse du pays. S’ensuivent des persécutions qui dureront jusqu’en 1873, date de la reconnaissance du christianisme sur l’île. En relatant la vie des missionnaires étrangers et des chrétiens japonais dans une société imprégnée de dieux et de bouddhisme, cet ouvrage offre un visage à cette période tragique.
Présentation de l’auteure :
Sous l’influence de sa mère, Asuka Ryôko éprouve de l’intérêt pour le bouddhisme depuis son enfance. Elle a étudié la langue française à l’université Aoyama- Gakuin (Tokyo). Entre 1986 et 1989, elle a écrit à Hôbôgirin (Kyôto) son propre dictionnaire japonais-français des termes bouddhiques. En 1997, elle a fondé l’institut Asuka, qui vise à présenter au public francophone la sagesse du Japon d’autrefois par la traduction d’œuvres classiques du bouddhisme japonais et à encourager leur diffusion.

Copyright : Éditions L’Harmattan.

JAPON LÉGENDAIRE, « Cinquante histoires de kami », d’Éric Faure janvier 2021

JAPON LÉGENDAIRE, « Cinquante histoires de kami », d’Éric Faure.

Les contes et légendes du Japon ont pour cadre un univers mystérieux et inquiétant peuplé de toutes sortes d’êtres étranges et surprenants. Et comment ne pas commencer ce voyage extraordinaire en vous parlant des kami ? Quand Izanami et Izanagi ont créé l’archipel, ils ont donné naissance à cette myriade de dieux. Et myriade, c’est peu dire : on dit qu’il y a autant de kami qu’il y a de cheveux sur une tête. Ces cinquante contes fantastiques, touchants et inattendus, nous racontent un Japon déroutant, traditionnel et légendaire, ancré dans un territoire à la frontière du mythe, de l’histoire et de la réalité.

Éric Faure est professeur des universités Ritsumeikan et Doshisha de Kyôto, et il est titulaire d’une thèse de doctorat en études japonaises de l’Inalco.

Coll. Miroirs du réel
224 pages • 23 euros• décembre 2020
EAN : 9782343206783
Éditions L’Harmattan
www.editions-harmattan.fr

Jipango : activités en octobre et novembre 2019

AGENDA CULTUREL sur le Japon en France

Liste des titres des manifestations par catégorie.
Pour les détails, veuillez visiter la page d’information.

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CINE-TELE

1.Rascal Does Not Dream of a Dreaming Girl
29 septembre à 13 h 45
Le Grand Rex, Paris 2e
https://www.legrandrex.com/cinema/2678

2. Fate/Grand Order Absolute Demonic Front : Babylonia
29 septembre à 17 h
Le Grand Rex, Paris 2e
https://www.legrandrex.com/cinema/2677

3. Big Man Japan
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/089394-000-A/big-man-japan/

4. Symbol
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/089393-000-A/symbol/

5. A Scene at the Sea
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/089400-000-A/a-scene-at-the-sea/

6. Hana-Bi
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/022304-000-A/hana-bi/

7. Rétrospective Kenji Mizoguchi
Jusqu’au 1er octobre
Le Champo, Paris 5e
https://www.cinema-lechampo.com/evenements/269~retrospective-kenji-mizoguchi-br-

8. Rétrospective Yasujiro Ozu
Jusqu’au 1er octobre
Le Champo, Paris 5e
https://www.cinema-lechampo.com/evenements/268~retrospective-yasujiro-ozu-br-

9. Ryusuke Hamaguchi, enregistrer l’intime
Jusqu’au 16 novembre
MCJP, Paris 15e.
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/ryusuke-hamaguchi-enregistrer-lintime

10. Japon : les chemins de pèlerinage
Arte TV
Du 28 septembre au 4 octobre
https://www.arte.tv/fr/videos/052376-001-A/japon-les-chemins-de-pelerinage-1-2/

11. Dans un jardin qu’on dirait éternel (avant-première)
3 octobre à 15 h et à 19 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/dans-un-jardin-quon-dirait-eternel

12. Au fil du monde : Japon
Arte TV
Du 4 octobre au 9 novembre
https://www.arte.tv/fr/videos/058359-005-F/au-fil-du-monde-japon/

13. 125 Years Memory
15 octobre à 20 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/125-years-memory

14. Panda Petit Panda (histoire originale et scénario de Hayao Miyazaki, à partir de 3 ans)
25 octobre à 14 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/club-des-petits-cinephiles

15. Okko et les fantômes (à partir de 7 ans)
26 octobre à 14 h
MCJP, Paris 15e
PHOTO © HR, A, K / WAKAOKAMI PROJECT
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/club-des-petits-cinephiles

16. Love rituals au Japon
Arte TV
Jusqu’au 25 novembre
https://www.arte.tv/fr/videos/082231-001-A/love-rituals-au-japon/

17. Japon : les forçats du travail
Arte TV
Jusqu’au 15 février 2020
https://www.arte.tv/fr/videos/080453-000-A/japon-les-forcats-du-travail/
cine mystere bd
Le Mystère des pingouins

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EXPOSITIONS

18. Japon brut : la lune, le soleil, yamanami
Jusqu’au 5 octobre
Galerie Christian Berst, Paris 3e
https://www.christianberst.com/fr/exposition/japon-brut.html

19. Sur la route du Tokaido
Jusqu’au 7 octobre
Musée Guimet, Paris 16e
https://www.guimet.fr/event/sur-la-route-du-tokaido/

20. Akihiro Nikaido : exposition de poteries
Jusqu’au 12 octobre
Galerie 1to7, Paris 6e
https://1to7.fr/nikaido2019

21. Nara par-ci par-là 2019. Exposition-vente
Jusqu’au 12 octobre
Librairie japonaise Junku, Paris 1er
https://www.facebook.com/events/2336753623205694/

22. Mass and Spirit (Eisaku Ando)
Jusqu’au 2 novembre
Galerie Grand E’terna, Paris 8e
https://www.facebook.com/events/2417659538315224/

23. Le Fuzei dans les jardins du Japon. Exposition de photos de Claude Lefèvre
Jusqu’au 17 novembre
https://www.abbayes-normandie.com/evenement/exposition-de-photos-claude-lefevre-le-fuzei-dans-les-jardins-du-japon/

24. Oscar Oiwa
Jusqu’au 14 décembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/oscar-oiwa

25. De Tokyo à Paris : une nouvelle saison à l’Espace Densan. Exposition-vente.
Du 2 octobre au 20 mars
Espace Densan, Paris 1er.
www.espacedensan.com

26. Exposition d’Ikebana
Du 1er au 5 octobre à 12 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/exposition-dikebana

27. Figures du Japon
Du 2 au 30 octobre
Espace Densan, Paris 1er.
www.espacedensan.com

28. Susumu Shingu, une utopie d’aujourd’hui
Du 6 octobre au 15 mars
Château, 41250 Chambord
https://www.chambord.org/fr/decouvrir/programmation-culturelle-chambord/susumu-shingu-une-utopie-daujourdhui/
kakusho2bd
Calligraphie japonaise contemporaine : harmonies franco-japonaises

Du 9 au 11 octobre
Wa salon, Paris 8e
https://www.facebook.com/events/2385107801557771/

29. Après Fukushima
Du 15 au 26 octobre
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/expo.html

30. Journées Tokushima. Exposition-vente teinture indigo et ateliers
Du 15 au 20 octobre de 11 h à 19 h
Japan Blue Paris, Paris, 4e
https://www.facebook.com/events/402079393826637/

31. Doublet Marion – Impressions Japon
Du 16 octobre au 15 novembre
Espace Japon, Paris 10e
https://www.espacejapon.com/expositions/doublet-marion-impressions-japon/

32. Akiurara – Exposition d’Ikebana Ohara-Ryu
Du 28 au 30 octobre
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/expo.html

33. Rêve des Anciens
Du 29 octobre au 9 novembre à 12 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/reve-des-anciens

34. Les objets du Shodo ou l’écriture en beauté
Du 2 au 30 novembre
Espace Densan, Paris 1er.
www.espacedensan.com

35. Les samouraïs et le lycée Paul Poiret
Du 12 au 23 novembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/les-samourais-et-le-lycee-paul-poiret

36. Le pèlerinage de Shikoku
Du 26 novembre au 21 décembre à 12 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/le-pelerinage-de-shikoku

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SCENES

37. Marie-Antoinette, reine fascinée par les roses. Théâtre Nô.
8 octobre à 20h
Théâtre National de l’Opéra Comique, Paris 2e.
https://www.opera-comique.com/fr/saisons/theatre-no-creation-marie-antoinette

38. Avec gratitude, je me délecte de votre thé
Du 9 au 12 octobre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/avec-gratitude-je-me-delecte-de-votre-the

39. Hiroshi Sugimoto /​ William Forsythe
Jusqu’au 15 octobre
Palais Garnier, Paris 9e
https://www.operadeparis.fr/saison-19-20/ballet/hiroshi-sugimoto-william-forsythe

40. L’univers du Nihonbuyo
12 novembre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html

41. L’expérience de l’arbre
15 & 16 novembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/lexperience-de-larbre

42. Faint Memory, danse contemporaine
27 et 28 novembre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html

43. GADEN, musique traditionnelle japonaise et danse jiuta
29 novembre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/concert.html

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MUSIQUE

44. Elias de Felix Mendelssohn par Masaaki Suzuki
8 octobre à 20 h
Théâtre des Champs-Elysées, Paris 8e.
(30 % de réduction pour le public de la MCJP)
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/elias-de-felix-mendelssohn-par-masaaki-suzuki

45. Carmen, Ensemble vocal Guyoki (Opéra)
10 octobre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html

46. Concert de shamisen
30 octobre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/concert.html

47. Yoshida Brothers
9 novembre à 15 h et à 20 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/yoshida-brothers

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DIVERS

48. Kokedama (Ateliers)
4 octobre à 15 h et à 18 h
5 octobre à 14 h et à 17h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/kokedama_1

50. La calligraphie et sa dimension artistique (Conférence)
9 octobre à 18 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/la-calligraphie-et-sa-dimension-artistique

51. La mer miraculeuse : l’univers des plongeuses ama, une tradition vieille de plus de 2000 ans (Conférence)
10 octobre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/la-mer-miraculeuse

52. Cérémonie du thé – Ecole Urasenke
10, 12 et 17 octobre à 14 h, 14 h 30 et 15 h
Hôtel d’Heidelbach, Paris 16e.
https://www.guimet.fr/activites-culturelles/adultes/la-voie-du-the/

53. La Forêt amante de la mer : hommage au livre de Hatakeyama Shigeatsu
Projection – conférence présentée par Augustin Berque
11 octobre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/la-foret-amante-de-la-mer

54. Magical Floating Flowers (Ateliers)
12 octobre à 14 h et à 16 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/magical-floating-flowers

55. Wabi-sabi, la beauté du dépouillement (Conférence)
16 octobre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/wabi-sabi

56. ASIA NOW, Paris Asian Art Fair
Du 16 au 20 octobre
9, avenue Hoche, Paris 8e
https://www.asianowparis.com/
diver kakejiku
Stages de Marouflage Japonais « Ura-Uchi »

Du 18 au 20 octobre
Paris 5e
https://kakejiku-derudder.fr/actualites/

57. Kumihimo, art traditionnel du tressage japonais (Ateliers)
19 octobre à 13 h 30 et à 16 h 30 (adultes)
29 octobre à 14 h et à 16 h (jeune public)
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/kumihimo

58. Japan Matsuri 2019
du 26 au 27 octobre
Parc des Expositions, Montpellier
https://japanmatsuri.fr/
divers initiation danse bd
Initiation à la danse Nihon Buyo par Shimehiro Nishikawa

Du 6 au 18 novembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/initiation-a-la-danse-nihon-buyo_2

59. Fabriquons des nuno-zôri (Cours)
Du 8 au 15 novembre à 14 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/fabriquons-des-nuno-zori

60. Art to Play 2019
Du 16 au 17 novembre
Parc des Expositions, Nantes
https://www.art-to-play.fr/

61. Retrouver la foi des ancêtres (Conférence)
20 novembre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/retrouver-la-foi-des-ancetres

62. Les Rencontres du kamishibaï (Conférence)
21 novembre à 9 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/les-rencontres-du-kamishibai
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Atelier de couture, Petit porte-monnaie en tatami-béri

21 novembre
SNG France, Paris 11e
https://associationtalachine.jimdo.com/ateliers-cr%C3%A9ation/ateliers-cr%C3%A9ation/

63. Japan Touch Lyon 2019
Du 30 novembre au 1er décembre
Eurexpo, Lyon
https://www.japan-touch.com/lyon/

Le Marché de Noël japonais aura lieu pendant 4 jours du mercredi 4 au samedi 7 décembre à l’Espace Cinko dans le Passage Choiseul.
Merci de noter ces dates dans votre agenda !
Le détail sera annoncé prochainement.

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Pour faire paraître des informations, merci de les envoyer à l’adresse :
jipangomailservice@gmail.com
掲載ご希望のイベント情報は上記アドレスにお送りください。

« De Tokyo à Paris à l’ESPACE DENSAN » du 2 octobre 2019 au 20 mars 2020

« ESPACE DENSAN » 8 bis rue Villedo 75001 PARIS
Tél. 01 40 26 66 70 – ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h www.espacedensan.com
Maneki neko  DENSAN  bd2

Une nouvelle saison s’annonce à l’ESPACE DENSAN à compter du mois d’octobre 2019 !
Les créations de l’artisanat japonais d’excellence DENSAN exposées au « Japan Traditional Crafts Aoyama Square » à Tokyo arrivent à Paris pour une exposition-vente qui aura lieu de début octobre jusqu’à fin mars 2020 selon plusieurs thématiques.

Située dans le très sélect quartier d’Akasaka en plein cœur de Tokyo, cette galerie showroom est gérée par l’association DENSAN qui fut fondée en 1975 à l’initiative du METI (Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie au Japon).

Le « Japan Traditional Crafts Aoyama Square » a comme particularité d’être le seul espace de l’archipel à rassembler dans un même lieu
les créations des artisans les plus qualifiés de toutes ses régions, soit plus de 6.000 objets artisanaux traditionnels officiellement reconnus et porteurs d’un label de qualité, provenant de 230 lieux différents à travers tout le Japon.

Une occasion unique de pouvoir découvrir tout à la fois les nombreuses catégories d’artisanats fabriqués à la main sur le territoire japonais à l’aide de matériaux naturels : céramique, porcelaine, laque, objets en bois, en bambou, en métal ou en verre, papier washi, tissus, poupées, matériel pour la calligraphie …

En 2018, ce sont 230 catégories d’objets qui ont été désignées par le METI en lien avec un programme gouvernemental pour la diffusion de l’artisanat local et régional à l’échelle mondiale.

Cette sélection opérée parmi plus d’un millier de groupes de produits selon des critères très stricts, représente l’excellence du patrimoine de l’artisanat traditionnel japonais.

Afin d’être officiellement désignés en tant qu’artisanat traditionnel japonais, tous les critères suivants doivent être obligatoirement remplis :
– Objets ayant une utilisation régulière dans la vie quotidienne.
- Objets fabriqués à la main.
- Objets fabriqués selon des techniques traditionnelles datant d’au moins 100 ans. – Matériaux utilisés inchangés depuis au moins 100 ans.
- Fabrication d’une certaine envergure régionale (impliquer 10 entreprises ou 30 personnes au minimum).

Il est vrai que depuis l’antiquité, l’archipel japonais a toujours connu une très forte présence d’artisans sur tout le territoire.
Chaque région détient une tradition bien particulière qui s’exprime à travers des objets, fruit de la transmission des techniques artisanales de génération en génération.
Malgré les changements de mode de vie, le rôle joué par ces objets porteurs de tradition reste encore intimement lié au quotidien des Japonais.
Depuis son ouverture à Paris en octobre 2016 à Paris, l’ESPACE DENSAN a eu pour mission de présenter la fine fleur du patrimoine artisanal nippon avec le privilège d’accueillir régulièrement des maîtres artisans venant de régions très diverses de l’archipel.

Leur présence a réjoui un public toujours très enthousiaste lors de conférences inédites et de workshops qu’ils ont menés, afin de faire découvrir et expérimenter leurs savoir- faire pluriséculaires qui mettent en lumière la beauté au quotidien par la délicatesse de leurs créations.
Pour cette nouvelle saison qui s’annonce, l’ESPACE DENSAN va présenter les créations artisanales venues en direct du « Japan Traditional Crafts Aoyama Square » de Tokyo, avec plusieurs thèmes qui vont se succéder d’octobre 2019 à mars 2020 :

– « Figures du Japon » / en octobre
- « Les objets du shodo ou l’écriture en beauté » / en novembre
-« L’artisanat japonais en fêtes » / en décembre
- « L’élégance nippone des arts de la table » / en janvier
- « Ao : le bleu dans l’artisanat japonais » / en février – mars

« Figures du Japon »
du 2 au 30 octobre 2019
ESPACE DENSAN
8 bis rue Villedo 75001 PARIS
Tél. 01 40 26 66 70 – ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h www.espacedensan.com

Afin de débuter cette nouvelle saison DENSAN sous les meilleurs auspices, sa première exposition intitulée « Figures du Japon » est dédiée aux objets
d’artisanat qui portent bonheur dans la culture japonaise.
Parmi la sélection présentée durant le mois d’octobre, voici un choix de quelques objets artisanaux emblématiques porteurs de bons présages dans la vie quotidienne des habitants de l’archipel.

Au Japon, il existe de nombreux porte-bonheur ou « engimono », terme constitué de 2 idéogrammes : engi (le présage ) et mono ( l’objet). Issu du bouddhisme, engi qui signifie « coproduction conditionnée », est associé à la notion d’interdépendance.
Les Japonais considèrent que les bons présages leur portent bonheur et voient la réalisation de leurs souhaits, alors qu’au contraire les mauvais présages causent des choses néfastes.
Les porte-bonheur sont apparus afin d’attirer le bonheur ou chasser le malheur et cette manière de penser est solidement ancrée dans leurs croyances.
Depuis des siècles, ils confient leurs souhaits aux engimono, lors des changements de saison ou de moments spéciaux dans la vie, par exemple pour un mariage ou le jour d’un examen.
Ils peuvent être des amulettes, mais aussi des plats d’alimentation traditionnelle, des animaux, des plantes ou encore des motifs.
Même si les raisons de cette croyance restent floues, il semble que cette culture particulière ait évolué en s’imprégnant du shintoïsme, du bouddhisme et du taoïsme depuis l’époque ancienne.

Maneki-neko
– Artisanat « Seto sometsuke-yaki »
Maneki (inviter) et neko (chat) est l’un des porte-bonheur les plus populaires au Japon. Le chat à la patte droite levée apporte la fortune ou le bonheur et celui avec la patte gauche attire les clients et les passants.
L’histoire du maneki-neko qui remonte au 17e siècle (ère Edo), repose sur la légende la plus connue liée au temple de Gotoku-ji : de retour de la chasse au faucon, le seigneur Naotaka Ii de l’ancienne province de Shiga passait devant ce temple, lorsqu’il trouva un chat blanc qui lui fit des signes en levant les pattes, telle une invitation à y entrer. Intrigué, Naotaka y pénétra, alors que la foudre frappa l’endroit où il se tenait peu avant. Sauvé par le chat, Naotaka choisit le temple comme son bodaji (temple qui s’occupe des morts d’une famille) et en devint le bienfaiteur.
Ce maneki-neko, porteur du label DENSAN, est en céramique « Seto sometsuke-yaki » finement ornée de motifs bleus sur fond blanc, selon la technique du Sometsuke (peinture sur porcelaine) de Gosu (cobalt), provenant de la ville de Seto (préfecture d’Aichi).
Depuis le 11e siècle, la région de Seto qui comprend l’un des six fours historiques de l’archipel, se distingue par la créativité de sa céramique utilisant une vaste gamme de couvertes.
La technique du « Sometsuke de Gosu » qui prit son essor à la fin du 19e siècle, fut reconnue en tant qu’artisanat traditionnel en 1997.

Tengu
– Artisanat « Etchu-washi »Les céramiques qui y sont produites,
Le tengu est associé à la pratique ascète connue sous le nom de shugendo (tradition
spirituelle millénaire qui a précédé les différents bouddhismes japonais), il est souvent
représenté dans le costume de ses disciples, les yamabushi, qui vivaient dans les
montagnes.
De nos jours, toujours considéré comme une créature apportant la protection divine, il est vénéré dans certains temples bouddhistes comme le Takao-san Yakuo-in à Tokyo.
On le retrouve dans le théâtre japonais où la culture du masque est omniprésente depuis des siècles. Il est aussi vendu durant les matsuri ou ennichi (fêtes et festivals populaires traditionnels) durant lesquels on célèbre l’abondance des récoltes, on prie pour une meilleure santé et pour la paix dans la région ou encore pour vénérer les ancêtres.
Le tengu qui nous concerne ici est fabriqué en « Etchu-washi » dans la préfecture de Toyama; il remonte à l’ère Nara (710-794) et a été désigné comme artisanat traditionnel en 1988.
Son procédé de fabrication est semblable à celle des autres washi, papiers japonais traditionnels.
L’Etchu-washi est utilisé pour les shoji (paroi ou porte en washi) ou bien encore pour la restauration de biens culturels.
Il en existe 3 sortes : Gokayama, Yatsuo et Birudan qui représentent des noms de villes de la préfecture de Toyama. Chacun d’eux possède une particularité et une utilisation différente.
Par exemple, le Yatsuo-washi était spécialement employé pour l’emballage des médicaments, ce qui s’explique parce que la préfecture de Toyama était réputée pour la vente de médicaments dès le 17e siècle.

Kokeshi
– Artisanat « Miyagi dento kokeshi »
C’est au milieu de l’ère Edo (1700-1750) que les artisans du bois (ou kijishi) de la région de Tohoku ont commencé à fabriquer des kokeshi comme souvenirs pour les visiteurs qui se rendaient aux onsen (sources chaudes volcaniques) et les rapportaient comme cadeaux, notamment pour leurs enfants.
Dans la région de Tohoku, il existe 11 sortes de kokeshi traditionnelles, mais seules celles confectionnées dans la préfecture de Miyagi ont été désignées comme artisanat traditionnel par le METI en 1981, sous l’appellation « Miyagi dento kokeshi » (kokeshi traditionnelle de Miyagi).
Les « Miyagi dento kokeshi » se répartissent en 5 sortes dont les intitulés correspondent à des lieux où sont situés des onsen : Naruko kokeshi, Sakunami kokeshi, Togatta kokeshi, Yajiro kokeshi et Hijiori kokeshi.
Traditionnellement au Japon, les kokeshi sont décorées principalement à l’aide de la couleur rouge, une légende stipulant que le rouge aidait à éloigner la variole.
Les formes et les motifs sont différents selon les régions, en fonction des techniques de fabrication des kokeshi, transmises de génération en génération dans les familles de kijishi ou par leurs élèves.
La forme de la tête, du tronc, ainsi que les motifs sont des critères propres à chaque style de kokeshi. Par exemple, la particularité des « Naruko kokeshi » est de présenter une tête en forme d’œuf. Fabriquées en bois de cornouiller ou d’érable, les kokeshi sont peintes et décorées notamment de fleurs, puis cirées. En tant qu’engimono, elles sont censées apporter joie et santé aux enfants.

Shisa
– Artisanat « Tsuboya-yaki »
L’origine du shisa provient de la Chine et remonterait au 14e ou 15e siècle ; d’après une légende chinoise, cette créature qui ressemble à un lion, faisait office de gardien pour protéger les tombes des familles royales ou des nobles.
Transmis ensuite à Okinawa, le shisa (terme en dialecte local) avait pour mission de chasser le malheur et de protéger la maison.
Dans le reste du Japon où il est généralement présent dans les temples, il est appelé shishi.
A Okinawa, le shisa est utilisé à l’entrée des temples, sur le toit des châteaux, à l’entrée ou sur le coteau d’un village. Mais c’est dans les maisons, notamment sur le toit, qu’on le trouve le plus fréquemment.
Au début du 17e siècle (avant son rattachement au Japon en 1879), le royaume de Ryukyu (actuels archipel et préfecture d’Okinawa) invita des céramistes coréens venant de Satsuma (actuelle préfecture Kagoshima) pour développer la fabrication de la céramique.
En 1682 (durant l’ère Edo), les 3 fours d’origine ont été rassemblés à Naha dans un même quartier nommé « Tsuboya ».
Fabriqué dans la préfecture d’Okinawa, l’artisanat ici présenté se nomme « Tsuboya- yaki », il fut désigné comme artisanat traditionnel en 1976.
La céramique d’Okinawa se compose de 2 types : « Joyachi » et « Arayachi » Destiné aux objets du quotidien, le type « Joyachi » désigne la céramique avec émail cuite à environ 1.200 degrés, alors que le style « Arayachi », cuit sans émail à environ 1.000 degrés, est destiné à des jarres.
La majorité des créations en céramique « Tsuboya-yaki » sont de type « Joyachi ».

Les Japonais sont-ils différents ? Un livre de Jean-Luc Azra.

Pour le Français amené à être en contact avec le Japon et les Japonais, la vie quotidienne japonaise est une source permanente de surprise, de mystère, voire de confusion.
Les japonais sont il differents 2
Comprendre et accepter le fonctionnement japonais consiste à entrer dans un monde dont les codes, les schémas de pensée, les habitudes, la gestion de l’espace ou les relations humaines sont radicalement différents des nôtres.
Cette manière proprement japonaise de vivre, d’interagir ou de se positionner socialement est l’objet de la lecture comparée France/Japon menée par Jean-Luc Azra dans cet essai.
L’auteur, qui vit au Japon depuis plus de vingt ans, met en évidence les structures profondes dissimulées derrière l’ordinaire et pointe du doigt les mécanismes à l’oeuvre dans la famille, l’entreprise, l’école, les croyances, les relations amoureuses, la communication, les problèmes de société, etc. « Les Japonais sont-ils différents? » utilise une méthode d’étude hybride combinant témoignages, sociologie et anthropologie, convoquant tout autant les registres du vécu et du scientifique. Son écriture simple et son organisation en fiches s’adressent tant aux amateurs qu’aux spécialistes de la culture japonaise, aux étudiants ou aux enseignants. Il s’impose naturellement comme le livre à consulter avant de voyager ou de s’installer sur l’archipel, ainsi qu’à celles et ceux qui sont amenés à vivre ou travailler avec des Japonais.

Titre : « Les Japonais sont-ils différents ? »
62 clefs pour comprendre le Japon ordinaire
Auteur : Jean-Luc Azra
Éditions Connaissances et Savoirs
Sciences Humaines – 194 pages – 145×210
ISBN : 9782753902015

Le livre est disponible auprès de l’auteur (au Japon). Le contacter par courriel à :
Azra (a) Almalang.com

Si vous résidez en France…
Il est disponible en version papier et version numérique ICI : https://www.connaissances-savoirs.com/les-japonais-sont-ils-differents.html/

ou sur amazon.fr :
https://www.amazon.fr/Japonais-sont-ils-différents-comprendre-ordinaire/dp/2753902011

Extrait de la lettre du GIS-Réseau Asie et Pacifique, septembre 2017 : Les Aïnous

Les Aïnous, peuple aborigène du Japon, face aux défis de la reconstruction identitaire

par Lucien-Laurent Clercq, maître de conférences invité à l’université de Hokkaidô, département des Médias et de la Communication, docteur en anthropologie sociale et ethnologie (EHESS)

La population aborigène aïnoue s’élève aujourd’hui officiellement à environ 25 000 personnes (les données officieuses portent cependant ce chiffre à 250 000 individus), dans un archipel japonais comptant 127,3 millions d’habitants. La grande majorité de ses membres réside à Hokkaidô, la deuxième plus grande île du Japon, peuplée de 5 700 000 habitants et s’étendant sur 83 500 km² en incluant ses terres irrédentes, les fameux territoires du Nord réclamés à la Russie par le Japon (hoppô ryôdo, comprenant les quatre îles Kouriles les plus méridionales : Kounachir, Itouroup, Chikotan et l’archipel des îles Habomai). Il existe également une diaspora aïnoue dont les membres se sont installés dans les principales agglomérations urbaines à travers Honshû pour y chercher du travail et fuir une discrimination longtemps endémique (environ 10 000 personnes vivraient aujourd’hui dans l’agglomération de Tôkyô).

Jusqu’à son annexion par le gouvernement de Meiji en 1868, ce grand territoire septentrional était connu du nom d’Ezo-chi, la terre des Ezo, une région étrangère peuplée par de mystérieux sauvages, dont la pointe la plus au Sud clôturait la lointaine bordure du jeune régime politique moderne japonais. Les rapports entre les Shamo (terme vernaculaire désignant les Japonais) et les Autochtones peuplant cette vaste étendue, qui se nomment eux-mêmes « Ainu » (les hommes) par opposition aux Kamuy, les divinités animistes de leur panthéon, et appellent leur terre Ainu moshiri (la terre des hommes, qui incluait jadis le nord de Honshu, Hokkaidô, les îles Kouriles, Sakhaline et la pointe du Kamchatka), s’inscrivirent longtemps, du point de vue nippon, dans la logique du ka i chitsujo, un système hérité de la Chine ancienne, puis repensé afin de s’adapter au modèle insulaire. Il s’articulait autour d’un centre civilisé et de sa périphérie faite d’une multitude de peuples barbares, dont le degré de sauvagerie s’amplifiait avec l’éloignement. En se basant sur cette situation particulière, certains spécialistes de l’historiographie japonaise ont positionné les Aïnous au même niveau que d’autres ressortissants de pays étrangers, au premier rang desquels figuraient d’importants partenaires commerciaux comme la Corée ou le Royaume des Ryûkyû, eux aussi colonisés par le passé. Ainsi, dès le début des relations entre les deux ethnies, les gens d’Ezo, regroupés en tribus de pêcheurs-chasseurs-cueilleurs, ne sont jamais apparus comme des membres du territoire national, même s’ils n’étaient pas non plus les ressortissants d’un pays tout à fait étranger, en raison de leur proximité géographique et de l’important négoce maritime qu’ils avaient institué entre plusieurs pays.

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Les Japonais au Tibet au début du 20e siècle par Corinne Atlan

Article présenté dans la Lettre du GIS-Réseau Asie et Pacifique de Mai 2016. Voir l’article sur le site

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Intronisé à l’âge de trois ans en 1879, le XIIIe Dalaï-lama, surnommé par la suite « Le Grand Treizième », restera jusqu’à sa mort en 1933 le chef temporel et spirituel du Tibet. Soucieux de faire respecter les frontières et préserver l’indépendance d’un territoire qui représente un enjeu commercial et stratégique pour les Britanniques et les Mandchous, puis à partir de 1912 pour la jeune république de Chine, il fera son possible pour moderniser son pays et le doter d’une armée digne de ce nom.
Dirigé par une oligarchie bouddhiste et fermé aux étrangers, le Tibet attire aussi aventuriers, espions, explorateurs, missionnaires, qui n’ont de cesse de pénétrer dans ce pays interdit. Les Japonais – physiquement moins repérables que les occidentaux – seront les premiers à y entrer, souvent sans grande préparation, et à titre purement individuel, car le gouvernement de Meiji, occupé par le contrôle de la Corée et la conquête de Formose (1895) puis la guerre avec la Russie (1904-1905), ne manifeste aucun intérêt pour le « Toit du monde ». Les Anglais, eux, cartographient méthodiquement le pays en y envoyant des espions originaires des marches de l’empire britannique des Indes. Ils préparent ainsi l’expédition Younghusband qui, après avoir massacré en chemin la petite armée tibétaine (en décembre 1903, trois batailles décisives – mitrailleuses contre épées vétustes – feront 1 000 morts tibétains soit un tiers des effectifs, contre des pertes britanniques minimes) entrera en 1904 à Lhassa, exigeant la signature d’accords commerciaux et contraignant le Dalaï-Lama à l’exil – une manière forte que les Mandchous s’empresseront d’imiter en 1909.
Les premiers visiteurs japonais, Nomi Kan et Kawaguchi Ekai n’ont, eux, aucun objectif militaire. Tous deux ont eu pour maître Nanjo Bunyu (1849-1927), pionnier des études bouddhiques japonaises et ancien élève de l’orientaliste Max Müller en Angleterre dans les années 1870. Sans se connaître, ces deux moines bouddhistes animés d’une foi fervente entreprennent dès 1899 un voyage vers le Tibet interdit, l’un à partir de la Chine, l’autre à partir du Népal, dans le but d’en rapporter d’anciens soûtras tibétains.

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Corinne Atlan
Traductrice de littérature japonaise, romancière, essayiste et conférencière

L’Âme japonaise : essai de psychologie analytique transculturelle (suite)

Jean-Claude Jugon publie en pdf téléchargeable gratuitement une suite à l’ouvrage L’ÂME JAPONAISE, Essai de psychologie analytique transculturelle publié aux éditions L’Harmattan et que nous avions présenté ici :
https://www.france-japon.net/2015/05/12/lame-japonaise-essai-de-psychologie-analytique-transculturelle/

Pour visionner et/ou télécharger le document pdf CLIQUEZ ICI.

Pour voir le site des éditions L’Harmattan, cliquez ici.

SEJT : séminaire du vendredi 4 juin 2010

La Société des Etudes japonaises de Tokyo (SEJT) invite les chercheurs francophones (étudiants, doctorants, post-doctorants…) à son séminaire du vendredi 4 juin 2010 qui se tiendra de 18 h à 20 h à la Maison franco-japonaise (Ebisu), salle 601 (plan accès : https://www.mfj.gr.jp/acces/ ). L’entrée est libre, sous réserve des places disponibles.
Les deux thèmes abordés lors de ce séminaire porteront sur la religion shintô et le cinéma chinois.
Arnaud Sarniguet (doctorant d’ethnologie à l’université Paris X – et de l’Ecole doctorale d’étude des religions à l’université Kokugakuin) présentera ses recherches sur le « Shinji shumei-kai, nouveau mouvement religieux du spiritisme shintô ».
En 2ème partie, Vanessa Frangville (Chercheuse rattachée à l’Université de Lyon – Jean Moulin; affiliée au Centre for Asian Area Studies de l’Université Rikkyo de Tokyo et associée à la Maison franco-japonaise de Tokyo) exposera ses travaux sur « La « minorité ethnique » dans le cinéma chinois contemporain : espace de transgression ou objet de consommation? »
L’inscription à ce séminaire, l’envoi du programme ou les autres demandes de renseignements sont à adresser à : sejt.asie@gmail.com .