Expatriation et blog comme moyens d’auto-psychanalyse

Ce matin, je parcourais quelques blogs sur le Japon et notamment celui d’un Français qui écrivait seulement en anglais jusqu’à une date récente. Je lui envoie un commentaire pour le féliciter de ses excellents articles et le remercier d’avoir passé un bon moment et il me répond:
« Oui, il m’a été difficile jusqu’à présent d’écrire en français. Seul mon psychanalyste que je ne fréquente pas doit savoir pourquoi. »
Cette phrase m’a rappelé que, depuis les premières années (1982…) de mon séjour au Japon je pense (avec de multiples raisons!) que vivre à l’étranger peut aider à faire une introspection, une sorte d’auto-analyse.
Et comme la tenue d’un journal intime (« extime », quand c’est un blogue) relève aussi, c’est bien connu, de l’auto-analyse, je me suis dit que j’allais en parler dans mon blog en mettant les deux en parallèle.
Mais avant de le faire, « voyons, faisons une petite recherche sur Google », me dis-je… (avec les mots « blog psychanalyse »).
Et je tombe sur ce blogue:
Extraits: « Le blog comme outil d’auto-psychanalyse…

L’auteur de ce blog considère ce dernier comme un outil d’auto-psychanalyse… En effet, après s’être remis totalement en question, cette personne reconstruit petit à petit son mode de pensée grâce à la fois à des lectures philosophiques, mais aussi à l’écriture de son blog…
… L’écriture… s’effectue lorsque la personne ressent le besoin de « se vider la tête ». Nous remarquons l’emploi du « tu », puisque la personne se parle à elle-même; il s’agit d’une auto-critique, d’une ‘auto-reconstruction’… »

Les différences culturelles constituent des éléments qui peuvent faire se questionner aussi sur soi, sur ses perceptions -si toutefois l’on veut bien en prendre la peine et ne pas rester dans son « ethno-égocentrisme ». Conjuguées à un blog, il me semble qu’elles doivent nécessairement induire une introspection et constituer ainsi un puissant moteur pour une évolution psychologique, mentale.

Bien entendu, ces propos n’ont aucune prétention scientifique et le temps me manque pour développer…

Les plans dans les rames de métro

plan de ligne metroÇa fait un bon moment que ça me turlupine (…) ou plutôt que ça m’agace…
Dans certains métros ou trains, il n’y a qu’un seul plan de la ligne par voiture. Alors, quand il y a affluence, si vous n’êtes pas placé juste au dessous du plan, vous pouvez toujours… courir pour le regarder, ou plutôt, vous êtes figé sur place, bien coincé entre 2 salarymen (puisque maintenant les femmes ont leur wagon réservé) et il ne vous reste plus qu’à compter sur la chance pour trouver une correspondance si vous n’avez pas pris la précaution d’emporter un plan avec vous. Bien sûr, quand il n’y a pas de plan, il y a une pub à la place… mais ça n’indique pas la route à suivre.
Aujourd’hui, en prenant la ligne Ginza, j’ai eu la bonne surprise de constater qu’il y avait un plan au-dessus de chaque porte. Voilà qui me paraît la moindre des choses.
Avez-vous constaté ce problème sur la plupart des lignes?

Un nouveau gilet pare-balles

gilet pare-ballesAu programme de cet après-midi, un entraînement bien particulier… Entre autres réjouissances, il fallait enfiler cet accoutrement dont je vous laisse deviner l’utilité.
S’agit-il…
– d’un gilet pare-balles?
– d’un déguisement pour le carnaval japonais? (En quoi?)
– d’un travesti qui s’apprête à partir au travail?
– d’un freluquet qui veut se donner des allures de sumo?
– ou bien encore d’autre chose?
À vous de choisir et/ou d’imaginer! Vos commentaires sont attendus impatiemment! Le plus original gagnera un abonnement gratuit d’un an à ce blog.

De Nippori à Asakusa (Tokyo)

busOn pense généralement que le moyen de transport le plus rapide dans les grandes villes est le métro. Mais, à Tokyo comme à Paris ou ailleurs, le bus est souvent plus commode si on connaît bien les lignes et les arrêts.
Aujourd’hui, nous sommes allés faire un tour à Asakusa en partant, comme hier, de Nippori. Pas de changement, pas d’escaliers à descendre ou monter et… vue sur la rue! On a mis deux fois moins de temps que par le métro!