« Tokyo, petits portraits de l’aube » de Michaël Ferrier, publié aux éditions Gallimard, vient de recevoir le Prix littéraire de l’Asie, décerné par l’Association des Écrivains de langue française (ADELF). Le prix sera remis le 18 mars 2006 dans les salons du Palais du Luxembourg à Paris.
L’ADELF est une association créée en 1925 et reconnue d’utilité publique, qui rassemble quelque mille cinq cents écrivains d’expression française sur les cinq continents : elle a pour objectif de créer des liens entre écrivains francophones de toutes nationalités, d’encourager et de soutenir les écrivains d’expression française où qu’ils se trouvent afin de favoriser la connaissance des littératures d’expression française. Elle attribue chaque année des prix littéraires, dont le Prix Afrique méditerranéenne-Maghreb, le Prix Afrique noire, le Prix des Caraïbes et le Prix littéraire de l’Asie.
Comité d’Honneur : Jacqueline de Romilly, Maurice Druon, Jean d’Ormesson de l’Académie française, Boutros Boutros-Ghali, ancien Secrétaire général de l’ONU, Edmonde Charles-Roux, Françoise Mallet-Joris et Robert Sabatier de l’Académie Goncourt, Georges-Henri Dumont, de l’Académie royale de Belgique, Alain Duhamel, Ismaïl Kadaré et Amin Maalouf. Président actuel : Jacques Chevrier.
Siège de l’ADELF : 14, rue Broussais, 75014 PARIS Tél. 01 43 21 95 99.
REVUE DE PRESSE SUR TOKYO, PETITS PORTRAITS DE L’AUBE :
Michaël Ferrier écrit ainsi, des coups d’éclairs qui brisent la lenteur, des histoires simples et des hommes compliqués, son Japon tremble, ni sa main, ni sa plume. » (Jean-Baptiste Harang, Libération)
« Les écrivains étrangers qui ont su parler avec justesse, précision et élégance de leur séjour, plus ou moins long, au Japon sont assez rares pour qu’on salue la publication simultanée des deux brefs récits de Michaël Ferrier, qui pose sur Tokyo et ses habitants un regard poétique, décalé, plus nocturne que diurne, mais empreint d’une force sans apprêt, sans prétention. » (René de Ceccatty, Le Monde)
« Qu’il évoque une collègue (fumant et buvant plus que de raison, convoquant d’un même élan Deleuze et la Princesse Diana) excentrique et toujours enveloppée dans un nuage de fumée de cigarette, ou qu’il décrive de longues dérives nocturnes, sa phrase s’impose à chaque fois grâce à sa souplesse et à sa précision… Un auteur à suivre de près. Faites passer. » (Livres Hebdo)
« Tokyo, petits portraits de l’aube exercera en effet sur le lecteur un charme voisin de l’enchantement sentimental et mélancolique du film de Sofia Coppola… Le récit fragmenté d’une longue déambulation nocturne, fortement alcoolisée, de bar en bar, à travers une cité où tout finit par prendre l’apparence d’un long rêve aimable et étrange conduisant jusqu’à l’aube par quoi commence magnifiquement le livre. » (Philippe Forest, Art Press)
« J’aime beaucoup le style léger et musical de Michaël Ferrier, Indo-Mauricien, professeur de français à Tokyo (…). On y boit autant que dans Blondin, avec la même insouciance, les images sont insolites, sans exotisme. » (Michel Polac, Charlie Hebdo)
« Michaël Ferrier applique à ses compagnons de virées le même traitement qu’au grain de riz dont on fait le meilleur saké : il décortique les différentes enveloppes pour atteindre le coeur. » (Ruth Valentini, Le Nouvel Observateur)
« Beaucoup se sont essayés à dire cette grâce des ténèbres. Ferrier y parvient d’un trait minimal de calligraphe. Son nocturne nippon touche à l’essentiel – en exprimant, de la pointe du pinceau, la tension qui résume tout entier ce pays lisse et dur où la douceur et la fluidité de la surface cachent une intense activité des profondeurs. » (Le Figaro littéraire)
Voir aussi, sur internet, l’article de Natacha Rivalan dans la revue en ligne Librairing :
https://www.librairing.com/article.php/id/3623
Et l’article sur Critiqueslibres.com :
