La MFJ recute un·e chargé·e de mission (chercheur·e) à la Maison franco-japonaise à Tokyo

Offre de poste à la Maison franco-japonaise à Tokyo :

L’UMIFRE Maison Franco-Japonaise (MFJ) recrute un·e chargé·e de mission (chercheur·e) à Tokyo.

Date limite de candidature : 5 mars 2024

➤ Pour plus d’informations et candidater
https://emplois.diplomatie.gouv.fr/nos-offres/7f6562cb-5c4b-4aa6-b0dc-bb6f991de85e

« Semaine du Japon » à Dijon, du 16 au 22 octobre 2023

10 000 km séparent la métropole de Dijon du Japon, et pourtant, nombreux sont les projets, initiatives associatives, scientifiques ou encore les échanges économiques témoignant des liens étroits entretenus par les acteurs
de la métropole avec le pays du soleil levant.

C’est avec une grande joie que je vous invite à participer à la première édition de la « Semaine du Japon »
à Dijon, du 16 au 22 octobre, grâce à la mobilisation des acteurs culturels, universitaires, sportifs, scientifiques ou encore gastronomiques.

Plusieurs projets majeurs sont au cœur de ce programme, auxquels se sont associés un grand nombre d’activités et d’événements coordonnés par des acteurs de la métropole, dans un large éventail de domaines.

L’inauguration de l’exposition « À portée d’Asie » au musée des Beaux-Arts de Dijon est un point d’orgue de la « Semaine du Japon » mais aussi l’inauguration de la rénovation du Jardin japonais, le lancement du premier salon du bonsaï, la mise en place d’un village dédié aux saveurs du Japon et de la région de Kyūshū au sein de la Cité internationale de la gastronomie et du vin, une rencontre scientifique et économique sur la fermentation des aliments, des expositions et des conférences, des démonstrations d’arts martiaux…
Les passionnés du Japon comme les curieux vont trouver amplement de quoi se cultiver, déguster, découvrir, s’amuser…

Les relations importantes de nombreuses organisations dijonnaises avec le Japon m’ont convaincu de la nécessité d’accompagner et dynamiser ces relations notamment avec le lancement d’un partenariat avec le département de Kumamoto
(Île de Kyūshū) dont les caractéristiques rejoignent largement celles de Dijon et de la Bourgogne. La délégation de Kumamoto sera accompagnée de la mascotte la plus célèbre du Japon, Kumamon, qui nous amusera de ses espiègleries et fera découvrir Dijon aux Japonais.

Ce programme résulte également d’un partenariat avec l’Ambassade du Japon en France, qui nous fait l’honneur de parrainer cet évènement, en présence de S. E., l’ambassadeur du Japon.
Vive l’amitié et la coopération franco-japonaise !
Vive le partenariat Dijon-Kumamoto !

François REBSAMEN
Maire de Dijon
Président de Dijon métropole
Ancien ministre

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Message de S. E. Makita SHIMOKAWA, Ambassadeur du Japon en France,

Cette année, Dijon accueille pour la première fois une « Semaine du Japon » tournée vers le département de Kumamoto avec qui elle entretient des liens durables. Je suis très heureux que la culture japonaise soit mise à l’honneur dans cette ville incontournable du patrimoine et de la gastronomie. Tout d’abord, je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à François Rebsamen, président de Dijon métropole et maire de Dijon, ainsi qu’à toutes les personnes et organismes ayant contribué à l’organisation de ce bel événement.

Je me réjouis de la présence à cette occasion d’une délégation venue spécialement de Kumamoto. Les deux collectivités territoriales cultivent des intérêts mutuels dans des domaines variés : culture, tourisme, ou encore, enseignement supérieur.
Sans oublier les arts de la table et l’agro-alimentaire avec plus de dix ans d’échanges entre Kyūshū Bio Cluster Conference et le pôle de compétitivité Vitagora.

La « Semaine du Japon » sera d’ailleurs l’opportunité de découvrir les produits du terroir de Kumamoto à la Cité internationale de la gastronomie et du vin.
De nombreuses institutions japonaises, telles que le Centre japonais des collectivités locales (CLAIR PARIS), l’Organisation japonaise du commerce extérieur (JETRO) et l’Office national du tourisme japonais (JNTO), ont également participé à l’élaboration du programme. J’espère que ces festivités permettront aux Dijonnais d’approfondir leur connaissance de la culture nippone grâce au vaste éventail d’activités proposées et qu’elles contribueront ainsi au développement des liens
d’amitié entre le Japon et la France.

PROGRAMME COMPLET au format pdf à télécharger avec le lien ci-dessous.
https://wetransfer.com/downloads/ff43560e1162248ab941ba1c49f75dab20230929015454/c2941f

Message à la communauté française de l’Ambassadeur de France au Japon – 30 juillet 2020

Madame, Monsieur,

Depuis le 22 juillet dernier, les autorités japonaises ont annoncé une levée progressive de certaines restrictions aux frontières. Il me semble utile, en conséquence, de vous informer de ce qui est prévu.

1/ A compter du 5 août 2020, les autorités japonaises autoriseront, sous conditions, le retour des résidents étrangers bloqués hors du Japon du fait de l’interdiction d’entrée qui vise désormais 146 Etats, dont la France. En ce qui concerne notre pays, seront concernés tous les résidents français ayant quitté le Japon avant le 26 mars 2020, date de la décision d’inscription de notre pays dans la liste de ceux soumis à interdiction d’entrée.

2/ Dans cette perspective, plusieurs conditions devront être satisfaites :
– être titulaire d’une carte de résident (« zairyu card ») et d’une autorisation de retour valide (« re-entry permit », agrafé dans le passeport à chaque fois que vous quittez temporairement le Japon) ;

– obtenir préalablement une attestation délivrée par une ambassade ou un consulat japonais. A l’ambassade du Japon à Paris, les demandes devront être présentées en personne du lundi au vendredi de 09h30 à 12h30 sans rendez-vous. Le formulaire de l’attestation « application form for letter of confirmation of submitting required documentation fo re-entry into Japan » peut être téléchargé sur le site de l’ambassade du Japon à Paris à l’adresse suivante : https://www.fr.emb-japan.go.jp/itpr_fr/retourresidents.html. Des informations sont également disponibles sur les documents à joindre avec la demande ;

– présenter, à l’embarquement du vol vers le Japon, un certificat de test PCR négatif effectué au plus 72 heures avant le départ. Le modèle de certificat est également téléchargeable sur le site de l’ambassade du Japon à Paris : https://www.fr.emb-japan.go.jp/itpr_fr/retourresidents.html.

3/ Pour mémoire, les résidents étrangers relevant de statuts spécifiques (« permanent resident », « spouse or child of Japanese national », « spouse or child of permanent resident », « long term resident ») avaient déjà la possibilité de revenir au Japon, s’ils en étaient partis avant le 3 avril 2020, date d’entrée en vigueur de l’interdiction d’entrée visant la France. Jusqu’au 31 août, le retour est toujours possible, sans formalité additionnelle. En revanche, à partir du 1er septembre, il faudra satisfaire aux trois conditions figurant au point 2/ de ce message.

4/ En revanche, les résidents étrangers, y compris français, qui auraient quitté le Japon après le 26 mars ou le 3 avril, en fonction de leur statut, ne sont pas éligibles à cette mesure d’allègement des restrictions aux frontières. De même, tout départ actuellement se traduira par une impossibilité de revenir au Japon dans un avenir prévisible.

Pour ceux d’entre vous, qui devez aller en France pour des raisons humanitaires impératives, l’ambassade de France à Tokyo se tient à votre disposition pour présenter aux autorités japonaises des demandes de dérogation. Je vous renvoie, à cet égard, à mon précédent message.

5/ Enfin, avec nos partenaires de l’Union européenne et du G7, nous restons mobilisés pour obtenir que tous les résidents étrangers au Japon soient traités comme les citoyens japonais et puissent se déplacer à l’étranger, en tant que de besoin.

Laurent Pic

Ambassadeur de France au Japon

DÉMARCHE DE VOS TROIS CONSEILLERS DES FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER ÉLUS POUR LE JAPON POUR LA RÉOUVERTURE DES FRONTIÈRES AUX RÉSIDENTS

Chers Français du Japon,
Madame, Monsieur,

Vos 3 Conseillers des Français de l’Étranger élus pour le Japon ont entrepris une démarche auprès de l’ensemble des parlementaires japonais (députés et sénateurs des Chambres Basse et Haute) et des Ministres du Cabinet du Premier Ministre Shinzô ABE concernés pour les interroger sur la réciprocité et les inciter une réouverture des frontières aux résidents français et des autres pays de l’espace Schengen.

La lettre en japonais et en anglais ci-jointe a été imprimée et distribuée physiquement aux 713 parlementaires de la Diète japonaise le 8 juillet 2020, en personne ou à leurs attachés parlementaires dans les bureaux de la Diète à Kasumigaseki. (traduction en français ci-dessous)

Alors que la France a inclus le Japon dans la liste des pays dont les ressortissants peuvent entrer librement en France, le Japon s’obstine à ne pas ouvrir ses frontières aux Français résidents au Japon.
Nous pouvons sortir du territoire japonais mais nous ne pouvons pas y revenir, alors que nous avons élu domicile au Japon, y travaillons, y vivons avec nos familles, y payons nos impôts.
Dans le même temps, tout citoyen japonais vivant dans l’espace Schengen avec un titre de résidence régulier y est traité comme un citoyen européen à part entière depuis le début de la crise.

Nous interrogeons donc Parlementaires et Ministres :

Où est la réciprocité ?
Quelles mesures concrètes comptez-vous prendre ?

Nous demeurons à votre écoute et à votre disposition.

Les 3 Conseillers des Français de l’étranger élus pour le Japon

Evelyne INUZUKA
François ROUSSEL
Thierry CONSIGNY

Courriel : Les3Conseillersconsulaires.jp@gmail.com
Facebook : Les3Conseillersconsulaires.jp

NOTE SUR LE MANDAT DE VOS REPRÉSENTANTS
Compte tenu de la situation sanitaire à l’échelle mondiale, le Parlement français a définitivement adopté la loi qui reporte les élections des conseillers consulaires, désormais appelés Conseillers des Français de l’étranger. Ces élections se dérouleront en mai 2021.
Nous sommes honorés de continuer à vous servir jusqu’en mai prochain. Pour des raisons de commodité notre adresse mail et notre page Facebook communes restent inchangées.

TRADUCTION DE LA LETTRE EN FRANÇAIS

Depuis plusieurs mois, les résidents français au Japon ainsi que les résidents au Japon des pays européens, y compris les résidents permanents et les conjoints de Japonais, sont confrontés aux conséquences des restrictions imposées par les autorités japonaises à l’entrée du Japon dans le contexte de la pandémie de Covid-19, « Entry Ban».

Ces restrictions, et notamment l’interdiction d’entrée qui empêche les résidents français de rentrer ou par conséquent de quitter le Japon sans prendre le risque de ne pas pouvoir y retourner dans un avenir prévisible sont très pénalisantes.
Elles conduisent à des situations humaines douloureuses, à la séparation des familles, à l’impossibilité de reprendre le travail, à porter assistance à des proches dans le besoin en France, ou à effectuer des déplacements professionnels indispensables. Les hommes d’affaires européens ne peuvent pas se rendre en Europe pour rencontrer leurs clients ou partenaires commerciaux, alors que les ressortissants japonais peuvent en revanche revenir au Japon après un voyage d’affaires en Europe.

Cette situation devient de plus en plus problématique.

Certaines entreprises européennes ont également établi leur « hub » Asie au Japon et leurs cadres européens ne peuvent pas voyager hors du Japon sans l’inconvénient de ne pas pouvoir y revenir. Ces sociétés pourraient commencer à penser à déplacer le siège social du Japon vers d’autres pays.

Les ambassadeurs au Japon des pays de l’Union Européenne ont pris toute la mesure du désavantage de la situation pour notre communauté et ont agi pour obtenir plus de flexibilité des autorités japonaises et exiger l’application du principe de réciprocité, puisque tous les pays de la zone Schengen traitent les résidents japonais comme leurs propres citoyens pour leur retour en Europe. De plus, depuis le 1er juillet 2020, tous les citoyens japonais peuvent voyager librement dans l’espace Schengen.

À ce stade, les tractations répétées à tous les niveaux ont permis d’obtenir du Japon de bien vouloir examiner au cas par cas des situations à dimension humanitaire, selon une définition stricte. Cependant, cette approche laborieuse ne suffit pas et doit ouvrir la voie à une solution plus durable qui réponde aux attentes des résidents français au Japon et notamment pour les résidents permanents et les conjoints de japonais.

Les pays européens ont autorisé à la fois les citoyens européens et non européens résidant dans l’un des pays de l’UE à y retourner. En conséquence, les résidents permanents et tous les résidents de longue durée devraient être autorisés à entrer au Japon.

Nous ne mettons pas en exergue la libre entrée des touristes au Japon, de tourisme international, mais l’interdiction actuellement en vigueur de l’entrée au Japon de ressortissants étrangers qui y ont une résidence permanente, une famille et une base de travail.

Cette situation est préjudiciable aux intérêts à long terme du Japon.

En notre qualité de représentants élus de la communauté française du Japon (« Conseillers des Français de l’étranger »), nous espérons qu’une solution satisfaisante sera trouvée en respectant la réciprocité pour tous les résidents français au Japon.

Respectueusement vôtre

Les 3 conseillers des Français de l’Étranger au Japon
Evelyne Inuzuka
Thierry Consigny
François Roussel

LETTRE TRANSMISE EN JAPONAIS

衆参国会議員各位、法務省、外務省の皆様

永住者、日本人配偶者等を持つフランス人等の再入国許可要望

令和 2 年 7 月 1 日現在、法務省出入国在留管理庁出入国管理部審判課では永住 者、日本人の配偶者等が再入国許可によって出国した場合でも、原則として再上 陸拒否の対象としています。
https://www.moj.go.jp/content/001318288.pdf

他方、ヨーロッパ連合(EU)とシェンゲン圏への日本人の入境は 3 月 17 日から 閉鎖されていましたが(7 月 1 日に緩和)、フランスでは以下の場合には日本人 を含む外国人の入国を許可しています。
• フランス人の配偶者
• フランスまたはヨーロッパの滞在許可証を有する外国人で、自宅に戻る者
• その他
https://jp.ambafrance.org/article15558

この結果として、緊急を要する家庭やビジネスの事情でフランスに出国すると、 日本人は帰国できるが、フランス人は帰国できません。日本国内に自宅やビジネ スの中心があっても、ひとたび日本を離れるとフランス人は帰国できないのが現 状なのです。その反対に、フランスに永住する日本人、フランス人を配偶者に持つフランス在住日本人にはそのような問題はありません。

こうした事態を受け、欧州連合(EU)各国大使は、相互主義の原則の適用を日本政 府に求め、日本に自宅を持つ者、そして日本人の配偶者等に対する日本への再入 国許可を政府に要請しています。こうした入国管理は、新型コロナウィルス対策 として感染者の多い国/地域からの入国制限、感染者、感染経路の特定、隔離と して EU 諸国でも行われていますが、国籍自体が判断基準とはされていません。

私ども三名の在外フランス人選挙区日本代表は、このような入国管理制度の齟齬 を日本政府が一日も早く是正し、相互主義に基づいて、永住者、日本人配偶者等 に対する再入国を許可されることをここに要望致します。

2020 年 7 月 7 日

在外フランス人選挙区日本代表
犬塚エブリーヌ
ティエリー・コンシニー
フランソワ・ルーセル
代表団連絡先: les3conseillersconsulaires.jp@gmail.com

Conseillers des Français de l’Etranger

LETTRE TRANSMISE EN ANGLAIS

Dear Members of the House of Representatives and Members of House of Councillors,
Dear Minister of Justice and Minister of Foreign Affairs,

For several months, French residents in Japan as well as residents in Japan of other European countries, including permanent residents and spouses of Japanese nationals, have been confronted with the consequences of the restrictions imposed by the Japanese authorities at the entry points of Japan in the context of the Covid-19 pandemic, « Entry ban. »

These restrictions, and in particular the entry ban which prevents French residents returning to (and consequently leaving Japan without taking the risk of not being able to return to their residence in Japan) are very practically penalizing. They lead to painful human situations including but not limited to the separation of families, the inability to return to work, inability to provide assistance to loved ones in need in France, and to make essential business trips outside of Japan.

European businesspeople resident in Japan cannot travel to Europe to meet their customers or business partners, while in contrast Japanese nationals remain eligible to return to Japan after a business trip to Europe. This situation becomes more and more problematic. Some European companies have also established their Asian hub in Japan and their European executives cannot travel out of Japan without the difficulties of not being able to reenter unlike their Japanese colleagues. These companies may consider changing their Asian headquarters from Japan to other countries if this continues.

All the Ambassadors of the European Union have taken full measure of the disadvantage of the situation for the European community in Japan and have acted to obtain more flexibility from the Japanese authorities and to demand the application of the principle of reciprocity, since all Schengen countries treat Japanese residents as their own citizens for entry to their countries. Furthermore, since July 1, 2020, all Japanese citizens can travel freely to the Schengen zone.

At this stage the repeated approaches at all levels have resulted in Japan being available to examine on a case-by-case basis, situations with humanitarian dimensions, according to a very strict and limited definition. However, this laborious case-by-case approach is not sufficient and the authorities must open the way to a more lasting solution that meets the expectations of French residents in Japan – in particular starting with permanent residents and the spouses of Japanese nationals. European countries have allowed both EU and non-EU citizens who are long-term residents in one of the EU country to return there, and consistent with these all-permanent and long-term residents of Japan should be allowed to re-enter Japan. (This matter is not about international tourism but rather that the prohibition currently in place on the reentry into Japan of foreign nationals who have a permanent residence, family and work base in Japan is highly detrimental to Japan’s long term interests.)

In our capacity of the three elected representatives of the French residents in Japan (Conseillers des Français de l’Etranger), we hope that a satisfactory solution can be found respecting reciprocity for all French residents in Japan.

Respectfully yours,

Les 3 Conseillers des Français de l’Etranger au Japon

les3conseillersconsulaires.jp@gmail.com

Evelyne Inuzuka
Thierry Consigny
François Roussel
Tokyo, July 7th, 2020

Message de l’Ambassadeur de France et du Consul Général de Kyoto

Madame, Monsieur,

Les autorités japonaises ont décidé, le 21 mai 2020, de lever l’état d’urgence dans trois préfectures de la région du Kansaï : Osaka, Kyoto et Hyogo. Le Premier ministre, Shinzo Abe, a, par ailleurs, annoncé que la situation sanitaire dans les autres préfectures encore concernées par l’état d’urgence, Tokyo, Kanagawa, Saitama, Chiba et Hokkaido, serait réexaminée, le 25 mai, en vue d’une possible levée de ce dispositif au début de la semaine prochaine.

Ces décisions, qui témoignent de la régression de la pandémie de Covid-19 dans tout le Japon, s’accompagnent d’un appel renouvelé à la prudence. La pandémie n’est pas terminée. Le respect des gestes barrière, la distanciation sociale et la non fréquentation des lieux clos, mal ventilés et bondés doivent rester de mise. A nouveau, vous êtes incités à vous conformer aux consignes des autorités, y compris à éviter les déplacements non essentiels entre préfectures. Il en va de votre sécurité.

Avec la fin de l’état d’urgence, dont la perspective est désormais envisagée pour tout le territoire japonais, l’ambassade de France prépare la réouverture progressive au public de sa section consulaire à Tokyo qui devrait pouvoir accueillir bientôt nos compatriotes sur rendez-vous. Des précisions sur la nature des démarches possibles, comme sur le calendrier et les modalités de cet accueil, destinées à assurer les meilleures conditions de sécurité pour les usagers et les personnels, seront diffusées très rapidement.

De même, nos établissements scolaires, le Lycée français international de Tokyo et le Lycée français international de Kyoto, devraient être en mesure de rouvrir leurs portes aux élèves, au début du mois prochain, également selon des modalités conformes aux recommandations sanitaires et pédagogiques données par les autorités éducatives au Japon et en France. Une concertation aura prochainement lieu avec les enseignants et les représentants des parents d’élèves, dans le cadre des instances prévues à cet effet, pour préparer cette étape attendue par notre communauté.

Avec mon collègue, Consul général de France à Kyoto, nous aurons très vite l’occasion de revenir vers vous sur tous ces sujets. En attendant, nous restons à votre entière disposition.

Laurent Pic, Ambassadeur de France au Japon, et Jules Irrmann, Consul général de France à Kyoto

Mise à jour de vos informations sur la liste consulaire

Vos informations d’inscription, de renouvellement ou de modification sur la liste consulaire peuvent être réalisées en ligne sur votre compte https://www.service-public.fr/compte/documents du site https://www.service-public.fr/ .

Grève à l’Institut Français de Tokyo le samedi 27 février 2016

Devant l’obstination de la direction qui n’a rien voulu entendre, et qui trouve que passer à des contrats de 6 mois en lieu et place des contrats annuels actuels ne consiste pas en une dégradation des conditions de travail – quelle ironie quand on pense que la direction de l’IFJ est constituée en grande partie de fonctionnaires de l’Etat avec sécurité de l’emploi -, les membres du SEI de l’Institut Français de Tokyo ont fait grève aujourd’hui 27 février 2016. C’était une première depuis 25 ans à l’Institut de Tokyo. Ce n’est pourtant pas un cas isolé dans le monde en ce qui concerne l’Institut Français où la régression sociale semble être le mot d’ordre en attendant une nouvelle direction. Les étudiants ont compris le sens de la grève, et beaucoup ont soutenu le mouvement en montrant leur maîtrise du français en lançant des « bonne grève ! »

Les employés de l’Institut, toujours ouverts à des négociations avec la direction, refusent que le préalable à toute discussion soit le passage d’un contrat annuel à un contrat de 6 mois, simplement pour satisfaire les caprices de la direction qui cherche par là à contourner la loi japonaise sur les 5 ans qui rentrera en vigueur en 2018.

Ce n’est pas non plus la première fois que l’Institut se retrouve en délicatesse avec la loi japonaise, puisqu’il s’est déjà vu infliger un relèvement fiscal massif, dont la note sera bien sûr payée par les salariés locaux et non les responsables qui ont depuis longtemps changé de cieux.

Décidés à ne pas laisser faire une énième direction de passage défaire une réputation et une excellence que les enseignants ont construits depuis dix voire vingt ans pour certains, les employés ont donc décidé de se battre pour que leurs conditions de travail leur permettent d’offrir les leçons de qualité qui font l’attractivité de l’Institut Français de Tokyo.

Lire l’article intégral et d’autres articles connexes sur le site
https://tokyogeneralunion.org/greve-a-linstitut-francais-de-tokyo-le-samedi-27-fevrier-2016/

Message de l’ambassade : Élections du 6 décembre 2015

Le 6 décembre, aura lieu en France le premier tour des élections régionales. Si vous êtes inscrit(e) sur la liste électorale d’une commune en France, sachez qu’il vous est encore possible de donner procuration à un électeur inscrit sur la même liste.
Pour ce faire, il vous suffira de vous présenter au consulat (prévenir Gwenaël HALLOT : gwenael.hallot@diplomatie.gouv.fr de votre venue) afin de remplir un formulaire de procuration, que nous adresserons ensuite directement à votre commune en France par voie électronique. N’hésitez pas à diffuser ce message autour de vous.

Accès à la carte Vitale pour les adhérents à la Caisse des Français de l’Etranger

Un récent message sur son blog de Francis Nizet, Conseiller à l’AFE pour l’Asie de l’Est au sujet de l’accès à la carte Vitale pour les Français de l’étranger a suscité de nombreuses questions et réactions de la communauté. Voir l’article : https://nizet-afe.typepad.fr/la-carte-vitale-pour-les-français-de-l’étranger
Comme suite à ces réactions, il sera possible de dialoguer en direct, et gratuitement, avec des experts de la protection sociale à l’étranger mais aussi avec le Directeur de la Caisse des Français de l’Etranger, Monsieur Michel Touverey, le jeudi 17 octobre à 15 heures, heure de Paris, pour pouvoir poser toutes vos questions et régler vos problèmes personnels dans ce domaine par webconférence ou par chat. Pour cela, il suffit de s’inscrire préalablement en cliquant sur le lien :
https://s3s-main.net/l2/6KLOzbVDC0/4465/47179980.html
Pour plus de détails, voir le blog de Francis Nizet et lui demander sa dernière lettre diffusée par email.

L’efficacité des services consulaires de l’Ambassade de France à Tokyo

Ce matin, je suis passé au Service Consulaire de l’Ambassade de France pour faire établir une carte d’identité.
Il y a une salle d’attente avec un distributeur de tickets. À peine eu le temps de prendre le ticket que j’étais déjà reçu par un Monsieur fort sympathique et très professionnel. En incluant le temps que j’ai mis à remplir le document nécessaire, j’ai passé en tout et pour tout pas plus de 5 minutes dans le bureau, assis confortablement!
Ce n’est pas la première fois que j’ai affaire aux services consulaires et je dois dire qu’à chaque occasion j’ai rencontré un grand professionnalisme dans toutes les situations et une extrême courtoisie que je tiens à saluer et remercier par ce petit billet. Ça fait du bien de se sentir un peu « chez soi », a fortiori quand on est résident depuis longtemps au Japon.
IMPORTANT : J’en ai profité pour demander si le passeport était une preuve de nationalité française comme la carte d’identité : réponse négative!
Eh oui, beaucoup l’ignorent mais un passeport, c’est seulement fait pour voyager! Il peut donc être utile de faire également établir une carte d’identité. À chacun de voir…
Enfin, j’en profite pour signaler aux Français résidant depuis longtemps au Japon qu’il est souhaitable qu’ils se fassent enregistrer au Consulat et s’inscrivent sur les listes électorales des Français résidant à l’Étranger.

PS: Si les services consulaires sont débordés suite à ce message, je les prie de bien vouloir m’en excuser par avance! Gomen nasai !