Les droits de l’enfant au Japon après un divorce (suite)

Deux événements importants pour l’évolution du droit de visite aux enfants suite à un divorce au Japon ont eu lieu à Tokyo les 13 et 14 juillet:
– Une séance de travail des associations de parents privés de droit de visite à leur enfant suite à un divorce ou une séparation suivie d’une manifestation (voir les photos ICI, vidéos bientôt en ligne).
– Une conférence de presse qui s’est tenue au Foreign Correspondents’ Club of Japan sur le même sujet. (photos et vidéos en ligne très prochainement).
La conférence de presse a été suivie de divers articles parus dans la presse asiatique et notamment dans le « Japan Times ».

Extraits (© Japan Times) : Campaigners call for dual custody of children
By MINORU MATSUTANI Staff writer

Foreigners who have divorced their Japanese spouses are often denied access to their children. This is because Article 819 of the Civil Code stipulates that only one of the parents can have parental rights following a divorce, causing family courts to rule against dual custody of children. Thierry Consigny, an elected member of the Assembly for French Overseas Nationals for Japan and North Asia, promised Monday in Tokyoto « raise awareness of the issue among lawmakers, the government and media. »
While he spoke at the Foreign Correspondents’ Club of Japan, Consigny was joined by several foreign and Japanese parents who have been unable to see their children for years after divorce and who spoke of their tragic experiences. Consigny emphasized that this is not just the problem of foreigners, but it is also a Japanese problem. More than 160,000 parents in Japan are unable to meet their children after separation or divorce. More than 10,000 dual citizenship children living in Japan cannot see their foreign parents.
Such situations are seldom observed in Europe, where no laws stipulate that the single parental right is mandatory, or the United Sates, where divorcing parents can choose dual or single parental rights, according to Hiroaki Morita, chairman of Separated Children’s Support, a Tokyo-based nonprofit organization.
Lire la suite sur le site du Japan Times.

« Pourquoi parents et enfants ne peuvent-ils pas se voir après un divorce (au Japon)? »

Publié par

Christian Bouthier

Christian Bouthier, un Français au Japon depuis 1982. フランス語講師 et professeur de japonais.

3 réflexions au sujet de « Les droits de l’enfant au Japon après un divorce (suite) »

  1. Cet aspect du divorce au japon m’a toujours profondément choquée, écoeurée.

    Je suis heureuse de voir depuis quelques temps déjà que nos compatriotes font de très louables efforts pour faire bouger la situation.
    Ce ne sera pas facile, il va falloir encore beaucoup de patience et de savoir faire, mais qu’ils ne perdent pas courage! C’est une des meilleures causes à défendre.

  2. Oui, ça bouge beaucoup, un nouvel article vient d’ailleurs d’être publié sur le même sujet!

  3. Et peut-on obliger un père japonais à s’occuper de son fil?
    Le père de mon fils m’a quittée et quitté le pays où vit son fils, Kenzo ; il le voit 2 fois par an et c’est moi qui l’emmène chez ses grands-parents au Japon chaque année. En 5 ans, jamais il n’a reçu son fils chez lui a Tokyo. Il vient de m’annoncer qu’il ne pourra pas aller chez ses parents à Noël parce qu’il se marie le mois prochain, et que je ne pourrais plus y séjourner désormais. Kenzo est sous le choc : non seulement il ne pourra pas aller au Japon cette année, mais il découvre que son père a une nouvelle vie dont il est totalement exclus. Son père ne lui a jamais parlé de ses projets et, surtout, ne l’a pas invité à son mariage et encore moins présenté à sa future belle-mère. Sans doute a-t-il honte de son fils.
    je voudrais tant que mon fils est un père qui se soucie de lui, quelle injustice quand on voit tous ces père privés de leur enfant et qui ont pourtant tant à leur donner.
    Je m’interroge : Est-ce dans la culture japonaise que d’abandonner l’enfant de son premier mariage en cas de secondes noces ? Ou, sans parler d’abandon, est-il normal en tant que père au Japon d’exclure totalement ce premier enfant de sa nouvelle vie?

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