Les 3 mousquetaires au Sénat japonais: des aventures inédites!

Journée marathon, hier, pour les 3 mousquetaires qui ont rencontré trois sénateurs, Mmes Madoka Yoriko et Chiba Keiko et M. Tadashi Inuzuka, ainsi que des représentants d’associations de parents japonais afin d’évoquer avec eux le problème des droits des enfants privés de visite d’un de leur parent à la suite d’une séparation ou d’un divorce. Pour connaître le détail de leurs aventures, rendez-vous dans les jours à venir sur france-japon.net et ces deux autres sites: sos-parents-japan.org et afe-asie-nord.org.

Avec la sénatrice Madoka Yoriko

De gauche à droite: Athos, la sénatrice Madoka Yoriko,
d’Artagnan, Aramis et M. Suzuki Akiyuki (Porthos était retenu)

Avec le sénateur Inuzuka
Avec le sénateur Inuzuka Tadashi

Avec la sénatrice Chiba Keiko
Avec la sénatrice Chiba Keiko

Publié par

Christian Bouthier

Christian Bouthier, un Français au Japon depuis 1982. フランス語講師 et professeur de japonais.

4 réflexions au sujet de « Les 3 mousquetaires au Sénat japonais: des aventures inédites! »

  1. Qu’ils sont génials les Français ! Je félicite les trois mousquetaires !

    Le droit japonais a évolué au fil des siècles assez lentement (à une époque le chef d’une famille pouvait avoir une concubine et des esclaves !) Il s’agit d’un dossier sensible, à la fois pour le parent coupé de ses enfants, des enfants coupés de leur deuxième parent et au regard du droit japonais.

    Bravo encore. Il y a des justes et pas seulement au Panthéon !

  2. Bonjour,

    Merci pour les encouragements! La route est encore longue mais nous sommes désormais de plus en plus nombreux.
    « Nous partîmes 3, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 5000 en arrivant au Sénat ». « Aux Sénats » devrais-je écrire, car des sénateurs français sont saisis de l’affaire ainsi que des politiques au plus haut niveau.

  3. Ce qui n’est pas indiqué dans la littérature réservée à cet égard, c’est le texte de loi qui, selon certains, devrait être modifié. Je pense savoir de quelle loi il s’agit.

    Il est important que les législateurs au Japon soient informés. Or, la cohérence des lois japonaises est encore plus importante que le bonheur de quelques enfants.

    Trois mousquetaires c’est un petit nombre discret. Je pense d’ailleurs que leur cause est juste. S’il y a toutefois une masse d’étrangers qui fait pression sur le Japon, je suis contre, en principe. Cela n’est plus Républicain.

    Le temps est quelque chose qui convient aux lois. Et il vrai qu’au Japon, plus que les lois, c’est l’éthique qui importe.

  4. Bonjour,

    @ Naohisa
    Nous sommes dans le vague et il ne me paraît pas souhaitable de développer un débat abstrait ici. Pour l’instant, nous n’avons pas évoqué les lois en question parce que nous envisageons de publier un rapport détaillé dans quelque temps.
    Je ne vous réponds donc pas sur « la cohérence des lois japonaises » même si je pense qu’il y aurait beaucoup à en dire… 🙂
    Quant à la pression d’étrangers sur le Japon, je vous rassure, lesdits étrangers agissent en concertation avec les Japonais concernés car, justement, il ne s’agit pas QUE d’un problème d’étrangers. Notre action s’inscrit dans la même ligne que les parents japonais privés de droit de visite à leur enfant à la suite d’une séparation et d’un divorce.
    J’ajoute qu’un gros travail d’information et d’éducation des parents semble être nécessaire et que cela prendra certainement du temps. Nous en sommes donc à une phase de sensibilation.
    Enfin, votre dernière phrase « plus que les lois, c’est l’éthique qui importe » est sujette à discussion, pour ne pas dire à caution, car il est bien évident que les lois sont fondés sur des principes généraux d’éthique.
    Or, dans le cas qui nous occupe, il y a bien un problème d’éthique puisqu’il s’agit des droits de l’enfant à avoir une « double éducation » et une « double culture » qui est bafoué. Dans le cas de parents tous deux japonais, l’enfant a droit à être élevé par ses deux parents. Rien ne justifie -dans l’absolu- de le priver définitivement d’un de ses parents (sauf dans des cas très particuliers de violence,etc).
    Je vous propose de continuer ce débat dans le forum où il bénéficiera de plus de visibilité.

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