Exposition : À la cour du Prince Genji : un pan de l’amitié franco-japonaise dévoilé

Voir l’article d’origine en cliquant sur CE LIEN. © Copyright 2007-2023 Boulevard Voltaire

Eléonore de Vulpillières 17 décembre 2023

C’est une exposition qui raconte deux belles histoires, celle d’un roman et celle d’une amitié historique. Jusqu’au 25 mars 2024, le musée Guimet à Paris consacre une exposition au Dit du Genji, considéré comme le premier roman psychologique de l’Histoire. Écrite par une femme au XIe siècle, cette histoire des intrigues amoureuses du prince impérial, Hikaru Genji, inspire les artistes et écrivains japonais depuis mille ans, notamment le maître tisserand Itarô Yamaguchi, passeur de l’amitié franco-japonaise.

C’est au XIe siècle que fut écrite l’œuvre qui est considérée comme étant la plus représentative de la littérature classique du Japon. Elle naît à la fin de l’époque de Heian, un mot qui signifie « paix », en japonais, et qui désigne aussi Kyoto, alors capitale du pays. C’est l’apogée de la cour impériale japonaise et l’âge d’or de la culture et des arts les plus fins, notamment la poésie et la peinture.

La poétesse Murasaki Shikibu, dame de compagnie à la cour, qui en connaît tout le raffinement et les intrigues, rédige Le Dit du Genji, une fresque brassant 500 personnages sur 54 livres qui raconte la vie du prince Genji, fils de l’empereur régnant et d’une de ses concubines. Ce Don Juan japonais fréquente moult femmes avec qui il a des aventures parallèles, qui connaît tour à tour l’exil, la réhabilitation et l’ascension vers le pouvoir. Son histoire est racontée sous forme de courts poèmes au formalisme bien précis, les waka. Plusieurs d’entre eux, calligraphiés et illustrés, sont présentés dans l’exposition.

Un récit qui inspire les artistes

La première partie de l’exposition offre au visiteur un florilège de pièces d’art classique japonais du XVIe au XVIIIe siècle : peintures sur soie, impressions sur papier, mais aussi de magnifiques paravents illustrés aux motifs de grues sur fond doré ou figurant les conséquences d’une tempête dans le jardin de l’impératrice. On peut admirer quelques ravissants objets du quotidien, comme des laques japonais – écritoire, boîte à miroir, un très joli coffret à encens décoré avec minutie par des incrustations d’or, d’argent et de nacre – qui, dès le XVIIe siècle, furent exportés en Europe et collectionnés, notamment par Marie-Antoinette. On se rend compte à quel point le Dit du Genji a inspiré les artistes, qui donnent libre cours à leur créativité depuis mille ans sur le même sujet.

Une salle est consacrée aux déclinaisons contemporaines du récit, notamment sous la forme d’animés et de mangas. Il est fascinant de constater qu’une œuvre millénaire, grâce à la dimension universelle des aventures et des passions décrites, passionne toujours les Japonais du XXIe siècle et qu’elle reste gravée dans leur culture.

Inventivité française et créativité japonaise

La deuxième partie de l’exposition est singulièrement intéressante en ce qu’elle découvre tout un pan de la relation franco-japonaise. Dans les années 1850, une maladie décime les vers à soie à Lyon et plusieurs maisons françaises commencent à s’installer au Japon pour se fournir en soie. Une délégation japonaise se rend à Lyon en 1872 et y découvre le métier à tisser Jacquard, élaboré en 1801 et baptisé du nom de son inventeur autodidacte lyonnais. Cette révolution technique séduit les tisserands japonais qui se l’approprient et réduisent considérablement les coûts de production du textile.

Dans la grande salle finale, le visiteur découvre quatre rouleaux racontant la vie du prince Genji réalisés par Maître Itarô Yamaguchi (1901-2007), qui est issu d’une famille de tisseurs de soieries du quartier Nishijin à Kyoto. Ce dernier a commencé très jeune à tisser sur un métier Jacquard, réalisant des kimonos et ceintures pour de riches commanditaires. À 70 ans, il décide de « laisser un chef-d’œuvre qui serait la concrétisation des plus hautes qualité et technicité atteintes dans l’utilisation du métier Jacquard ». Il observe des rouleaux peints du Dit du Genji datant du XIIe siècle et conservés dans des grands musées de Nagoya et Tokyo, et les reproduit en tissage, redonnant aux motifs anciens des couleurs vives et une nouvelle jeunesse. Il passe les trente-sept dernières années de sa vie à travailler sur ce chef-d’œuvre. Se rendant à Paris à l’âge de 94 ans, où il s’empresse de visiter le musée de Cluny (et d’admirer la finesse de La Dame à la licorne), il offre ces rouleaux au musée Guimet afin de rendre un touchant hommage à la France, patrie de Joseph-Marie Jacquard. Pour la première fois, ceux-ci sont présentés dans leur intégralité, déroulés sur plus de 30 mètres de long. Le visiteur peut ainsi contempler de façon inédite le fruit de ce travail de patience et de rigueur, d’une minutie rare.

L’alliance de l’inventivité technique française et de la créativité japonaise, et la puissance narrative d’un récit ancien toujours remis au goût du jour, sont parfaitement mises en valeur dans cette belle exposition du musée Guimet. Un raffinement à découvrir sans modération !

© Copyright 2007-2023 Boulevard Voltaire

Alain Walter parle du poète Bashō : Le carnet de la hotte ( Oi no ko-bumi )

Le carnet de la hotte ( 笈の小文 Oi no ko-bumi )

Vidéo diffusée sur youtube par la librairie Mollat de Bordeaux.
Désactivez les sous-titres générés automatiquement et de manière anarchique.
https://www.youtube.com/watch?v=zF5zV-m5GB0

https://www.mollat.com/livres/2677817/basho-le-carnet-de-la-hotte-oi-no-ko-bumi

Bashô, Sarashina kikô / Notes d’un voyage à Sarashina – poésie japonaise

Bashô, Sarashina kikô / Notes d’un voyage à Sarashina, texte bilingue, introduction, traduction, notes et commentaires par Alain Walter, William Blake & Co. Edit., 2021, 123 p., 19 €.
(Dépôt légal : 2° semestre 2022. Distribution : Les Belles Lettres.)

Lors du voyage relaté dans Le Carnet de la hotte, le maître de poésie Bashô était allé se recueillir dans sa maison natale à Ueno puis sur la tombe de ses parents au monastère du mont Kôya, avant de déboucher sur la plage d’Akashi où il avait été submergé par les souvenirs littéraires d’une célèbre et tragique bataille de l’époque médiévale. Il nous laissait là, au début de l’été 1688.
Avec Notes d’un voyage à Sarashina, nous le retrouvons déjà fort avancé sur le chemin d’Edo (actuel Tôkyô), à l’automne de la même année. De ce long retour à son Ermitage-au-Bananier sur les bords du fleuve Sumida, le poète n’a rien rapporté, si ce n’est cette portion du trajet. Pourquoi cette lacune ? Pourquoi encore a-t-il quitté la route principale qui est la plus courte pour s’orienter de manière imprévue vers les hautes montagnes de la province de Kiso ? Il veut voir le clair de lune sur la montagne Obasute, célèbre pour un poème anonyme du IX° siècle et plus encore pour la légende qu’il suscita, selon laquelle un neveu ingrat y aurait abandonné la vieille et bonne tante qui l’avait élevé. Aveu d’un inconsolable deuil ?
Finalement, le poète, et son disciple Etsujin-l’Homme-qui-Passe, et leur domestique assoupi sur son cheval, et un moine tour à tour boudeur ou bavard, parviendront au célèbre Zenkô-ji, le Temple-de-la-Lumière-du-Bien, où les foules de pèlerins viennent invoquer la miséricorde du bouddha Amida. La pleine lune n’a cessé de les accompagner ou de les guider à travers ce paysage grandiose et hostile.
Le lecteur ressent le vertige des voyageurs sur les ponts suspendus, est pénétré à la fois par le vent d’automne et l’âpre goût du radis, goûte la chair frugale et savoureuse des marrons, s’émerveille du reflet du clair de lune dans les coupes à saké de laque sombre…
Nous avons tenu à expliquer et commenter toutes les allusions de ce texte aussi concis que riche d’une profonde méditation sur notre condition humaine.

L’auteur

Alain Walter, japonologue et comparatiste littéraire, est l’auteur de plusieurs livres sur le Japon classique. Il donne ici un cinquième volume consacré à l’œuvre du poète Matsuo Bashô.

Bashô, Oi no ko-bumi / Le Carnet de la hotte – poésie japonaise

Bashô, Oi no ko-bumi / Le Carnet de la hotte, texte bilingue, introduction, traduction, notes et commentaires par Alain Walter, William Blake & Co. Edit., 2021, 243 p., 24 €.
(Dépôt légal : 2° semestre 2022. Distribution : Les Belles Lettres.)

Au début de l’hiver 1687, le maître de poésie Matsuo Bashô (1644-1694) reprend sa hotte et sa canne et quitte son Ermitage-au-Bananier, à Edo (actuel Tôkyô), pour son pays natal où il passera le Nouvel An. Son itinéraire se veut sans contrainte et se plaît aux détours et improvisations. Le poète va de temple en sanctuaire, rend visite à des amis et disciples, compose avec eux des poèmes enchaînés (haikai), et tour à tour facétieux, mélancolique ou enthousiaste, traverse l’hiver en recueillant les signes de l’approche du printemps. Tant de spectacles émerveillent le pèlerin : les jeunes prêtresses d’Ise sous un prunier en fleurs, le col de montagne au-dessus du chant de l’alouette, les cascades où se penchent les fleurs jaunes des corètes… C’est ainsi qu’il débouche dans le massif du Yoshino couvert de cerisiers fleuris et le parcourt, transporté d’allégresse. Au monastère du mont Koya, il entend dans le cri du faisan ses parents qui l’appellent, au moment où il se recueille sur leur tombe… À Nara, l’attendrit la naissance d’un faon le jour de l’anniversaire du Bouddha. Mais parvenu en été sur les plages de Suma et d’Akashi, c’est comme dans une transe et une hallucination qu’il revit et voit la bataille entre les clans Taira et Minamoto qui s’y déroula à la fin du XII° siècle.
L’inspiration médiévale, qui est une des singularités de l’œuvre de Bashô, donne alors soudain au finale de ce journal un accent tragique qui résonne longtemps chez le lecteur et l’invite à la méditation.
Un autre intérêt de ce très beau texte réside dans sa réflexion sur la création littéraire et artistique, sur le voyage comme idéal de vie et sur l’écriture du journal de voyage.
Bashô répugne aux longues descriptions, leur préfère de vives évocations, procède par touches et rapides croquis, multiplie les allusions. On ne s’étonnera donc pas de l’abondance et de la longueur de nos notes que nous espérons aussi attrayantes qu’informatives.

L’auteur :

Alain Walter, japonologue et comparatiste littéraire, est l’auteur de plusieurs livres sur le Japon classique. Il donne ici un quatrième volume consacré à l’œuvre du poète Matsuo Bashô.

Parution : Bestiaire japonais de Nelly Delay & Dominique Ruspoli

Au Japon, tout animal est important 
Alors que la place de l’animal fait l’objet de nombreux débats et donne lieu à de nombreuses publications, la curiosité invite à parcourir le monde jusqu’au Japon, pays d’une culture très différente, où l’animal semble occuper une place singulière. Empreinte depuis la nuit des temps de shintoïsme, l’âme japonaise est plus que toute autre en communion avec la nature et la faune. Tout animal, du plus petit au plus majestueux, de l’effrayant corbeau à la sublime grue, du cerf sacré à l’éphémère luciole, est important. Aussi occupe-il une place centrale dans la vie quotidienne, dans l’histoire du pays et sa mythologie, mais aussi dans les contes populaires, la littérature, la poésie, les arts et l’artisanat nippons. 

Une promesse de délectation et d’émerveillement 
Bestiaire japonais brosse le portrait de 28 animaux du quotidien (le renard, la grenouille, le chat, la grue, la libellule…) dans des textes accessibles, associant haïkus, contes, récits historiques et anecdotes de la vie actuelle. L’ouvrage s’appuie sur une illustration riche, diverse et pour une large part inédite. Plus de 180 œuvres d’art et objets usuels y sont reproduits : estampes, gardes de sabre, netsuke, boîtes et bols à thé, ou encore casque de samouraï, élaborés par les artistes et artisans japonais les plus raffinés. L’animal est vraiment partout au Japon! 

Ce livre s’adresse bien sûr aux amateurs de Japon et aux amis des animaux, mais c’est aussi un livre à partager en famille. Petits et grands se régaleront ensemble des haïkus présentant chaque animal, des contes et admireront les superbes représentations qu’en ont données les Japonais.
Une promesse de délectation et d’émerveillement. 

Les auteures
Nelly Delay, 
historienne de l’art spécialiste de l’art ancien japonais, a abordé au travers de nombreuses expositions des thèmes peu explorés, tels que le dessin japonais, les relations Japon- Occident ou l’animal dans l’art japonais. Décédée en octobre 2021, à la veille de la sortie de ce qui sera son dernier ouvrage, elle est l’auteure de dix ouvrages, tous consacrés au Japon, parus aux éditions Phébus, Philippe Picquier, Hazan, Gallimard et À Propos.
Dominique Ruspoli, docteure en philosophie, photographe, est l’auteure de Rires du Japon.
Nelly et Dominique ont publié Hiroshige, invitation au voyage, chez le même éditeur en 2012.

22 x 27 cm
208 p. 180 illustrations 39 €
ISBN : 9782915398229 Parution : 4 nov 2021
28 animaux
14 contes 

Éditions À Propos – 10 rue Tournefort, 75005 Paris – 01 45 31 79 28 – www.editions-a-propos.com 
Myriam Degraeve – m.degraeve@editions-a-propos.com – 06 61 36 75 74

Les objets du Shodo ou l’écriture en beauté

« Les objets du Shodo ou l’écriture en beauté »
du 2 au 30 novembre 2019
ESPACE DENSAN
8 bis rue Villedo 75001 PARIS
Tél. 01 40 26 66 70 – ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h
mw@sasenis.com – www.espacedensan.com

Image du Presse papiersShodoNée en Chine, la calligraphie japonaise est un art traditionnel qui consiste à écrire des idéogrammes au pinceau et à l’encre. Arrivée au 6e siècle au Japon, il s’est développé avec l’introduction du bouddhisme et l’écriture de ses textes. L’un des premières calligraphies connues est le « Hokke Gisho », attribuée au pinceau du prince Shotoku (574-622).

En japonais, le mot calligraphie se dit « Shodo », ce qui signifie la voie (do) de l’écriture (sho). A la différence de la calligraphie européenne, le Shodo n’est pas considéré uniquement comme un simple moyen d’écriture ou une forme d’art décoratif.
La plupart des Japonais apprécient toujours les subtiles courbes produites par le maître Shodo-ka, témoignage vivant de cette forme d’art traditionnel les plus anciennes et les plus profondes du Japon, où l’accent est mis sur la beauté, la fluidité et l’équilibre de l’écriture.

De nos jours, le Shodo est activement pratiqué à travers le Japon par des personnes de tous âges. Il est enseigné comme matière obligatoire dans les écoles élémentaires, puis en option au lycée comme la peinture ou la musique. A l’école primaire au début de chaque année, les enfants participent à une activité appelée Kakizome, où ils créent des œuvres calligraphiques symbolisant leurs souhaits pour la nouvelle année.

Car en début d’année, les Japonais sont attentifs aux premières choses : premier lever de soleil, première visite au temple… Selon la tradition, le Kakizome est la première calligraphie de l’année écrite au pinceau avec de l’encre noire sur des bandes de papier : un mot ou une phrase de bon augure, quelque chose qui incarne les souhaits ou les résolutions de chacun, ou encore la venue du printemps.
La calligraphie est donc un exemple de la façon dont une tâche utilitaire comme l’écriture peut être transformée en art populaire, bien qu’elle ait beaucoup évolué tout au long de l’histoire du pays.

Pour la cérémonie du thé liée au bouddhisme zen, s’imprégner d’une œuvre de calligraphie pour se libérer l’esprit est une étape essentielle lors de sa préparation. Elle est peinte sur un rouleau suspendu appelé Kakemono, installé dans le Tokonoma, alcôve surélevée dans laquelle sont exposés des objets d’art. Le rouleau choisi avec soin par le maître de thé pour honorer ses hôtes, peut évoquer la saison, le moment de la journée ou bien un sentiment particulier lié à la cérémonie du thé.

De nombreux outils existent pour la calligraphie japonaise, mais 4 seulement sont fondamentaux, appelés les 4 trésors du calligraphe : le papier, le bâton d’encre, les pinceaux et la pierre à encre.

Même si aujourd’hui les gens écrivent moins, la calligraphie est toujours utilisée pour les cartes postales qui transmettent des voeux de bonheur, ou bien lors de funérailles ou autres événements célébrés selon la coutume. Elle décore aussi les enveloppes d’argent offertes aux fiancés durant les mariages.
Tout un univers s’est ainsi naturellement développé autour d’une papeterie variée d’un grand raffinement : des feutres et des stylos à bille sophistiqués, un large éventail de cartes, carnets et feuilles qui peuvent être réalisés à la main en papier washi traditionnel.

Le 2e volet présenté durant le mois de novembre, décliné durant cette nouvelle saison DENSAN qui s’étend d’octobre 2019 à mars 2020, concerne les objets utilisés pour la calligraphie japonaise, à travers différents types d’artisanat issus d’une longue tradition perpétuée à travers les siècles.

Afin de découvrir et pouvoir expérimenter sa beauté simple et profonde, voici maintenant une sélection d’outils provenant de plusieurs régions du Japon, tous porteurs du label d’excellence DENSAN.

Les objets présentés et leurs artisanats :
– Papiers Washi : Mino Washi, Awa Washi et Etchu Washi
– Pinceaux : Kawajiri Fude et Kumano Fude
– Pierres à encre : Akama Suzuri
– Stylos : Echizen Shikki et Kaba Zaiku
– Papier décoratif : Edokarakami

Papier Washi

– Artisanat Mino Washi
Le Mino Washi est un type de papier japonais fabriqué dans la préfecture de Gifu datant de la période Nara (710-794), selon les archives du dépôt Shoso-in montrant qu’il fut utilisé pour un recensement au 8e siècle, parmi une collection de trésors datant de la Route de la Soie conservés dans ce bâtiment de l’époque. Ce fut l’un des papiers les plus connus dans l’archipel, de même pendant la période Edo, où il était utilisé par le shogunat Tokugawa. Réputé pour sa finesse, sa résistance et sa beauté, il est fabriqué à partir de mûrier à papier qui pousse dans les abondantes forêts de la ville de Mino, à l’aide de techniques artisanales hautement raffinées faisant ressortir le meilleur de la matière première. Il a été désigné en tant qu’artisanat traditionnel en 1985.

– Artisanat Awa Washi
Un document du 9e siècle prouve que l’histoire d’Awa Washi remonte à 1.300 ans ; à l’époque une famille au service de la cour impériale connue sous le nom d’Inbe, cultivait du lin et du mûrier et produisait du tissu et du papier. Désigné comme artisanat traditionnel en 1976 et fabriqué dans la préfecture de Tokushima, l’Awa Washi est doux, souple et étonnamment résistant, avec un type de texture et de coloration délicates que seul un papier fait main permet d’obtenir. Quant au papier indigo, il est représentatif des papiers teints naturellement et compte parmi les meilleurs papiers d’art, d’artisanat et d’emballage.

– Artisanat Etchu Washi
L’Etchu Washi dans la préfecture de Toyama ; il remonte à l’ère Nara (710-794). Il est utilisé pour les shoji ou bien encore pour la restauration de biens culturels. Son procédé de fabrication est semblable à celle des autres washi, papiers japonais traditionnels. Il fut désigné comme artisanat traditionnel en 1988.

Pinceaux

– Artisanat Kawajiri Fude
Le lien entre la ville de Kure située dans la préfecture de Hiroshima et les pinceaux remonte au début du 19e siècle où Sanzo Kikutani acquit des pinceaux dans l’actuelle préfecture de Hyogo pour un usage dans les temples ; les avantages de fabriquer des brosses durant la période creuse du calendrier agricole furent expliqués aux agriculteurs locaux. Mais ce sont ceux fabriqués par Ueno Yaekichi au milieu du 19e siècle qui marquèrent les véritables débuts de la production du Kawajiri Fude qui s’est ensuite répandu dans tout le pays. Ces pinceaux sont fabriqués selon une méthode de mélange des poils appelée Nerimaze. Très complexe, elle nécessite des techniques de fabrication très avancées et des compétences bien spécifiques pour produire un pinceau de très haute qualité. L’ensemble du processus qui nécessite plus de 70 étapes, est divisé en trois phases de fabrication du col de la brosse, de la tige et de la finition, tous les composants étant traités un par un à la main. Les matières premières utilisées sont principalement des poils d’animaux pour le col de la brosse et du bambou et du bois pour la tige. Cet artisanat fut reconnu comme artisanat traditionnel en 2004.

– Artisanat Kumano Fude
Pendant la période d’Edo (1603-1868), la vie était très difficile pour les paysans qui partirent chercher du travail dans le district de Kumano à Kishu (actuelle préfecture de Wakayama). De retour, ils vendirent pinceaux d’écriture et encre qu’ils s’étaient procurés sur place, ce qui les mena à fabriquer des pinceaux dans la préfecture d’Hiroshima. Vers la fin de la période Edo, cela devint un métier solidement établi dont les techniques de fabrication furent transmises jusqu’à aujourd’hui. Il existe de nombreuses sortes de pinceaux ou fude en japonais : pour l’école, la calligraphie, la peinture et mais aussi pour le maquillage. Du bois de très grande qualité et des poils en fibres naturelles sont très soigneusement sélectionnés puis assemblés, afin d’obtenir des pointes fines et délicates. En 1975, les pinceaux de Kumano ont été désignés comme artisanat traditionnel.

Pierre à encre Akama Suzuri

– Artisanat Akama Suzuri
Des documents témoignent qu’une Akama Suzuri fut offerte au sanctuaire Tsuruoka Hachimangu à Kamakura au début de la période éponyme (1185-1333). Au milieu de la période Edo (1603-1868), ces pierres à encrer, ou suzuri en japonais, étaient vendues dans tout le pays. Faite de couches d’environ un mètre d’épaisseur, la pierre d’Akama apte à être transformée en pierre à encre, est extraite puis transformée au cours d’une douzaine d’étapes. Originaire de la préfecture de Yamaguchi et reconnu comme artisanat traditionnel en 1976, l’Akama Suzuri possède toutes les qualités pour la fabrication d’une bonne pierre à encrer : dense et résistante, facile à travailler, avec un grain et des motifs magnifiques, elle est idéale pour produire rapidement une encre excellente en termes de couleur et de lustre.

Stylos

– Artisanat Kaba Zaiku
Le Kaba Zaiku remonterait à la fin du 18e siècle, où sa technique fut transmise aux habitants de Kakunodate par la famille Satake Kita du district d’Ani au nord de la préfecture d’Akita. Les samouraïs de rang inférieur de la région ont repris cette activité de fabrication d’objets à base d’écorce de cerisier qui s’est développée au début de la période Meiji (1868-1912) avec la perte de leur statut de guerriers. Le Kaba Zaiku est fabriqué uniquement au Japon à partir de l’écorce du cerisier de montagne Yamazakura. Il existe plus de douze variétés d’écorces dont les variations de l’écorce font qu’il n’existe jamais deux pièces identiques. La boîte à thé est la version la plus connue de cet artisanat traditionnel désigné en 1976.

– Artisanat Echizen Shikki
Au 6e siècle, un laqueur reçut l’ordre de recouvrir la coiffe de l’Empereur de l’époque, qui reconnut la qualité de son travail quand il lui présenta un bol laqué noir, ce qui encouragea l’essor de l’Echizen Shikki. La laque d’Echizen (shikki = laque en japonais), produite dans le quartier d’Echizen de la ville de Sabae (préfecture de Fukui), fut désignée comme artisanat traditionnel en 1975. Une grande variété d’articles y sont réalisés : articles de fête, différents types de boîtes, ustensiles à thé, baguettes, stylos, bols à soupe… dont le lustre et l’éclat raffinés ravissent les Japonais.

Papier décoratif Edokarakami

– Artisanat Edokarakami
L’origine de ces papiers décoratifs remonte à un type de papier utilisé pendant la période Heian (794-1185) pour l’écriture d’un style de poèmes appelé waka. Ce n’est qu’au Moyen-Âge qu’ils furent appliqués sur les cloisons coulissantes fusuma qui séparent les espaces. Promus par le Shogunat pendant la période d’Edo (1603-1868), la demande pour ces documents s’est développée. L’Edokarakami reflète la culture des habitants d’Edo par la liberté sans entraves de leurs motifs ; les plus appréciés concernent l’intimité de la vie quotidienne, les fleurs et les ambiances saisonnières. Ces papiers décoratifs sont imprimés au pochoir à l’aide de blocs de bois ou décorés de feuilles d’or et d’argent ; de nos jours, ils sont toujours utilisés sur les fusuma et les shoji, généralement translucides. Chacune de ces méthodes a été transmise par ses propres écoles et ses artisans. C’est en 1999 que l’Edokarakami fut désigné comme artisanat traditionnel.

Jipango : activités en octobre et novembre 2019

AGENDA CULTUREL sur le Japon en France

Liste des titres des manifestations par catégorie.
Pour les détails, veuillez visiter la page d’information.

_____________________
CINE-TELE

1.Rascal Does Not Dream of a Dreaming Girl
29 septembre à 13 h 45
Le Grand Rex, Paris 2e
https://www.legrandrex.com/cinema/2678

2. Fate/Grand Order Absolute Demonic Front : Babylonia
29 septembre à 17 h
Le Grand Rex, Paris 2e
https://www.legrandrex.com/cinema/2677

3. Big Man Japan
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/089394-000-A/big-man-japan/

4. Symbol
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/089393-000-A/symbol/

5. A Scene at the Sea
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/089400-000-A/a-scene-at-the-sea/

6. Hana-Bi
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/022304-000-A/hana-bi/

7. Rétrospective Kenji Mizoguchi
Jusqu’au 1er octobre
Le Champo, Paris 5e
https://www.cinema-lechampo.com/evenements/269~retrospective-kenji-mizoguchi-br-

8. Rétrospective Yasujiro Ozu
Jusqu’au 1er octobre
Le Champo, Paris 5e
https://www.cinema-lechampo.com/evenements/268~retrospective-yasujiro-ozu-br-

9. Ryusuke Hamaguchi, enregistrer l’intime
Jusqu’au 16 novembre
MCJP, Paris 15e.
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/ryusuke-hamaguchi-enregistrer-lintime

10. Japon : les chemins de pèlerinage
Arte TV
Du 28 septembre au 4 octobre
https://www.arte.tv/fr/videos/052376-001-A/japon-les-chemins-de-pelerinage-1-2/

11. Dans un jardin qu’on dirait éternel (avant-première)
3 octobre à 15 h et à 19 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/dans-un-jardin-quon-dirait-eternel

12. Au fil du monde : Japon
Arte TV
Du 4 octobre au 9 novembre
https://www.arte.tv/fr/videos/058359-005-F/au-fil-du-monde-japon/

13. 125 Years Memory
15 octobre à 20 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/125-years-memory

14. Panda Petit Panda (histoire originale et scénario de Hayao Miyazaki, à partir de 3 ans)
25 octobre à 14 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/club-des-petits-cinephiles

15. Okko et les fantômes (à partir de 7 ans)
26 octobre à 14 h
MCJP, Paris 15e
PHOTO © HR, A, K / WAKAOKAMI PROJECT
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/club-des-petits-cinephiles

16. Love rituals au Japon
Arte TV
Jusqu’au 25 novembre
https://www.arte.tv/fr/videos/082231-001-A/love-rituals-au-japon/

17. Japon : les forçats du travail
Arte TV
Jusqu’au 15 février 2020
https://www.arte.tv/fr/videos/080453-000-A/japon-les-forcats-du-travail/
cine mystere bd
Le Mystère des pingouins

____________________________
EXPOSITIONS

18. Japon brut : la lune, le soleil, yamanami
Jusqu’au 5 octobre
Galerie Christian Berst, Paris 3e
https://www.christianberst.com/fr/exposition/japon-brut.html

19. Sur la route du Tokaido
Jusqu’au 7 octobre
Musée Guimet, Paris 16e
https://www.guimet.fr/event/sur-la-route-du-tokaido/

20. Akihiro Nikaido : exposition de poteries
Jusqu’au 12 octobre
Galerie 1to7, Paris 6e
https://1to7.fr/nikaido2019

21. Nara par-ci par-là 2019. Exposition-vente
Jusqu’au 12 octobre
Librairie japonaise Junku, Paris 1er
https://www.facebook.com/events/2336753623205694/

22. Mass and Spirit (Eisaku Ando)
Jusqu’au 2 novembre
Galerie Grand E’terna, Paris 8e
https://www.facebook.com/events/2417659538315224/

23. Le Fuzei dans les jardins du Japon. Exposition de photos de Claude Lefèvre
Jusqu’au 17 novembre
https://www.abbayes-normandie.com/evenement/exposition-de-photos-claude-lefevre-le-fuzei-dans-les-jardins-du-japon/

24. Oscar Oiwa
Jusqu’au 14 décembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/oscar-oiwa

25. De Tokyo à Paris : une nouvelle saison à l’Espace Densan. Exposition-vente.
Du 2 octobre au 20 mars
Espace Densan, Paris 1er.
www.espacedensan.com

26. Exposition d’Ikebana
Du 1er au 5 octobre à 12 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/exposition-dikebana

27. Figures du Japon
Du 2 au 30 octobre
Espace Densan, Paris 1er.
www.espacedensan.com

28. Susumu Shingu, une utopie d’aujourd’hui
Du 6 octobre au 15 mars
Château, 41250 Chambord
https://www.chambord.org/fr/decouvrir/programmation-culturelle-chambord/susumu-shingu-une-utopie-daujourdhui/
kakusho2bd
Calligraphie japonaise contemporaine : harmonies franco-japonaises

Du 9 au 11 octobre
Wa salon, Paris 8e
https://www.facebook.com/events/2385107801557771/

29. Après Fukushima
Du 15 au 26 octobre
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/expo.html

30. Journées Tokushima. Exposition-vente teinture indigo et ateliers
Du 15 au 20 octobre de 11 h à 19 h
Japan Blue Paris, Paris, 4e
https://www.facebook.com/events/402079393826637/

31. Doublet Marion – Impressions Japon
Du 16 octobre au 15 novembre
Espace Japon, Paris 10e
https://www.espacejapon.com/expositions/doublet-marion-impressions-japon/

32. Akiurara – Exposition d’Ikebana Ohara-Ryu
Du 28 au 30 octobre
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/expo.html

33. Rêve des Anciens
Du 29 octobre au 9 novembre à 12 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/reve-des-anciens

34. Les objets du Shodo ou l’écriture en beauté
Du 2 au 30 novembre
Espace Densan, Paris 1er.
www.espacedensan.com

35. Les samouraïs et le lycée Paul Poiret
Du 12 au 23 novembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/les-samourais-et-le-lycee-paul-poiret

36. Le pèlerinage de Shikoku
Du 26 novembre au 21 décembre à 12 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/le-pelerinage-de-shikoku

_____________________________
SCENES

37. Marie-Antoinette, reine fascinée par les roses. Théâtre Nô.
8 octobre à 20h
Théâtre National de l’Opéra Comique, Paris 2e.
https://www.opera-comique.com/fr/saisons/theatre-no-creation-marie-antoinette

38. Avec gratitude, je me délecte de votre thé
Du 9 au 12 octobre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/avec-gratitude-je-me-delecte-de-votre-the

39. Hiroshi Sugimoto /​ William Forsythe
Jusqu’au 15 octobre
Palais Garnier, Paris 9e
https://www.operadeparis.fr/saison-19-20/ballet/hiroshi-sugimoto-william-forsythe

40. L’univers du Nihonbuyo
12 novembre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html

41. L’expérience de l’arbre
15 & 16 novembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/lexperience-de-larbre

42. Faint Memory, danse contemporaine
27 et 28 novembre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html

43. GADEN, musique traditionnelle japonaise et danse jiuta
29 novembre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/concert.html

_________________________
MUSIQUE

44. Elias de Felix Mendelssohn par Masaaki Suzuki
8 octobre à 20 h
Théâtre des Champs-Elysées, Paris 8e.
(30 % de réduction pour le public de la MCJP)
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/elias-de-felix-mendelssohn-par-masaaki-suzuki

45. Carmen, Ensemble vocal Guyoki (Opéra)
10 octobre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html

46. Concert de shamisen
30 octobre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/concert.html

47. Yoshida Brothers
9 novembre à 15 h et à 20 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/yoshida-brothers

__________________________
DIVERS

48. Kokedama (Ateliers)
4 octobre à 15 h et à 18 h
5 octobre à 14 h et à 17h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/kokedama_1

50. La calligraphie et sa dimension artistique (Conférence)
9 octobre à 18 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/la-calligraphie-et-sa-dimension-artistique

51. La mer miraculeuse : l’univers des plongeuses ama, une tradition vieille de plus de 2000 ans (Conférence)
10 octobre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/la-mer-miraculeuse

52. Cérémonie du thé – Ecole Urasenke
10, 12 et 17 octobre à 14 h, 14 h 30 et 15 h
Hôtel d’Heidelbach, Paris 16e.
https://www.guimet.fr/activites-culturelles/adultes/la-voie-du-the/

53. La Forêt amante de la mer : hommage au livre de Hatakeyama Shigeatsu
Projection – conférence présentée par Augustin Berque
11 octobre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/la-foret-amante-de-la-mer

54. Magical Floating Flowers (Ateliers)
12 octobre à 14 h et à 16 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/magical-floating-flowers

55. Wabi-sabi, la beauté du dépouillement (Conférence)
16 octobre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/wabi-sabi

56. ASIA NOW, Paris Asian Art Fair
Du 16 au 20 octobre
9, avenue Hoche, Paris 8e
https://www.asianowparis.com/
diver kakejiku
Stages de Marouflage Japonais « Ura-Uchi »

Du 18 au 20 octobre
Paris 5e
https://kakejiku-derudder.fr/actualites/

57. Kumihimo, art traditionnel du tressage japonais (Ateliers)
19 octobre à 13 h 30 et à 16 h 30 (adultes)
29 octobre à 14 h et à 16 h (jeune public)
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/kumihimo

58. Japan Matsuri 2019
du 26 au 27 octobre
Parc des Expositions, Montpellier
https://japanmatsuri.fr/
divers initiation danse bd
Initiation à la danse Nihon Buyo par Shimehiro Nishikawa

Du 6 au 18 novembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/initiation-a-la-danse-nihon-buyo_2

59. Fabriquons des nuno-zôri (Cours)
Du 8 au 15 novembre à 14 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/fabriquons-des-nuno-zori

60. Art to Play 2019
Du 16 au 17 novembre
Parc des Expositions, Nantes
https://www.art-to-play.fr/

61. Retrouver la foi des ancêtres (Conférence)
20 novembre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/retrouver-la-foi-des-ancetres

62. Les Rencontres du kamishibaï (Conférence)
21 novembre à 9 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/les-rencontres-du-kamishibai
porte monnaie2 bd
Atelier de couture, Petit porte-monnaie en tatami-béri

21 novembre
SNG France, Paris 11e
https://associationtalachine.jimdo.com/ateliers-cr%C3%A9ation/ateliers-cr%C3%A9ation/

63. Japan Touch Lyon 2019
Du 30 novembre au 1er décembre
Eurexpo, Lyon
https://www.japan-touch.com/lyon/

Le Marché de Noël japonais aura lieu pendant 4 jours du mercredi 4 au samedi 7 décembre à l’Espace Cinko dans le Passage Choiseul.
Merci de noter ces dates dans votre agenda !
Le détail sera annoncé prochainement.

____________________________________
Pour faire paraître des informations, merci de les envoyer à l’adresse :
jipangomailservice@gmail.com
掲載ご希望のイベント情報は上記アドレスにお送りください。

Association JIPANGO : 39 ateliers et rencontres à thème, du jeudi 13 au samedi 15 juin 2019

39 ateliers et rencontres à thème ;
art sumie, bien-être shiatsu, création, cuisine, culture, voyage,
par 14 spécialistes

Comme chaque année, en juin, l’association Jipango organise des ateliers et rencontres pour faire découvrir les expériences et savoir-faire de spécialistes dans des domaines variés de la culture japonaise.
Du jeudi 13 au samedi 15 juin 2019
A l’espace Cinko, Paris 2e. 

Retour de quatre créatrices
qui partagent leur passion de créer !

Atelier Kumihimo 150x150 creation chirimen fu kingyo 150x250
 creation noeud 150x196

Atsuko Takenaka, qui crée divers styles de tressages kumihimo pour obijime et des accessoires.
Kumihimo, art du tressage traditionnel par la technique à 3 fils ou plus se croisant alternativement en oblique. Cet art a une longue histoire et a été utilisé dans la pratique du bouddhisme, pour les armures des samouraïs, comme décoration des ustensiles de la cérémonie du thé, pour les ceintures de kimono…
Apprentissage des bases de la technique du tressage kumihimo et réalisation d’un bracelet avec des cordons de soie colorés. (Le disque de tressage sera prêté le temps de l’atelier.) La démonstration du Kumihimo sur Maru-dai (outil traditionnel en bois) vous sera présentée.
Jeudi 13, vendredi 14 et samedi 15 juin, de 10 h à 11 h 30. Participation : 29 € TTC. Inscription : jipangocreation@gmail.com

——————

Kaoru Diop, connue pour ses ravissantes poupées fabriquées en tissus de kimono.
Chirimen, tissu de crêpe, dont le tissage laisse de petites vagues en surface, originairement fabriqué en soie et utilisé pour les kimonos haut de gamme et les furoshiki. Les petits accessoires et poupées créés à partir du tissu chirimen restent populaires grâce à leur toucher et à l’ambiance qu’ils produisent.
Création d’un carillon à vent et d’un poisson rouge en tissu chirimen. Esprit fête foraine d’été japonais. Jeudi 13, vendredi 14 et samedi 15 juin, de 10 h à 11 h 30. Participation : 29 € TTC. Inscription : jipangocreation@gmail.com

——————

Kiriko, de la maison NOZAKY, créatrice de « nœuds-bijoux » inspirés de l’art traditionnel des nœuds.
L’art de nœuds musubi compte plusieurs styles, dont le shutala, qui orne le costume du moine bouddhiste afin d’y attacher des feuillets de sutra. Ce long nœud spectaculaire se compose de plusieurs nœuds différents, et notamment le kesa-musubi qui a une forme ronde avec un beau tressage plat.
Bracelet utilisant le style de nœud kesa-musubi.
Jeudi 13, vendredi 14 et samedi 15 juin, de 10 h à 11 h 30. Participation : 28 € TTC. Inscription : jipangocreation@gmail.com


creation tatamiberi
150x200

creation papier band
150x200creation furoshiki
150x200

Akiyo Kajiwara, de l’association Talachine, artiste textile et auteure du livre Sacs et rangements à la japonaise.

Les tatami-beri sont les bandes de tissu très résistant protégeant les bordures des tatamis. Les différents styles (couleurs, motifs) permettaient de distinguer les classes chez les nobles et les samouraïs. Aujourd’hui, les sacs et les accessoires fabriqués à partir de tatami-beri sont à la mode.
Petit sac en forme de omamori, porte-bonheur japonais à partir d’un tatami-beri avec plusieurs motifs au choix.
Vendredi 14 juin de 17 h 30 à 19 h et samedi 15 juin de 12 h 30 à 14 h. Participation : 26 € TTC. Inscription : jipangocreation@gmail.com

——————

Dans la ville de Fuji (préfecture de Shizuoka), des bandes de papier recyclé sont fabriquées à partir de matières de diverses provenances. À l’origine, le recyclage des briques alimentaires et des sacs en papier avait pour but premier de produire des emballages pour les denrées vendues en vrac.
Hashi-oki (porte-baguettes) en forme de poisson rouge avec des bandes de papier.
Vendredi 14 juin de 12 h 30 à 14 h 30 et samedi 15 juin de 15 h à 17 h.
Participation : 26 € TTC. Inscription : jipangocreation@gmail.com

——————

Le furoshiki (qui signifie « étalé au bain ») est un tissu carré que l’on utilisait à l’époque d’Edo pour emporter ses affaires aux bains publics. Les techniques de pliage et de nouage du tissu permettent de créer des sacs et emballages modulables et réutilisables.
Ecobags en furoshiki, qui permettent de réduire la consommation de sacs plastique. Apprentissage de plus de 10 modèles de sacs.
Vendredi 14 juin de 15 h à 16 h 30 et samedi 15 juin de 17 h 30 à 19 h. Participation : 27 € TTC. (une paire d’anses offerte). Inscription : jipangocreation@gmail.com


Ateliers et rencontres culinaires avec 5 spécialistes

cuisine miso felicie livre 150x100cuisine miso plat 150x100 cuisine shojin mari livre line 150x100cuisine shojin repas
150x230

MISO Félicie Toczé, auteure de 3 livres liés à la cuisine japonaise dont Japonismes, recettes végétales d’inspiration japonaise, produit son propre miso (aliment fermenté aux grandes qualités nutritionnelles) avec toutes sortes de graines, comme les pois chiches, les lentilles, les pois cassés. Elle présentera le miso, cet ingrédient essentiel à la cuisine japonaise et différentes variétés artisanales, et montrera comment l’incorporer au quotidien dans des recettes variées, de l’entrée au dessert.
Déjeuners-démonstrations autour du miso : Jeudi 13, vendredi 14 et samedi 15 juin de 12 h à 13 h 30. Participation : 33 € TTC.
Dîners-démonstrations autour du miso et présentation de la fabrication de miso aux lentilles corail : Jeudi 13 et vendredi 14 juin de 19 h 15 à 21 h 45. Participation : 44 € TTC.
Inscription : jipangocuisine@gmail.com

——————

SHOJIN-DON : Mari Fujii, spécialiste de la cuisine végétarienne shojin
des temples du bouddhisme zen. Avec son mari, qui était le moine en charge de la cuisine dans un temple, ils ont écrit de nombreux livres sur cette cuisine traditionnelle.
Mari s’en inspire toujours aujourd’hui et invente des recettes faciles à préparer et adaptées au rythme de la vie moderne. Son atelier portera sur le shojin-don, un mets équilibré, à base d’ingrédients de saison et servi dans un bol. Elle présentera également des idées d’aliments selon la saison et des informations nutritionnelles.
Déjeuner-rencontre-démonstration : Samedi 15 juin de 12 h à 13 h 30. Participation : 33 € TTC.
Dîner-rencontre-démonstration et conférence-projection : Samedi 15 juin de 19 h 15 à 21 h 45. Participation : 44 € TTC.
Inscription : jipangocuisine@gmail.com

——————

 cuisine vege sushi 150x190

cuisine sake 3photos cuisine wagashi 150x220

VEGE SUSHI : Sanae Sayama, chef à domicile à Paris,
partage sa passion et son expérience de la cuisine japonaises, ainsi que de l’art traditionnel de la cérémonie du thé et de l’ikebana. Outre la cuisine populaire et quotidienne, elle propose des repas créatifs et des mets accompagnés de saké, au gré des demandes de ses clients. Son atelier sera dédié à la préparation de sushis de styles variés en version végétarienne. Jeudi 13, vendredi 14 juin de 12 h à 13 h 30. Participation : 30 € TTC.  Inscription : jipangocuisine@gmail.com

——————
La magie du kôji dans le miso et le saké : Hervé Durand
de la Kura de Bourgogne (kura signifie « fabrique », en japonais) produit aujourd’hui non seulement du saké, mais aussi de la bière, du miso, des koji, à partir de recettes japonaises authentiques, avec des techniques de fermentation bourguignonnes et des matières premières locales, bio autant que possible. Il dévoilera la magie dukoji, essentiel à la production du miso et du saké. Une dégustation de miso, de kôji et de saké sera offerte.
Jeudi 13 juin de 14 h 30 à 16 h. Participation gratuite selon les places disponibles. Inscription : jipangocuisine@gmail.com

————–
WAGASHI : La chocolatière et pâtissière Mayu possède un vaste répertoire

de macarons aux parfums originaux, de bonbons en chocolat aux saveurs japonaises, de gâteaux traditionnels au azuki (haricot rouge)… Le thème de son atelier sera le mochi (boulette de riz gluant), spécialité du Nouvel An et base de nombreux gâteaux. Elle enseignera la préparation du mochi en 2 styles : le daifuku fraise et haricot rouge et le dango dumpling aux 3 saveurs (kinako, sésame, sauce de soja).
Jeudi 13 juin de 14 h 30 à 16 h. Vendredi 14 juin de 14 h 30 à 16 h et de 17 h à 18 h 30. Samedi 15 juin de 14 h 30 à 16 h et de 17 h à 18 h 30. Participation : 30 € TTC. Inscription : jipangocuisine@gmail.com


CULTURE et BIEN-ÊTRE

culture kake joc 21 150x90culture kake joc 18 160x80 culutre sumie 150x100 culture haiku livre sen  bien etre shiatsu livre n1

Le marouflage japonais ura-uchi et les kakejiku
Qu’est-ce qu’un Hyôgu-shi ?  C’est l’artisan d’art spécialisé dans les techniques de marouflage, de montage et de restauration/conservation des peintures en rouleau, des paravents, des estampes Ukiyo-e et de tout objet en papier. Depuis 1995, Jocelyne Derudder se forme au Japon et poursuit sa recherches les techniques de montage et la restauration / conservation de ces œuvres singulières.
Elle vous présentera les particularités de ce travail. En première partie: les techniques de marouflage par une démonstration in-situ. En deuxième partie : les kakejiku, l’art du montage, l’évolution des styles dans l’espace et le temps.
Jeudi 13 juin de 16 h à 18 h. Participation : 25 € TTC. Inscription : jipangoculture@gmail.com

——————

Initiation au sumi-e, peinture à l’encre
Conférence-démonstration et cours d’initiation au sumie. Atelier animé par Liliane Borodine, qui pratique la peinture traditionnelle asiatique depuis plus de trente ans et a créé l’association Asiart en 1992, pour promouvoir les arts traditionnels asiatiques, les peintures monochrome et couleur, la calligraphie chinoise…
Jeudi 14 juin de 14 h à 16 h ou de 17 h à 19 h. Participation : 30 € TTC. (matériel inclus, un pinceau offert). Inscription : jipangoculture@gmail.com

—————–

Atelier « Haïku et tanka : écrire autour du poème court japonais »
Brièveté de la forme, évocation des saisons, images poétiques fulgurantes : au-delà de ces aspects classiques, le haïku permet de s’exprimer avec humour ou gravité sur les sujets de la vie quotidienne, les petits et les grands sentiments, le passage du temps…
Initiation à l’écriture de poèmes courts avec les premiers maîtres (Bashô, Buson, Issa, Ryôkan), mais aussi avec des haïkistes de l’ère Meiji (Sôseki, Shiki) et contemporains. Puis appréhension de l’univers du tanka à travers l’œuvre d’Ishikawa Takuboku (1885-1912), surnommé « le Rimbaud japonais ».
Cet atelier est proposé par Aurélie Le Floch, éditrice pour plusieurs maisons d’édition et auteure d’un récit autobiographique (Pour te voir cinq minutes encore, ateliers Henry Dougier, février 2019).
Vendredi 14 juin de 1 6h 30 à 18 h 30, samedi 15 juin de 15 h à 17 h. Participation : 24 € TTC. Inscription : jipangoculture@gmail.com

——————

BIEN-ÊTRE SHIATSU assis (sur chaise)
Le shiatsu assis réduit les tensions des lignes vertébrales pour corriger la déviation de la colonne et du pelvis, ce qui facilite le fonctionnement harmonieux du système nerveux et des hormones et améliore la circulation du sang et de la lymphe. Ainsi sont soignés la plupart des problèmes corporels. De plus, la force vitale de l’organisme est activée, ce qui permet de prévenir les maladies.
Par Kikuno Iwaoka, praticienne shiatsu de la FFST (Fédération française de shiatsu traditionnel), assistante de Hiroshi Iwaoka au stage Shiatsu myo-énergétique depuis 2002.
Vendredi 14 juin de 17 h 30 à 19 h, samedi 15 juin de 15 h à 16 h 30. Participation : 28 € TTC. Inscription : jipangoculture@gmail.com


RENCONTRES À THÈME

din ren jocelyne 150x224
rencontre jardin 2
 rencontre jardin 1

La vie et les enseignements dans un temple Sôtô Zen au Japon.
Par Jocelyne Derudder, disciple de Hirano Katsufumi Rôshi, maître Zen qui a officié pendant plus de 20 ans au temple d’Eihei-ji, siège de l’école Sôtô au Japon, fondé par Dôgen Zenji (1200-1253). Jocelyne suis l’enseignement de ce maître au Japon depuis 27 ans, et l’invite tous les ans à Paris pour animer une sesshin afin de perpétuer ce précieux enseignement.
Elle vous présentera son livre : une compilation de l’ensemble de ces enseignements donnés à Paris depuis une douzaine d’années. Ensuite elle présentera l’utilisation de Oryôki et une vidéo montrant l’art culinaire des Temples zen.
Jeudi 13 juin de 19 h 15 à 21 h 45. Participation : 35 € TTC (incluant un repas zen : porridge okayu, umeboshi, tsukemono, soupe). Inscription : jipangoculture@gmail.com

——————

Jardins japonais
Conférence-projection sur les différents styles de jardins selon les religions, les commanditaires, les époques : paysages secs, jardins de mousse, bosquets de bambous, jardins de promenade avec lacs…
Par Bernard Jeannel, architecte D.P.L.G. et paysagiste, et auteur des livres Jardins japonais en France et Le Ginkgo. Passionné par les jardins japonais, il s’est rendu au Japon plus de 50 fois et il a visité les 200 plus beaux jardins du Japon. Il organise et accompagne des voyages découvertes au Japon.
Vendredi 14 juin de 19 h 15 à 21 h 45. Participation : 38 € TTC. (incluant le dîner « vege-sushis ») Inscription : jipangoculture@gmail.com


DÉCOUVERTE – RENCONTRE – APPRENTISSAGE
SALON IDÉES JAPON サロン・イデ・ジャポン
Expo-vente de style japonais
avec plus de 30 créateurs et spécialistes
& Coin « Brocante » japonaise
Jeudi 13, vendredi 14 et samedi 15 juin 2019

Expo-vente (rez-de-chaussée) : 11h30 – 19h30. Entrée libre.
Espace Cinko : 12 – 18 passage Choiseul, Paris 2e

Institut français de recherche sur le Japon (UMIFRE 19) à la Maison franco-japonaise – PROGRAMME DÉCEMBRE 2018 – JANVIER 2019

Maison Franco-Japonaise de Tokyo
L’Institut français de recherche sur le Japon (UMIFRE 19) à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter aux manifestations qui auront lieu en décembre 2018 et en janvier 2019.
L’inscription aux événements en janvier sera ouverte le 3 décembre 2018 à 11h.

DÉCEMBRE 2018
Samedi 1er décembre / 17h-19h / salle 601 / en français sans traduction
Séminaire de recherche / Grandeur de Serge Daney, ou pourquoi il reste le meilleur critique de cinéma
[Conférencier] Emmanuel BURDEAU (Mediapart)
[Modérateur] Mathieu CAPEL (UMIFRE 19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/01/2018-12-01_serge_daney/

Vendredi 7 décembre / 18h30-20h / auditorium / en japonais sans traduction
À l’occasion du colloque international « Voix, gestes et musique : la séance cinématographique en France et au Japon au temps du muet »/ Projection de Rêves de cinéma, rêves de Tokyo (de Yoshida Kijû, 1995, 52 min, en japonais sans sous-titrage)
* Présentation et entretien avec le réalisateur Yoshida Kijû après la projection
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/07/2018-12-07/

Samedi 8 décembre / 13h-17h20 (colloque) 18h-19h30 (projection) / auditorium
13h-17h20 / Colloque international / avec traduction simultanée / Voix, gestes et musique : la séance cinématographique en France et au Japon au temps du muet
18h-19h30 / Projection / sans sous-titrage ni traduction / projection de films muets des années 1914-1917
* Reconstitution, pour la première fois au Japon, d’une séance de cinéma en France dans les années 1910 avec les boniments et musicien
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/08/2018-12-08_colloque_cinema_mue/
* Programme détaillé  des 7 et 8 décembre (PDF)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/MFJ%20def2.pdf

Lundi 10 décembre / 18h30-20h / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / Passé et avenir de l’utopie chez François Furet
[Conférencier]  Christophe PROCHASSON (EHESS)
[Modérateur] MIURA Nobutaka (Fondation MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/10/moderateur_miura_nobutaka_fond/

Mercredi 12 décembre / 9h30-18h / auditorium et galerie / en français sans traduction
Colloque / JFR 2018 : Journée francophone de la recherche
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/12/20181130_jfr/
* Détail et inscription : https://sites.google.com/site/sciencescopejfr2018/

Jeudi 13 décembre / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Table ronde / Setsuwa et exempla : la narration religieuse médiévale au Japon et en France – Table ronde en mémoire de Bernard Frank
[Intervenants] ABE Yasurô (univ. de Nagoya), Jacques BERLIOZ (CNRS), CHIKAMOTO Kensuke (univ. de Nagoya)
[Modérateur] Jean-Noël ROBERT (Collège de France)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/13/2018-12-13_setsuwa/

Mercredi 19 décembre / 18h30-20h / salle 601 / en français sans traduction
Conférence / Léonard Tsuguharu Foujita, un peintre franco-japonais ?
[Conférencière] Anne LE DIBERDER (Maison-atelier de Foujita, Villiers-le-Bâcle)
[Modérateur] Matthieu SÉGUÉLA (LFIT, UMIFRE19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/19/2018-12-19_foujita/
* Inscription : sejt.contact@gmail.com

Jeudi 20 décembre / 18h30-20h30 / salle 601 / en français sans traduction
Table ronde dans le cadre de la Journée du japonisme du LFIT / Japonismes hors frontières : Irlande, Autriche-Hongrie, Amérique
[Intervenants] Viviane LE BERRE (LFIT), Isabelle DERRIENNIC (LFIT), Gilles MASTALSKI (LFIT, Society for the Study of Japonisme)
[Modératrice] Cécile SAKAI (UMIFRE19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/20/2018-12-20_lfit/

Samedi 22 décembnre / 16h-18h / salle 601 / en japonais sans traduction
Conférence / Quelle histoire littéraire au XXIe siècle ? Ce que nous disent les traductions entre France et Japon
[Conférencière] Cécile SAKAI (UMIFRE 19-MFJ)
[Modérateur] YASUE Akio (SFJBD)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/22/2018-12-22_traduction_21e_siec/

JANVIER 2019
* L’inscription aux événements en janvier sera ouverte le 3 décembre à 11h

Vendredi 18 janvier / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction consécutive
Conférence du lauréat du prix Shibusawa-Claudel, 35e édition/ Les Aïnous aujourd’hui : reconstruction identitaire et socioculturelle de l’autochtonie
[Conférencier] Lucien-Laurent CLERCQ (univ. de Hokkaidô)
[Modérateur] Jean-Pascal BASSINO (UMIFRE 19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/01/18/2019-01-18/
Vendredi 25 janvier / 12h30-14h / salle 601 / en anglais sans traduction
Lunch Seminar on Japanese Economy and Society / Demographic Aging and Fiscal Sustainability in Japan : What to Tackle? Social Security Reform and Macroeconomic Projection
[Speaker] KITAO Sagiri (University of Tokyo)
[Moderator] Jean-Pascal BASSINO (UMIFRE 19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/01/25/2019-1-25_ls_kitao/

L’accès aux manifestations décrites ci-dessus est libre et gratuit (sauf mention contraire), dans la limite des places disponibles. Merci de vous inscrire depuis la page Agenda de notre site web.
Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise
3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo 150-0013
Accès : https://www.mfj.gr.jp/acces/

Publication de « Pèlerinage à Kashima, l’Île-aux-Daims » du poète Bashô

La traduction de Kashima MôdePèlerinage à Kashima, l’Île-aux-Daims – du poète Bashô vient d’être publiée aux éditions William Blake & CO. EDIT.

L’ouvrage est signé Alain Walter, japonologue et comparatiste littéraire, auteur de plusieurs livres sur le Japon classique que nous mentionnons en bas de page.

Présentation de l’ouvrage sur la quatrième de couverture.

Depuis son dernier périple accompli deux ans auparavant, Bashô (1644-1694) n’avait pas repris la route et vivait paisiblement dans son Ermitage-au-Bananier, sur les bords de la rivière Sumida, à Edo (actuel Tôkyô), se consacrant à l’écriture, à la lecture et à l’enseignement du haikai ou poésie enchaînée. Soudain, au milieu de l’automne 1687, l’envie le prit d’aller voir la pleine lune au sanctuaire de Kashima, l’Île aux Daims. Il partit donc sur ses « jambes grêles », avec deux amis. L’un était un samouraï sans patron, l’autre un moine qui trimbalait sur son dos une statue du Bouddha. Mais voilà que le ciel se brouilla. Allaient-ils pouvoir contempler la lune ?

De cette excursion (environ 90 km), tantôt à pied, tantôt en bateau au fil de l’eau, à travers la lande dont les buissons de lespédèzes se couvraient de fleurs mauves, où s’agitaient les hampes des graminées, par les rizières que l’on commençait à moissonner, il ramena cette charmante et brève relation, suite de notations que l’on pourrait comparer à un album de croquis et de lavis. On y retrouve l’humour et l’humanisme du poète, sa vive sensibilité à la nature, sa communion avec les écrivains du passé, son élévation mystique. Comme toujours, il procède par allusions, citations que nous avons explicitées et commentées dans nos gloses.

Année de publication : 2018
Nombre de pages : 80
Prix : 24 €

ISBN : 978-2-84103-224-2
EAN : 9782841032242

Autres ouvrages du même auteur
Érotique du Japon classique, éd.Gallimard, Bibliothèque des Idées, 1994.
L’Extrême Chemin, roman historique (Japon, XVIIe siècle), éd. Philippe Picquier, 1998.
La Chine de l’œil, proses de voyage, éd. Fédérop, 2003.
Bashô, Oku nohoso-michi / L’Étroit Chemin du fond, introduction, traduction, notes et commentaires, éd. William Blake & CO., 2007
Bashô, Nozarashi kikô / Mes Os blancs sur la lande. Notes de voyage suivi de Bashô wo utsusu kotoba / À propos de la transplantation du bananier, introduction, traduction, notes et commentaires, éd. William Blake & CO., 2014.