Pères divorcés et privés de leurs enfants (au Japon) : un article de Libération

Dans son édition du 12 janvier 2008, Libération publie un article de Michel Temman présentant fort bien les problèmes rencontrés par les pères (à 99% mais aussi parfois par les mères) après une séparation ou un divorce. Il leur est en effet la plupart du temps impossible de rendre visite à leurs enfants ni d’exercer le moindre droit de garde*. L’article met en relief l’archaïsme du droit de la famille japonais qui attribue à un seul parent l’exercice de l’autorité parentale après un divorce.
Un SOS a été lancé à Bernard Kouchner afin qu’il intervienne en faveur des enfants français kidnappés au Japon. L’ambassadeur de France au Japon, Philippe Faure, a, au nom de l’Union Européenne, entrepris une démarche en ce sens auprès du ministre japonais des Affaires étrangères. La demande est également relayée par les États-Unis et le Canada.

Extrait : «Je veux juste voir Marie-Anne, juste lui parler. Ma fille est privée depuis cinq ans de tout contact avec sa seconde famille, autant qu’avec son second pays et sa seconde culture.» Ses cadeaux de Noël sous le bras, Jacques Colleau marche vers la maison où vit son unique enfant de 8 ans, depuis, dit-il, son «kidnapping brutal par sa mère, à l’été 2003». La villa est au bout d’une ruelle de Kazo, une petite ville cerclée de rizières, au nord de Tokyo. Là vit son ancienne épouse depuis qu’ils ont divorcé, il y a cinq ans. Comme un million de pères japonais et des milliers d’étrangers (dont une cinquantaine de Français), Jacques Colleau est privé de contact avec son enfant.

Lire l’article sur liberation.fr (lien direct)

Voir aussi le site de l’association SOS Parents Japon mentionnée dans l’article de Libération.

(* Note : Pas étonnant alors que dans ces conditions seuls 10% des pères japonais versent une pension d’éducation des enfants à leur ex-épouse après un divorce.)

Publié par

Christian Bouthier

Christian Bouthier, un Français au Japon depuis 1982. フランス語講師 et professeur de japonais.

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